Les pépites de la rédaction #35 – Christophe
Autant vous le dire tout de suite, les pépites que je vais vous présenter ne sont pas données. Et leur prix n'est pas toujours complètement rationnel, mais c'est aussi ça la passion, quand on a coup de cœur, il faut l'exprimer et le partager. A la condition que le coup de cœur soit le début d'une longue relation avec le vêtement. C'est ce que je vais m'appliquer à faire ici.
Veste kimono Maharishi
Pourquoi cette marque ?
Marahashi est connue de longue date chez BonneGueule, souvent présente dans nos sélections et avec laquelle nous avons collaboré en 2016 sur un cargo.
Plus je regarde leur site, plus je suis séduit par leurs pièces, notamment celles comportant du camo, exception faite quand les broderies prennent trop de place. Lors de mon prochain voyage à Londres, il est acquis que je me rendrai dans leur boutique.
Pourquoi cette pièce ?
Quand on travaille chez BonneGueule, on est forcément immergé, influencé par tout ce qui vient du Japon en matière de mode masculine, qu'il s'agisse du style ou des matières. Et ici, en ce moment, nous parlons beaucoup des vestes noragi, à l'image de David qui en a testée une venue de Malaisie.
Pour ma part, c'est une veste kimono revisitée, notamment plus courte et aux manches moins larges que le kimono traditionnel, couleur sable qui a suscité mon attention. Tout de suite, au premier coup d'œil. Sans vraiment savoir dire pourquoi.
Alors que je suis adepte d'un style plutôt classique, attiré par le workwear, c'est un sacré pas pour moi de craquer pour cette veste en coton épais, dont le design est inspiré de la veste N1 de la US Navy, portée par les GI's pendant la seconde guerre mondiale.
Ma révolution stylistique est en marche ! Une pièce qui ira Non qui irait car je dois rester au conditionnel avec mon cargo Maharishi.
La doublure en polaire que vous pouvez distinguer permet de porter cette veste quand les températures sont fraîches.
Malin cette sangle à l'intérieur qui permet de porter la veste "sur le dos", renforçant la polyvalence de la pièce.
Hoodie The Strike Gold
Pourquoi cette marque ?
C'est, tard le soir, en me baladant sur un forum que j'ai découvert la marque The Strike Gold et la pièce présentée ici. Surtout réputée pour ses jeans, The Strike Gold est une marque japonaise de Okayama qui s'applique depuis 20 ans à utiliser des savoir-faire américains disparus ou en voie de disparition. Pour le reste, très peu d'infos sur la marque.
Pourquoi cette pièce ?
Là, c'est le genre de pièces qui me plaisent depuis toujours. Je trouve le hoodie chaleureux et j'en ai toujours un sous la main, dans presque toutes les pièces de la maison.
Quand j'ai annoncé le prix de ce hoodie à Benoît, il a été clair, « tu as intérêt à expliquer pourquoi il coûte si cher ce hoodie ». Grosse pression. Donc, j'ai mené l'enquête, avec l'aide de Nicolò et Jordan. Avant tout, le coton provient du Zimbabwe, pays réputé pour sa qualité, il est tissé au Japon sur de très vieilles machines tubulaires dites "loopwheel" ou "tsuri-ami-ki", que Benoît et Geoffrey sont allés découvrir lors d'un reportage sur place. Elles sont beaucoup plus lentes que les machines modernes, permettant de produire seulement 20 à 25 sweats par jour.
C'est là où la passion par nature irrationnelle peut devenir rationnelle, car s'appuyant ici sur des éléments factuels.
Ceux qui aiment ce genre de pièces peuvent aussi jeter un oeil sur les hoodies ShuttleNotes ou The Real MCCoy's, un peu plus raisonnables côté budget.
Parka 4 Ganci Fay Archive
Pourquoi cette marque ?
Une découverte pour moi, et le pôle édito, via le compte Instagram d'Alessandro Squarzi, que les lecteurs réguliers de BonneGueule connaissent bien. Vous pouvez d'ailleurs revoir une interview réalisée en 2016 lors d'un Pitti Uomo.
Dans le cas présent, Alessandro Squarzi a collaboré avec la marque Fay pour développer la collection Fay Archive. Laquelle gagnerait à donner plus de précisions sur la fabrication de ces vêtements.
Pourquoi cette pièce ?
Trois éléments sur cette parka ont attiré mon regard immédiatement. Les crochets en métal, le col en corduroy et les manches avec des empiècements de cuir au niveau des poignets lui donnent beaucoup de caractère. Fabriquée en Italie, en coton, non doublée, elle peut être associé à un blouson en molleton vendu séparément pour affronter des températures plus froides.
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