8 règles à transgresser pour développer un style vraiment unique

12 min

8 règles à transgresser pour développer un style vraiment unique

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Publié le : 10 avril 2018Mis à jour le : 12 avril 2018

Laissez-moi vous raconter une histoire.

Ça se passe aux Jeux Olympiques d’été de Mexico, en 1968. Un jeune américain s’élance vers une barre à 2,03m de hauteur. Alors qu'il court, personne ne sait qu’il va réaliser quelque chose d’extraordinaire, personne ne sait qu’il va transgresser les règles.

Alors que son corps, après le saut, s’écrase sur le matelas mou, un silence d’incompréhension emplit le stade.

Que s'est-il passé ?

Le jeune américain vient de sauter comme personne n'a jamais sauté et le jury a bien du mal à savoir si c'est valide. En fait, au lieu du traditionnel saut en rouleau ventral (on présente le ventre face à la barre), celui-ci présente son dos. Quand le jury finit par accepter le saut que rien n'interdit, les autres athlètes haussent les épaules et le public le prend pour un excentrique.

Cependant quand, après cinq sauts victorieux, il est le seul à passer la barre des 2,24m, le stade explose de joie dans la chaleur de Mexico.

Dick Fosbury devient champion olympique et l’inventeur d’un nouveau style qu’ensuite tous les sauteurs imiteront. Désormais, on parlera de saut Fosbury.

Dick Fosbury ou la victoire d'un style différent. Ed Caruthers, à côté, fait un peu la gueule.

Pourquoi je vous raconte ça ?

Eh bien parce que j’aimerais, comme Fosbury, que vous puissiez changer votre regard sur toutes les choses que vous savez, dépasser les règles pour les faire vôtres, pour les tordre selon votre créativité et votre sensibilité.

Certes, on peut avoir beaucoup de style tout en respectant les règles mais après tout, le vêtement est vecteur de plaisir, doit être source de joie. Alors pourquoi ne pas faire un peu à votre manière ?

Pour vous y aider, je vous livre ici 8 règles que je transgresse régulièrement.

Que les Jeux Olympiques du style commencent !

 

1. Ne jamais porter de chaussettes blanches avec des tenues de ville

Photographie de classe à l'Université de Cornell en 1964. Admirez donc les chaussettes du premier rang...

Oui, je sais, je commence fort. Je tape là où ça fait mal et j’en vois déjà qui se mettent en position, au coin du bois, le fusil qui me vise bien entre les deux yeux.

Même pas peur.

Pourquoi c’est une règle ?

Pour deux raisons :

  1. Parce que visuellement, cela contraste trop et prend le pas sur le reste de la tenue.
  2. Parce que même si elles sont fines, en fil d’écosse, elles rappelleront toujours, par leur couleur blanche, la sueur des vestiaires.

Comment la transgresser ?

Le seul moyen que j’ai trouvé pour la porter en dehors des vestiaires, c’est d’imiter les étudiants de l’Ivy League ?Vous savez ce groupement de huit universités américaines : Harvard, Princeton, Yale, Columbia, Brown, Dartmouth, University of Pennsylvania, Cornell. et également Steve McQueen et Paul Newman.

Voilà un exemple plus contemporain à suivre :

 

Photo de Jeff Goldblum et sa femme parue dans le GQ Américain. Je trouve que ça fonctionne parce que c’est clairement assumé. Et, sans les chaussettes blanches, la tenue manquerait de sel, je trouve. Qu’en pensez-vous ?

Pour réussir cette transgression, donc :

  1. Selon moi, cela ne fonctionne qu’avec des mocassins. Oui, je sais, cette chaussure que beaucoup trouvent trop connotée, voire ringarde. Mais elle est tellement pratique et peut se porter avec n’importe quelle tenue hors contexte trop formel.
  2. Choisissez un chino beige ou un jean clair, pour limiter le contraste au maximum.
  3. Autre élément important : choisir les chaussettes plutôt écrues et non blanches. L’association écrue et beige est plus subtile.

Pour le haut, restez simple : t-shirt/bomber. Non ? Ça ne vous tente pas ?

Allez, essayez… Au moins pour aller chercher le pain !

 

2. Ne jamais porter de bleu foncé et de noir ensemble

Pourquoi c’est une règle ?

Mon père me la rappelait alors même qu’il n’a jamais été du genre dandy. Et c'est peu dire. Bisou papa.

En fait, c'est parce que ce sont des teintes trop proches. Et leur mariage provoque une sorte de flou dans la silhouette, une sensation visuelle mal définie, comme si le porteur s’était habillé dans le noir et qu’il n’avait jamais su les distinguer.

Comment la transgresser ?

Alessandro Squarzi en détente et en démonstration constante : perfecto noir (qui respire la qualité au passage), jean brut, bandana bleu, pull texturé marine à la taille et bottines en cuir noir. Voilà.

Il faut donc montrer qu’on a bien su faire la différence entre le bleu et le noir.

La réponse, c’est d'imiter Alessandro Squarzi et donc de :

  1. Jouer sur les matières (ici la toile brute, le cuir, la maille)
  2. Porter des vêtements de qualité (où le noir est un beau noir et le bleu un beau bleu)

Effectivement, un t-shirt noir usé, qui tire vers le gris, sur un chino marine qui a vécu, ça fait négligé. Sans l’ombre d’un doute.

Deux autres associations à tester me viennent :

  • Costume dans un bleu marine qui prend bien la lumière (possiblement texturé - caviar - avec de la soie par exemple pour la lumière) + col roulé (selon la saison) ou pull en merinos noir
  • Veste en denim brut bleue et t-shirt noir + jean anthracite + boots noires

Bien exécuté, cela donne de la sophistication au porteur. Et, ça peut paraître bizarre mais un bon glaçage sur vos souliers noirs peut vraiment faire la différence !

 

3. Les hommes ne doivent pas porter de bijoux

Pourquoi c’est une règle ?

Les rapports entre la fantaisie et la virilité ont longtemps été compliqués. On a pu penser que l’homme était un être sérieux. Que son esprit devait se concentrer sur des choses moins futiles que ce qui brille.

Bon.

C'est bien sûr discutable.

J’ai toujours entendu dire que les seuls bijoux pour homme qui étaient socialement acceptables étaient la montre et les boutons de manchette (et la gourmette ?)… Et comme on ne met guère plus que des chemises à poignets simples, il ne nous reste plus que la montre.

C’est aussi marrant que de jouer au Strip Poker tout seul.

Disons que la société évolue : ce qui était socialement inacceptable dans le passé se tolère à présent.

Le Maharaja Sri Krishna Raja Wadiyar IV, plus stylé qu'une boule à facettes.

Je profite donc de la brèche pour revendiquer mon droit à ressembler à un maharaja si ça me chante !

Comment la transgresser ?

Alors, sans aller jusqu’à l’exemple de ce jeune suzerain, je trouve que les bijoux aident à encanailler un peu un style vestimentaire trop propret. C’est pratique pour faire ressortir la rockstar qui sommeille en vous.

Mon conseil pour vous encanailler : allez-y doucement.

Mais allez-y quand même !

Commencez par un bracelet en argent, un jonc de chez Orner, ou bien Gudule par exemple. Si vous voulez en accumuler rapidement pour une somme modique, regardez du côté de Asos (je ne saurais que trop vous conseiller de rester dans la simplicité).

Puis, plus tard, si ça vous tente toujours, peut-être pourquoi pas un autre, à perles, un petit dans les marrons par exemple (de beaux sont à trouver sur l'e-shop de Madlord). Et puis ensuite, deux bagues d’un coup ! Parce qu’une seule fait plus précieux, paradoxalement. Plus bijou, en fait ! Alors que deux sur la même main et ce sont davantage des accessoires au service du style.

À ce stade-là, votre entourage devrait vous faire une petite remarque. Mais qu’est-ce que ça peut bien faire ? Vous pensez qu’une rockstar comme vous va se laisser intimider pour si peu ?

Voilà ! C'est ça l’esprit.

Les nombreux accessoires de Luca Rubinacci dont l'accumulation apporte nécessairement beaucoup de personnalité. Mais moitié moins, c'est bien aussi !

 

4. Les deux pans de la cravate doivent être de la même longueur

Pourquoi c’est une règle ?

Il y a ceux qui considèrent que la cravate est un accessoire de protocole qui doit rester sage (ce sont les partisans de cette règle). Il y a ceux qui considèrent qu'on doit porter la cravate comme on porterait une moustache à la Dali (ce sont les partisans de la transgression de cette règle).

Desquels faites-vous partie ?

Comment la transgresser ?

Ce qu’il faut comprendre, c’est que le style ne vient pas de notre assiduité à suivre les règles aveuglément. Il provient du charme d’un homme. Et il faut être un peu désorienté pour ressentir le charme.

C’est le grain de beauté sur la joue de Cindy Crawford.

C’est la veste Barbour toute défoncée que vous recevez des mains de votre père.

C’est un vieux parquet qui grince d’avoir accueilli trop de fêtes.

Bon, comme chaque chose, il ne s’agit pas d’abuser : laissez dépasser légèrement le pans le plus fin.

Pour réussir cette transgression :

  1. La cravate ne doit pas être trop fine à mon avis (8 cm, c’est bien)
  2. Le pantalon sera de préférence à taille haute ou moyenne (taille basse et cravate ne font pas bon ménage en général, à mois d'avoir de très longues jambes et un buste court ou moyen - voir comment s'habiller selon sa morphologie)
  3. Le col de la chemise sera adapté à la largeur de la cravate et italien peut-être, ou américain avec les boutons du col défaits (à la Giovanni Agnelli, l’idée, c’est de décontracter la cravate)
  4. Les revers de la veste seront adaptés à la largeur du col de la chemise (mais cela ne concerne pas spécialement cette transgression, il faut toujours faire attention aux proportions)

 

L’audacieux (et très italien) Danilo Carnevale pris en photo lors de son pèlerinage bisannuel au Pitti Uomo.

Le pans le plus étroit, légèrement plus long, donne du style parce qu’il provoque une asymétrie.

Comme si Danilo Carnevale ne s’était pas regardé dans le miroir avant de sortir de chez lui. Alors qu’on sait tous pertinemment qu’il a mis son réveil à pas d’heure pour avoir le temps de construire cette tenue faussement négligée. ?Comme si la question du style n'effleurait que très rarement son esprit. Il répondra à votre compliment : 'Oh merci, j'ai pris ce qui m'est tombé sous la main ce matin !' Mais c'est une astuce.

 

5. Ne pas porter de costume canadien (= associer un haut et un bas en denim)

Pourquoi c’est une règle ?

J’ai une question à vous poser.

Vous avez déjà eu le sentiment d’être déguisé ?

Je ne parle pas de se travestir une fois de temps en temps. Ça, c'est bien normal ! Je parle d’avoir, un jour, fait un choix stylistique un peu audacieux qui vous a rendu mal à l’aise dès que vous avez mis le pied dehors.

Sauf que c’est trop tard, vous êtes déjà en train de sonner à la porte des beaux-parents.

Confidence : une fois, dans le brouillard de mon adolescence, je me suis habillé avec un chino rouge, une chemise bleu marine à logo rouge, des sneakers Gola marine et rouge et un foulard à pois rouge et blanc. Et j'étais sobre.

Je sais désormais que la honte ne tue pas. Elle peut en revanche vous faire saigner du nez pendant 7 minutes 30. Mais elle ne tue pas !

Bref !, le costume canadien (évoqué dans l’article d’Axel vous expliquant comment porter une veste en denim) fait partie de ces tenues qui, mal exécutées, vous déguisent. C’est pour ça que la règle frileuse est de ne pas le porter.

Et je ne peux m’empêcher de vous montrer le terrible fléau qui s'abattra sur vous si vous maîtrisez mal la technique :

La légende dit qu'ils sont arrivés dans une limousine en denim.

 

Comment la transgresser ?

C’est très simple, vous allez voir :

  1. Ne choisissez pas des pièces tailoring (pas d'imitation de blazer en denim comme notre ami Justin Timberlake ici, parce qu'on peut tomber très facilement dans le second degré et donc le déguisement), préférez le casual.
  2. Faites en sorte que la veste en denim soit de couleur suffisamment contrastante avec le jean (jean brute et veste claire ou inversement, même si la première association est plus instinctive).
  3. Pour plus de naturel, évitez que les deux vêtements soient aussi neufs. Il faut que l’un des deux soit visiblement plus usé pour que cela fonctionne vraiment bien. Exception faite si, comme Ryan Gosling dans Drive, vous optez pour une veste en denim bleu moyen et un jean noir (l'association avec du gris fonctionne aussi très bien).

Quelque part au Pitti Uomo. Franchement ça marche. Ça crève les yeux que ça marche, non ? Du denim dans trois tonalités, c'est possible à porter si on suit son exemple. On pourrait se passer du gilet, pour moins de risque, mais alors il aurait peut-être fallu opter pour une chemise blanche plutôt. Je remarque aussi qu'un tote bag camouflage, ça a de la gueule quand même ! Surtout qu'ici il apporte un lien entre les chaussures et les lunettes et donne un coup de fouet à la tenue avec la couleur orange.

 

6. Assortir sa ceinture et ses chaussures

Pourquoi c’est une règle ?

Faut être clair, si vous êtes en costume et que vous travaillez dans un environnement formel, respectez cette règle. Assortir vos souliers, votre ceinture et votre montre, c’est s’assurer une certaine tranquillité d’esprit.

C’est une bonne règle.

Alors pourquoi la contourner ? Parce que c’est ludique et que, encore une fois, le charme vient souvent de l’imperfection.

Comment la transgresser ?

Vous ne pouvez le faire que lorsque vous portez des tenues casual chic ou carrément décontractées selon moi.

Quelques astuces et précautions :

  • Choisissez une ceinture colorée qui tranche avec le reste de la tenue.
  • Essayez-vous au camaïeu : des chaussures marron clair et une ceinture marron foncé (ou inversement).
  • Ne mettez pas de chaussures noires avec une ceinture marron et réciproquement. Parce que dans ce cas-là, on pensera que vous n’avez pas fait exprès.

Nick Wooster est un ovni du style et vous l'admirez là dans une tenue d'une sobriété inédite pour lui. À part la coupe particulière du pantalon court et le fait que ses sneakers montent sur la cheville, ce serait presque ennuyeux pour lui. Mais le 'WoostGod' (comme ses fans l'appellent) a trouvé la parade avec cette ceinture orange fluo qu'il prend soin de bien montrer. BON. On n'est pas obligé de tomber dans le fluo, mais un bleu électrique (ou un peu vif quoi !) aurait été assez remarquable, pareil qu'un vert bouteille ou un bordeaux.

7. Ne pas rentrer son t-shirt ou pull dans son pantalon

Pourquoi c’est une règle ?

Parce que ce n'est pas du tout intuitif. C'est un peu une règle de bon sens en fait. Comme de ne pas coincer son pantalon dans ses chaussettes quand on y pense.

De plus, un pull étant souvent muni de bords-côtes afin d'enserrer les hanches, pourquoi le rentrer dans le pantalon ? Quant au t-shirt, il est une pièce par essence casual donc on le porte hors du pantalon.

Cependant, dans la vie d'un homme élégant, vient un jour l'irrésistible envie de rentrer notre t-shirt/pull dans notre pantalon. Personne ne sait pourquoi. Un peu comme quand on veut goûter le tofu pour la première fois. Personne ne sait vraiment pourquoi on a envie de faire ça. Et à la fin, certains y reviennent souvent quand d'autres ne veulent plus en entendre parler.

Comment la transgresser ?

Plusieurs manières :

Pour passer pour un acteur/réalisateur de la Nouvelle Vague...

Ce qui peut être cool... C'est un peu le cas de l'instagrammeur Jonathan James Turner.

Jonathan James Turner aime montrer son corps sculpté au moyen d'un t-shirt immaculé rentré dans son pantalon taille haute

Bon, personnellement je n'ai rien contre, je le fais de temps en temps, mais ça nous fait tout de même un look assez daté. Surtout quand on est coiffé old school et rasé au coupe-chou.

Comment y parvenir :

  1. Choisissez un pantalon taille haute, un peu ample et droit.
  2. Rentrez votre pull/t-shirt dans votre pantalon (bah oui).
  3. Portez une ceinture qui s'accorde avec l'ensemble (la technique de JJT d'une ceinture tressée très longue qui laisse pendre est intéressante pour ce look, je conseille !)

Juste parce que vous êtes cool

La technique du rentré partiel du pull permet de mettre en valeur la ceinture qui apporte un reflet supplémentaire. Au-delà de ça, les couleurs sont très belles. (Photographie de Jonathan Daniel Pryce du blog Garcon Jon)

On peut par exemple agrémenter le tout de sneakers simples ou de brogues noires un peu brillantes.

Facile quoi.

Bon, le bénéfice en terme de style n'est pas monstrueux mais comme peu de personnes le font, cela vous démarque joliment. Et pour pas cher en plus !

8. Ne pas porter plus de trois couleurs

Pourquoi c’est une règle ?

À l'époque de mon adolescence, si j'avais été épileptique, il est fort possible que je ne me sois jamais remis de quelques-unes de mes tenues (comme celle que j'ai pu vous confier plus haut). On aurait dit que je prenais mon inspiration dans les lookbooks Desigual.

Et puis, j'ai appris.

La règle des trois couleurs est une bonne règle quand on débute. Elle vous évite de ressembler à un clown. Ce qui est plutôt bien quand on veut mener une existence paisible.

Mais à présent, vous êtes plus aguerri et il est temps de dépasser cette règle et de rencontrer André Churchwell, un docteur américain qu’on voudrait tous avoir pour grand-père.

« Les règles vestimentaires sont comme mon ex-femme : elles sont d’un chiant ! » Docteur André Churchwell. Photographié par Rose Callahan (@rcallahan sur Instagram), co-auteure de I AM DANDY and WE ARE DANDY

Il y a du marron, du orange, du jaune, du violet, du bleu marine. Ça fait déjà cinq.

Comment la transgresser ?

Ceux qui composent des tenues réussies pleines de couleurs sont comme de grands cuisiniers : ils savent quels ingrédients se répondent et savent à l'inverse ceux qui tranchent et font l'originalité du plat. Dans notre cas, il s'agit de voir quelles couleurs se font écho.

Voilà comment je lis la tenue : le marron foncé du chapeau discute avec le rouille du gilet qui flirte avec le jaune des carreaux du costume qui souligne le jaune plus vif de la pochette.

Du grand art !

Et de la même manière : l'aubergine du costume se mue en un marine de la cravate et finit en bleu ciel de la pochette.

Il s'agit de se faire confiance. De voir quelles couleurs s'enrichissent mutuellement.

Mais je n'ai qu'une chose à vous dire réellement : essayez !

Faites d'abord simple :

  1. Composez la base de votre tenue (haut, bas, chaussures) avec trois couleurs qui vont bien ensemble. Vous savez lesquels utiliser.
  2. Agrémentez d'accessoires de couleurs différentes mais qui font écho à la base de votre tenue.

Luca Rubinacci est connu pour ses mises colorées inimitables. Il faut beaucoup d'assurance pour arriver à cela.

Le mot de la fin...

Au début, on répétait à Fosbury qu’il ne réussirait jamais s'il ne suivait pas les règles. Mais il a tenu tête.

Persévérez dans votre envie d'être élégant et différent ! L'amusement doit être au cœur de cette entreprise ! Il faut d'abord s'habiller pour soi, parce qu'on souhaite se plaire ou tout simplement être bien dans ce qu'on porte.

Pour cela, la mode masculine est truffée de règles qui vous aideront à vous habiller de belle manière sans faire de faux pas. Seulement un beau jour, on veut emprunter un chemin plus personnel, on veut explorer ce que notre propre créativité peut nous offrir. Alors que faire ?

Transgresser.

Edouard VII après un repas trop copieux aurait déboutonné le dernier bouton de son gilet, que l'on portait alors toujours fermé entièrement. Le même encore qui, marchant dehors dans la boue, aurait retroussé ses bas de pantalon. La transgression, selon moi, est valable quand elle est soit esthétique, soit pratique.

Alors oui, cela demande de faire preuve d'un peu d'audace, parce que les gens généralement jugent sur les apparences. Mais pourquoi cela devrait-il nous arrêter ?

Si vous transgressez parfois les règles, vous n'êtes pas à l'abri de donner plus de personnalité à votre style. Voire de le réinventer.

À vous de jouer !

 

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