Michel : mes obsessions 2019, mes envies 2020

11 min

Michel : mes obsessions 2019, mes envies 2020

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Publié le : 27 janvier 2020Mis à jour le : 28 janvier 2020

Au sein de la rédaction de BonneGueule, il y a bien une chose que l'on tient tous en horreur : une garde-robe qui stagne. Car le plaisir de s'habiller provient du changement... ou plutôt du renouveau.

Ce format est l'occasion pour chacun d'entre-nous de vous parler de cette quête de renouveau, des pièces que l'on a cherchées en 2019, qu'elles se trouvent à présent dans nos armoires ou non. Et parler de celles qui, en 2020, seront probablement les nôtres à moins que, d'ici là, tout ne change à nouveau dans nos têtes.

C'est la rançon de la passion que de n'être jamais tranquille et voir toujours ce qui manque au détriment ce qui a comblé.

Après les confessions de Jordan et David, je vais vous parler de ce qui a animé ma flamme en 2019, puis de mes désirs et résolutions vestimentaires pour 2020.

Crédit photo : The Rake.

Mes obsessions vestimentaires en 2019

1 - Les cols roulés

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• Rouler du col

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C'est une addiction.

Depuis un an, je ne peux tout simplement pas faire autrement.

Le matin, quand je pioche mes vêtements dans mon placard, ma main va instinctivement vers l'un de mes trois cols roulés.

Quand je pense à une tenue impliquant un pull en maille, je finis systématiquement par me dire :

"Avec un col roulé, c'est encore mieux".

J'adore la facilité avec laquelle cette pièce donne du cachet à une tenue. Ce brin de sophistication qu'elle apporte en habillant le cou, éloignant n'importe quel ensemble de la banalité.

Avec un simple col rond, la tenue ci-dessus aurait moins d'intérêt.

A cet avantage, ajoutez le peu d'entretien ?Si la maille est en 100% laine, pas besoin de la torturer à la machine à laver toutes les semaines. et l'absence de repassage ?Ma carrière de poète est lancée..

Sans oublier le confort et la dimension pratique d'une maille extensible qu'on peut enfiler en 4 secondes chrono.

Attiré par ce pilier du vestiaire d'hiver, j'ai commencé par acquérir un coloris écru ?J'avais d'abord acheté une maille fine. Puis, ayant changé de taille en cours d'année suite à mon programme de musculation, j'ai du renouveler cet achat. J'en ai profité pour en prendre une plus épaisse. que j'ai inséré compulsivement dans presque tous mes layerings :

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• Regarder les oiseaux par la fenêtre

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• Sandwich de laine

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Ensuite, en cours d'année, j'ai craqué pour une version grise et navy ?Là aussi, j'avais une maille fine puis une épaisse. pour assouvir ma soif de col roulé tout au long de la semaine.

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• 🐑

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Pour des questions de budget, j'avais fait ces achats chez Uniqlo. Mais vous trouverez des cols roulés de bien meilleure qualité chez :

Moyen de gamme : HomecoreArmor LuxNN07Howlin’ By MorrisonKestin HareFrom FutureHarley of Scotland,

Haut de gamme : Inis MeáinS.N.S. HerningDe Bonne FactureInverallanEditions M.RJohnston of ElginS.E.H KellyJohn SmedleyCountry of OriginAndersen AndersenOur LegacyEric BompardRoberto CollinaAlbam ClothingNorth Sea ClothingOfficine Générale

No limit : Loro PianaBrunello CucinelliPringle of ScotlandMargaret Howell

Et bien sûr, nous en proposons aussi.

2 - Les vestes en denim

Là aussi, j'en ai porté à toutes les sauces.

Bien que cette pièce soit souvent considérée comme forte, j'y vois pour ma part un basique indispensable et multi-usages pour toute l'année.

Je trouve qu'elle donne beaucoup de personnalité à une tenue, qu'elle soit portée...

  • seule avec une maille en mi-saison ou un tee-shirt en été.
  • sous un manteau en laine ou un trench l'hiver.

J'en avais acquis une première, foncée, que j'aimais placer sous mes manteaux pour donner une note workwear à mes ensembles.

En constatant la fréquence à laquelle je succombais à cette première veste, j'ai décidé d'en chercher une plus claire, qui se glissera dans encore plus de tenues ?A l'inverse de mes vestes précédentes, elle serait ainsi plus claire que la plupart de mes manteaux. Ce qui déboucherait plus facilement sur des dégradés de couleur harmonieux en cas de layering..

Je la voulais bien délavée et patinée, avec un certain caractère vintage comme ici par exemple :

J'avais donc naturellement orienté ma recherche vers les friperies.

Mais contre toute attente, c'est dans l'armoire de mon père que j'ai fini par la trouver :

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• Monter la garde

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Elle fait partie de ces fameuses vestes en denim Levi's qui avaient deux niveaux de délavage différents : plus clair en haut, plus foncé en bas. J'en suis fan, et je ne la lâche plus. Merci Papa.

Si vous ne trouvez pas de veste délavée dans les placards de votre famille, vous pouvez poursuivre votre exploration en friperie, que ce soit en boutique physique ou en ligne.

3 - Le jean bleach parfait

C'était ma grande quête de 2019.

Je voulais dénicher un jean bleach à la teinte idéale, ni trop claire, ni trop foncée à mon goût, avec une belle toile et une coupe droite.

Une toile comme celle-ci par exemple, avec moins d'ampleur :

Et pour compliquer les choses, je m'étais lancé le défi de le trouver avec une enveloppe de 50€. Forcément, ma recherche se limitait aux friperies également.

Ce qui m'attire tant chez cette pièce, c'est la décontraction et le charme vintage qu'elle véhicule.

En novembre, muni de quelques billets verts, j'ai fait de cette quête un des objectifs pour mon voyage à New York.

A l'inverse de celles de Manhattan qui regorgent de pièce d'archives atteignant des prix à trois chiffres, j'ai eu la joie de découvrir une offre abondante et très abordables dans les friperies ?Dis 'Vintage Store'. de Brooklyn.

Quelques essayages, un billet de 20 dollars, et voilà mon obsession satisfaite avec ce beau jean Levi's 505 qui répond à chaque critère mentionné plus haut :

Comme pour la veste en denim, si vous partagez cette obsession, vous trouverez votre bonheur en friperie physique ou en ligne.

4 - Les camaïeux de beiges et marron

Comme avec les cols roulés, je suis tombé dans la facilité cette année.

Celle d'allier uniquement des nuances d'écrus, de beiges et de marron pour aboutir à une tenue monochrome mais lisible grâce aux différences de teintes.

Pour moi, la beauté de ce genre de mélange, c'est comme le goût de la pâte de spéculos : j'en suis tombé amoureux, et je n'y peut rien.

Et quand les contrastes de matières s'en mêlent, mon coeur est comblé.

J'ai du mal à me défaire de ce réflexe vestimentaire, au détriment de la place des bleus et des gris dans ma garde-robe. J'espère qu'ils ne m'en veulent pas.

5 - Les pantalons amples ou droits

Jordan et David en ont déjà fait l'éloge dans leur journal intime annuel évoqué plus haut.

Je me contenterai donc de dire qu'après plusieurs année passées du côté slim fit de la force, j'ai moi aussi un penchant récent pour l'aisance et la silhouette singulière que confère un pantalon large.

Pour le reste, je m'en tiens à présent à une coupe droite, d'un minimum de 20cm à l'ouverture de jambe :

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• Bouder

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Mes envies pour 2020

1 - (Encore) un col roulé

Promis, ce sera le dernier.

Je veux finir ma carrière de collectionneur en apothéose avec un chef d'oeuvre : un col roulé épais, avec des emmanchures raglan et un point de tricot qui donne lieu à de belles côtes comme ici :

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As we head into winter proper, the benefits of a warm, woollen jumper or cardigan cannot be overstated, nor can its variety be overlooked. A fine-gauge Italian-spun cashmere crew is an elegant, understated thing, whereas a tactile roll-neck from the Aran Isles is all-encompassing in its heritage style. Same garment, different styles, but both these and myriad other knitwear styles warrant a place in the wardrobe of every man. Practically speaking, most of us only have so much closet space (and only so much cash to spend), which is why we’ve narrowed it down to just five knitwear essentials. ⁠ ⁠ Click the link in our bio to read, and don’t forget to shop our #sale.⁠ ⁠ Photo by @milad_abedi.⁠

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Je trouve que cette variante déborde d'élégance et fait la différence. Je sais que j'en trouverai un dans l'année chez Poszetka, Berg & Berg, ou une version à col cheminée chez Homecore.

2 - Un pull de marin d'eau dure

J'ai envie d'une grosse maille iconique, d'un pull au point de tricot digne des plus grands marins. Même si je ne monterai probablement jamais sur un bateau avec.

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Drake’s, Aran Knit. #drakes

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Ce pull, je veux qu'il ait du volume, qu'il soit enveloppant, et qu'il encadre bien la carrure.

Ma recherche n'a pas beaucoup avancé, mais quelques pièces ont déjà capté mon attention chez Drake's et Tricot Paris.

3 - Une chemise workwear en chambray

C'est ce qu'on peut appeler un trou dans mon vestiaire : je n'ai pas de chemise bleu ciel décontractée, à passer par dessus mes cols roulés, tee-shirts, ou seule sous une veste militaire.

Je ne vous décrirai pas comment elle est dans mes rêves, car je l'ai déjà trouvée. La voici chez Champ de Manoeuvre :

chemise CDM

J'adore les coutures blanches qui dessinent ses lignes tout en marquant une petite asymétrie sur les poches avant.

Le chambray est très beau et l'esprit workwear que je cherchais est au rendez-vous. C'est donc une envie assouvie pour moi.

Livraison en fin de semaine.

4 - Des pantalons à pinces

Après avoir musclé mes jambes pendant un an de musculation, c'est à mon jeu de pantalons de l'être. Puisque la majorité d'entre eux, devenus trop serrés, ont du quitter mon vestiaire par la porte de la seconde main.

Et, sans tomber dans la monomanie, j'ai envie de pantalons à pinces.

J'aime ce clin d'oeil à l'art sartorial et la note d'élégance qu'il apporte.

J'en pince ?Pardon. pour les modèles de chez Berg & Berg, Informale, Pini Parma, Officine Générale, et Benevento.

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Arnold corduroys in cream. #menswear #bergandberg

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5 - Une Valstarino

On ne sait jamais, peut-être que je gagnerai au Lotto cette année. Sans même y jouer.

Ou peut-être que je tomberai sur une malette remplie de billets en marchant dans la rue.

Si ça arrive, avant de me décider sur ce que je ferai de cette fortune, j'achèterai une Valstarino chez Mr. Porter ou Beige Habilleur. Juste pour m'aider à réfléchir.

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The early years of @wei_koh_revolution reads like something out of an Evelyn Waugh novel. The peripatetic life of a diplomat’s son - tearing up New York’s nightlife in the halcyon days of Studio 54, Nell’s and CBGB’s - service in the army, a Montana Ranch and an Oscar winning Hollywood director... plus ça change. But we wouldn’t have it any other way as he reaches his half century, looking back on over a decade of the world’s largest watch magazine, Revolution; and more importantly for us, The Rake’s transcendence from a niche, hard-to-find magazine to a crucial lifestyle crutch for the well-heeled to lean on, and his own place as the ne plus ultra of bon vivants, a constant champion of craftsmanship, a generous friend and companion in a world full of disloyalty and unkindness, and a slayer of double spin cycle classes. Happy Birthday Boss. Photographed by @riandavidsonphoto at @thegrittipalace.

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Pour le bateau, je ne suis pas encore sûr.

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