Nos nouveautés : jean bleach et sweatshirt, vintages avant de l’être
Ce lancement fera date dans l'histoire de BonneGueule, car nous avons dû effectuer le shooting et gérer la production en plein confinement.
Michel vous présente nos deux nouveautés à l'esprit vintage :
- Notre jean bleach, avec une coupe droite inédite
- Notre sweatshirt navy, dont vous allez adorer la texture
Le tout, confiné chez lui sans avoir les vêtements. Avec, pour seules armes, une série de photos et d'interminables notes issues de ses appels visio avec notre équipe produit.
Et voilà le travail !
Benoît
Notre jean bleach repensé, façon vintage
Dans notre aventure, ce jean est une première.
Son denim en est une, sa coupe en est une, et son histoire est tout aussi inédite.
Je l'ai compris en voyant Julien, à travers les pixels de mon écran, laisser ces mots s'échapper :
"Il est mortel ce jean !" - Julien Cette phrase est une première également.
D'ordinaire, notre chef de collection a pourtant un propos calme et mesuré.
Alors, d'où lui est venue cette exclamation de fierté ?
1 - Un denim qui a du grain
A l'origine, cette toile n'avait rien de bleach.
Tout commence il y a deux ans.
Benoît et l'équipe produit esquissent un projet ambitieux : une collection capsule d'anniversaire.
Pour marquer les 5 ans de la marque BonneGueule, ils voient les choses en grand. Avec, entre autres, la volonté de réaliser un jean brut dont le denim serait si séduisant qu'il ferait même pâlir notre incontournable Kurabo.
Le prototype répond bien à ce cahier des charges : une toile indigo Toile 100% coton dont nous avons creusé l'origine malgré les difficultés de la traçabilité des fibres : 57% proviennent des USA, d'Australie et du Brésil, tandis que 43% proviennent de Grèce. au grain encore plus profond, épaisse et lourde de 14 oz.
C'est le fruit de notre première collaboration avec le tisserand Japonais Nihon Menpu. Un grand nom avec lequel nous souhaitions travailler depuis un certain temps.
C'est un des rares tisserands restants à Okayama, l'eldorado des denims japonais, qui ne recourent pas à la production en masse.
Résultat : des toiles au grain particulièrement authentique et un relief parfaitement imparfait, obtenus par la rigueur et la patience qu'implique l'utilisation des machines à tisser selvedge.
Seulement voilà : les aléas de la conception nous empêchent de réunir assez de produits pour une capsule d'anniversaire.
Notre pépite rare ne trouve pas place dans nos autres lancements, et devient un joker que Julien gardera dans sa manche.
Un jour, il en fera quelque chose. Il en est certain.
2 - Un délavage clés en main
Pour faire honneur à l'esthétique retro de cette collection, Benoît et l'équipe produit imaginaient un second jean bleach pour notre offre. Plus délavé, plus clair et plus nostalgique de ses ancêtres qui ont tant brillé dans les années 80.
En somme, un jean vintage avant de l'être qui assouvirait notre tentation d'obtenir en un claquement de doigts le résultat d'années de lavages en machine.
Fidèle à nos exigences, ils ne voulaient surtout pas chuter dans l'évidence d'une toile molle et plate, sans tenue ni texture.
Or :
- A ce niveau de délavage, la plupart des denim n'ont pas mieux à offrir.
- La méthode à l'ozone, que nous préférons habituellement pour sa faible consommation d'eau, trouve ici sa limite.
"Quand tu pars d'un denim brut, dans un indigo foncé, le délavage à l'ozone n'est pas assez puissant pour obtenir une toile si claire." - Julien
Candiani, l'un de nos fournisseurs italiens, nous a confirmé la règle en s'avouant vaincu.
Nous voilà donc au point mort, sans étoffe qui réponde à nos aspirations.
Julien pense alors à son joker.
"Et si on délavait notre denim de Nihon Menpu ?" - Julien
L'idée est expérimentale. Lui et Benoît sont d'ailleurs les seuls à y croire.
Ils demandent donc à notre atelier portugais habituel, alors sceptique, de tenter un délavage classique.
Nécessaire à l'obtention d'une teinte si claire, nous avons procédé à un délavage classique.
Et parce qu'on ne vous cache rien, voici comment se déroule un délavage classique :
- Lavage Stonewash : le tissu est lavé en tambour pendant 15 minutes à 45 degrés avec des pierres de ponces.
- Ponçage manuel : avec une autre pierre de ponces, on accentue par si, on uniformise par là. Bref, on perfectionne.
- Lavage bleach : un dernier bain éclaircissant de 15 minutes à 45 degrés, avec une dose limitée de chlore.
Chez notre fabricant, cette méthode reste la plus respectueuse de l'humain et de l'environnement possible :
- Pas de sablage Technique réputée dangereuse pour les employés.
- 40% de l'eau est réutilisée Les 60% restants, comme chez la plupart des fabricants, sont retraités et rendus à mère nature.
Le mot de Benoit
Bon, je vais faire simple : cette toile de jean est tout simplement magnifique.
Je n'étais pas le plus emballé à l'idée de "washer" une si jolie toile, mais ça ne l'a rendu que plus belle.
Ce que j'aime chez Nihon Menpu, c'est qu'ils sont restés très fétichistes sur les denims avec beaucoup de grains, "à l'anciene", sans jamais vraiment céder au "mass market" en assagissant leurs toiles.
Si vous regardez bien les photos de la toile en gros plan, vous verrez qu'il y a de très légères stries horizontales, malgré le délavage.
Pour moi, c'est LE détail que j'adore, et qui exprime pleinement tous les "arômes" de cette toile.
La manière dont l'indigo s'est délavé entre les stries, la nouvelle main de ce tissu, la variété incroyable de ces nuances d'indigo, etc, c'est juste splendide !
Cet effet-là ne peut être obtenu que sur de vieux métiers à tisser très anciens, où les vibrations et la tension de la toile donnent ce grain unique.
La difficulté, pour des fournisseurs comme Nihon Mempu, est de :
- garder un stock de pièces de rechange, qui ne sont plus fabriquées depuis belle lurette, et prier pour en avoir besoin le moins possible
- recruter des ouvriers très spécialisés dans ce genre de machines, qui ont une longue expérience, et qui maîtrisent tous les réglages propres à ces métiers à tisser
Vous aurez donc sur vos jambes une toile avec une belle histoire, où la passion de quelques illuminés japonais les ont poussé à créer une toile la plus "authentique" Je n'aime pas ce mot habituellement, mais là je vois vraiment pas lequel pourrait mieux décrire ma pensée en ce qui concerne cette toile ! possible, quand bien même il est nécessaire d'avoir une maintenance importante pour ces précieux métiers à tisser d'un autre âge.
Bref, c'est une grande fierté de proposer ce jean avec cette toile délavée, car les plus connaisseurs le savent : trouver un jean délavé dans une toile japonaise très haut de gamme, soit ça coûte 250 € minimum, soit c'est introuvable.
Voici le résultat :
- De loin, la teinte parait unie.
- Quand on s'en approche, on en prend plein les yeux.
Les espérances de l'équipe produit sont atteintes.
La toile, épaisse et lourde, ne se laisse pas ramollir par l'intensité du délavage et trouve ainsi l'équilibre entre tenue et souplesse.
Note de Benoit : les fameuses stries horizontales, toutes légères, dont je parlais sont visibles sur le tibia ici.
Le grain, particulièrement riche en relief, transparait parfaitement à la sortie.
C'est un succès. A l'atelier, nos partenaires sont bluffés.
Notre nouveau denim bleach est trouvé.
3 - Une coupe droite, décontraction assumée
Donner une esthétique vintage à un jean, sans lui offrir une coupe digne de ce nom ? Impossible. L'une ne va pas sans l'autre.
La coupe, c'est l'élément qui donne toute son aura aux jeans iconiques qui ont traversé les décennies, de la rue au cinéma.
Et si vous vous posez la question : Oui, je parle bien de l'authentique Levi's 501.
Marlon Brando dans le film "The Wild One" tourné en 1953. (Crédit : Alain Benainous/Gamma-Rapho via Getty Images).
Chers lecteurs, j'ai donc l'honneur de vous présenter le premier jean à coupe droite de l'histoire de BonneGueule.
Quand je vous disais que nous étions dans l'inédit.
Dans nos bureaux comme parmi vous, cette coupe est très attendue.
Nous ne comptons plus les messages qui nous la demandent, ni le nombre de fois où nous avons cuisiné l'équipe produit pour la voir naitre un jour.
Et cet engouement ne peut que se comprendre :
- Son style plus affirmé débouche sur des tenues plus avancées.
- Son tombé naturel Vous comprenez mieux l'intérêt d'une toile brute initialement épaisse, qui une fois délavée aboutit au juste niveau de souplesse, ni trop molle, ni trop raide ? et décontracté confère une nonchalance plutôt appréciée.
- Elle laisse de l'espace et du confort pour vos cuisses et mollets.
Pour le plus grand bien de cette pièce, nos prières ont été entendues.
Un mot sur la coupe :
Si c'est la première fois que vous empruntez cette voie, comme toujours, nous vous accompagnons pas à pas.
Pas de quoi fouetter une toile : prenez votre taille habituelle et appréciez son confort.
En bonus, deux conseils vous faciliteront la vie :
- Ne downsizez pas votre jean dans l'espoir de le rendre slim. Cette magie noire ne fonctionnera pas.
- Quand vous le ferez raccourcir Même longueur de jambe que pour nos autres jeans, que vous pourrez retoucher à votre mesure., sachez que le bas sera légèrement plus large après la retouche.
Pour une taille 31, le bas est de 19,7 cm.
4 - Nos inspirations pour bien le porter
Comme un acteur
Brogues BonneGueule, lunettes Salt Optics, t-shirt Velva Sheen.
Après James Dean et Marlon Brando, à votre tour de porter votre jean bleach avec un tee-shirt blanc.
Entre icônes du vestiaire masculin, ces deux pièces se comprendront.
Etant toutes les deux claires et lumineuses, leurs association en est d'autant plus harmonieuse.
Aux pieds, une paire de sneakers blanches en toile serait trop attendue. Surprenez donc plutôt avec une paire de brogues, élégantes et polyvalentes.
Et puisque cet ensemble a sublimé quelques stars avant vous, jouez le jeu jusqu'au bout avec une paire de lunettes et un brin de flegme.
Comme un acteur frileux
Si la brise devient rude, enveloppez-vous d'une touche de couleur printanière.
Une surchemise bien texturée fera parfaitement l'affaire.
Comme un étudiant américain
Hoodie et veste BonneGueule, sneakers Vans, casquette Norse Projects.
Agrémentez l'aisance de votre jean avec le doux confort d'un hoodie.
Musclez le tout avec un jeu de textures indigo. Une veste en denim brut, par exemple.
Enfin, ajoutez une dernière dose de cool, avec une casquette qui mettra de la couleur.
Si vous n'êtes pas capitaine d'une équipe de football à Harvard, cette tenue reste d'actualité pour un apéro en visio.
Comme un dimanche
Pour une journée de repos casanier, faites simple : un jean ciel et un sweatshirt bleu marine, ça fonctionnera toujours.
Notre sweatshirt repensé, façon rétro
Le sweat shirt navy est un classique du vestiaire.
Un vêtement simple et multitâches pour les fraicheurs mi-saison, les besoins de confort, ou la simple envie de mettre du cool dans votre tenue.
Simple ne voulant pas dire ordinaire, nous voulions qu'il face la différence tout en gardant son essence.
Une pièce facile, à enfiler sans réfléchir, incarnant l'âme vintage de notre capsule.
Comment vous procurer ces nouvelles pièces ?
Retrouvez nos nouveautés sur notre e-shop.
À très vite,
Benoît
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