Dossier : Comment les meilleurs construisent et font évoluer leur style ?

10 min

Dossier : Comment les meilleurs construisent et font évoluer leur style ?

10 min
Publié le : 20 janvier 2016Mis à jour le : 14 mars 2017

La capacité de certaines personnes à porter des vêtements archi basiques tout en ayant du style est impressionnante.

Prenez le type quʼon a tous dans notre entourage. Disons que son physique de base aide un peu, mais pas plus quʼun autre : il est plutôt grand, plutôt beau gosse, mais rien dʼextraordinaire non plus.

Il porte trois cent soixante-cinq jours par an le même t-shirt blanc à col bateau sous la même chemise en chambray, avec le même jean brut un peu passé sur des bottines fatiguées.

Mais alors, pourquoi ça marche ?

luca chemise chambray

Exemple pris tout à fait au hasard.

L'équilibre pour trouver son style

Cʼest le propre des gens qui ont du style : cette capacité à porter, semble-t-il, tout et nʼimporte quoi avec un naturel confondant. 

Le genre de type que l'on croise dans la rue, qui accroche l'œil un peu exercé avec un commentaire envieux : «Jolies boots !»

street style homme style débraillé

Ces gens-là se divisent en deux catégories :

  • Ceux qui savent exactement ce qui leur va, pour qui cʼest le fruit dʼun effort calculé, dʼerreurs et dʼexpérimentations,
  • Ceux qui le font inconsciemment, tombés un jour sur une pièce qui leur allait à merveille et qui la traînent des années, jusquʼà ce que mort sʼensuive.

Mieux vaut rejoindre la première catégorie, comme ça au moins, on est sûr de savoir où on mène sa barque.

Qu'est ce que le style ?

Le style dʼune tenue est, la plupart du temps, synonyme dʼéquilibre entre les pièces afin dʼatteindre un état dʼesprit où chaque élément, simple, répond à un autre de manière subtile et raffinée, sans faire de vagues inutiles.

Tout est dans la façon de gérer les contrastes de coupes, de matières et de couleurs. Superposer deux ou trois pièces fortes sans ressembler à un arlequin, porter juste assez dʼaccessoires pour avoir lʼair dʼun rockeur et non dʼun portemanteau de salon de coiffure.

Lʼun des maîtres dans cet art est Johnny Depp, sans conteste un des acteurs les plus stylés de sa génération.

Le seul, en tout cas, à avoir un style aussi unique, à base de lunettes Dita rondes à verres polarisés, de chapeaux Borsalino et de costumes de mafieux des années trente, avec des foulards et des colliers noués un peu nʼimporte où et nʼimporte comment... en apparence.

johnny depp costume rayé

Comme la métamorphose récente de Justin Timberlake pour Suit & Tie, vous pouvez observer, sʼil vous arrive dʼéplucher ses looks au long des années, à quel point il a évolué. Ado attardé aux cheveux permanentés, portant des costumes en jean il y a une quinzaine d'années, il est devenu l'homme ultra smart quʼon connaît aujourdʼhui.

Dans un genre plus discret, le musicien John Mayer est connu pour se rendre une fois par an au Japon et suivre, pour une semaine, les enseignements dʼHiroki Nakamura, créateur de la marque Visvim chez qui il sʼhabille quasi exclusivement. Il a été converti par Eric Clapton, et de plus en plus de personnalités suivent leur sillage.

John Mayer Visvim

Visvim est une marque dont lʼADN est lʼessence même de cet esprit japonais de lʼéquilibre : un mix subtil dʼinfluences bien digérées, entre les tenues des fermiers de lʼère Tokugawa et les uniformes Americana de la conquête de lʼOuest (notamment sur la dernière collection).

Maîtriser les katas de la mode, un long apprentissage

On peut penser la mode comme une forme dʼart martial, où on ne peut arriver au sommet - toujours provisoirement - quʼen ayant appris et désappris toutes les techniques nécessaires pour le gravir.

Le meilleur exemple, dans les arts martiaux, est Masutatsu Oyama. À coté de lui, Chuck Norris passerait pour un gentil boy-scout...

Qui était Masutatsu Oyama ?

Masutatsu Oyama, le fondateur de lʼécole du Kyokushinkai ̶ « lʼécole de la Vérité Ultime » ̶ et lʼun des plus grands karatékas de la seconde moitié du XXème siècle.

Il commença comme simple immigré coréen ̶ un zainichi - méprisé et considéré au mieux comme un membre pouilleux dʼune sous-race.

Il se mit en tête de défier un par un tous les karatékas du Japon, jusquʼau dernier.

Son but ? Leur prouver quʼil était meilleur quʼeux, et que la culture de son pays valait au moins celle de celui du Soleil Levant, y compris jusque dans un art faisant partie de la fierté nationale.

Pour cela, il commença par ingérer en dojo toutes les formes traditionnelles de judo et de karaté jusquʼà y passer maître. Mais ce nʼétait pas suffisant.

La solution ? Oublier tout ce que l'on sait

Il se tourna alors vers des formes anciennes du hyunmudo, lʼart martial traditionnel coréen, fondé sur la connaissance interne de lʼanatomie du corps humain et de la maîtrise du ki, lʼénergie spirituelle qui sʼen dégage.

Toujours insuffisant.

Il sʼexila donc au sommet dʼune montagne et là, pendant trois ans, il entreprit de désapprendre tout ce quʼil avait appris en combat réel, en revenant à une forme de lutte beaucoup plus brutale et primitive : son corps contre la nature. Sʼentraînant contre des troncs dʼarbres, grimpant des falaises gelées à mains nues, méditant en sarrau (blouse à manches, ndlr) par moins dix degrés dans la neige.

Quand il redescendit de sa montagne, il sʼembarqua clandestinement jusquʼau Japon et défia un par un, méthodiquement, tous les plus illustres représentants de toutes les écoles de karaté. Jusquʼau dernier.

L'échelle du style masculin

Les hommes que vous croisez dans la rue pour lesquels vous vous dîtes instinctivement "quel style !" ont suivi ce même processus initiatique (les ascensions montagneuses en jupe traditionnelle en moins).

  • Ils ont commencé par acquérir les bases communes de la mode : morphologies, coupes, couleurs associées au teint, matières...
  • Puis lʼéquilibre entre les différentes pièces : quʼest-ce qui peut être porté avec quoi et, plus difficilement, avec quoi dʼautre ?
  • Enfin, ils ont remis en question tout ce quʼils avaient appris, afin de passer par-dessus ces codes bien établis pour créer un “style” fort : une attitude générale, plus quʼun look, qui les définit et les précède.

Cʼest à ce moment-là que vous réalisez quʼil existe certaines règles pour apprendre à sʼhabiller qui, passé un certain stade, ne veulent plus rien dire !

Steve Jobs style

Autre possibilité : garder une tenue basique toute sa vie, fonder Apple, devenir une légende, être admiré pour sa tenue basique. #Win

Si on voulait schématiser une ascension stylistique, ce pourrait donc être de cette façon :

  • Novice : perdu dans la jungle du prêt-à-porter, souvent conseillé par des personnes qui ne le devraient pas.
  • Aspirant : maîtrise des couleurs neutres dans une tenue (bleu clair ou marine, marron, gris clair et anthracite, blanc) ; savoir choisir les vêtements à peu près à sa taille ; reconnaître un bon jean ; commencer à sʼorienter vers des achats en pensant "qualité" plus que "quantité".
  • Cadet : maîtrise de couleurs plus avancées (bordeaux, bleu nuit, bleu pétrole, lie-de-vin, cognac, etc.) ; reconnaître immédiatement ce qui est à sa taille et ce qui ne lʼest pas ; nʼacheter plus que des pièces qui lui vont parfaitement, tant en termes de couleurs que de coupe.
  • Padawan : mixer matières (chambray et toile waxée par exemple) ; coupes (tee-shirt destructuré sur un sweatpant à la fourche basse et un cardigan col châle long, par exemple) ; couleurs (faire des camaïeux subtils comme gris souris, chiné, anthracite et bleu pétrole) ; reconnaître les spécificités dʼun créateur et, par conséquent, savoir exactement vers qui se tourner quand on cherche un type particulier.
  • Maître Yoda : Hiroki Nakamura, créateur de Visvim ; Jona, tête pensante dʼInAisce ; Stefano Pilati, ex-designer de Saint Laurent ; Gianni Agnelli, principal actionnaire de Fiat et maître incontesté de lʼélégance italienne pendant quatre décennies ; Doug Bihlmaier, le boss de Ralph Lauren Vintage...

Tous ces personnages ont un style unique et complètement personnel, fruits dʼannées dʼaffinement vestimentaire et artistique, complètement différents et pourtant maîtres en leur demeure.

Et ensuite, comment faire progresser son style ?

Au bout dʼun moment, vous vous apercevrez que vous connaissez tout sur un aspect donné de la mode comme le jean ou le costume, par exemple.

Deux cas de figure :

  • Soit vous passez au stade supérieur parce que vous voulez vous construire un style puissant et personnel,
  • Soit vous vous intéressez à un autre domaine (élocution, cheveux, histoire de la mode, voire une toute autre passion comme les poteries de lʼHimalaya) parce que mission done. Cʼest aussi une bonne option, qui indique que vous êtes convenablement habillé et que vous nʼavez pas besoin de plus.

Mais si vous voulez passer au stade supérieur, prenez cinq minutes. Asseyez-vous et réfléchissez sur vous-mêmes.

réflexion

Parce que quand on en arrive à se poser ces questions, on nʼest plus simplement “bien habillé”, ni même “Padawan”, mais plutôt à un stade où le vêtement sʼintègre dans un tout qui est vous, dans une attitude face à la vie, une manière de réfléchir et de concevoir lʼexistence.

Bref, le vêtement est devenu lʼextension la plus visible de votre personnalité. Socrate disait “Plus jʼapprends, et plus je me rends compte de lʼétendue de mon ignorance”. Lao-Tseu disait “Plus je sais, et moins je comprends”.

En somme, si vous commencez à considérer dʼun bon œil un pantalon de Lumen Et Umbra ou un manteau Lad Musician - ou tout autre designer ultra pointu et particulier - alors il est temps de se poser la question de porter vos découvertes au stade ultime, ou de vous intéresser à autre chose...

Carol Christian Poell

On commence rarement son parcours stylistique par CCP, mais on peut finir par y aboutir...

Tableau des maîtres Jedi du style masculin

Le style ne cherche pas systématiquement le consensus : encore une fois, il devient une extension de votre personnalité.

Rester curieux et ouvert à tout permet de trouver de l'inspiration, parfois même là où on ne pensait jamais la trouver.

Nous terminerons donc cet article par un petit florilège d'hommes bien stylés, dans une manière qui leur est propre.

Au-delà de ce qu'ils dégagent, regardez la cohérence de leurs tenues et dans quelle mesure chacune des pièces répond aux autres.

Douglas Bihlmaier

Fin dʼaprès-midi, sortie du défilé Chanel. Vestes aux crans coupés au bistouri, talons interminables et lunettes de soleil envahissantes.

Clochard dʼun petit mètre soixante-dix qui tète une cigarette, les yeux ailleurs sous lʼombre dʼune casquette rapiécée.

Ce nʼest pas un clochard mais Doug Bihlmaier, officiellement directeur de Ralph Lauren Vintage, à lʼorigine de RRL, la ligne RL directement inspirée du Far West.

douglas bihlmaier style

Signes particuliers : répond rarement aux interviews, se laisse encore moins prendre en photo ; possède une garde-robe composée presque exclusivement de pièces dʼoccasion, récupérées en fripes, dans des vide-greniers ou des musées - certaines ont presque deux siècles - et ravaudées de toute part pour leur donner une seconde vie, une seconde identité.

Le style de Bihlmaier parle pour lui-même et son métier :

  • Pantalons larges de grosse toile ou de laine sergée,
  • Chandails épais superposés les uns sur les autres,
  • Chemises en jean délavé,
  • Besaces en cuir et en toile rapetassée,
  • Casquettes de lʼarmée confédérée tombant en morceaux sur une barbe hirsute, et des yeux brillants derrière des lunettes rondes dʼintellectuel de la Ivy League.

Il pourrait aussi bien avoir pris une machine à remonter le temps pour sʼextirper dʼun champ de bataille de la guerre de Sécession.

Douglas Bihlmaier style vintage

Le style Americana dans toute sa splendeur, et pourtant, shibui à lʼextrême : mesuré, calculé, simple et relativement discret.

Il est lʼincarnation du Tatterdemalion, cet archétype mythique du vagabond du Far West en haillons, toujours entre la paille dʼun wagon à bestiaux en route vers lʼOuest et la selle calleuse du Pony Express.

Takahiro Miyashita

Lʼincarnation ambulante de lʼesthétique japonaise yūgen qui est, comme la plupart des concepts shintos, intraduisible de façon exacte en langage occidental.

Takahiro Miyashita style

Yūgen se réfère à quelque chose dʼaussi profond que mystérieux, au-delà des mots mais pourtant bien inscrit dans notre réalité : lʼineffable beauté qui ne peut être quʼévoquée, et non décrite.

Quelque chose que définit ainsi Zeami Motokiyo, un esthète et dramaturge du début de lʼère Muromachi (XVe siècle):

Yūgen est la vision du soleil sʼabîmant derrière une colline en fleurs.

Lʼaventure dans une forêt profonde sans songer au retour.

La contemplation sur un rivage dʼun bateau sʼévanouissant derrière les îles au large.

Lʼessor dʼune volée dʼoies sauvages au sein des nuages.

Et, aussi, lʼombre ténue des bambous sur les bambous.

De nombreuses marques japonaises sont créées en se basant sur ce concept, à commencer par A Bathing Ape (BAPE - dont la première enseigne sʼappelait Nowhere, dans une rue déserte du quartier dʼHarajuku, à Tokyo) ou The Soloist, la marque en propre de Miyashita, construite à partir de ses propres designs et de ses humeurs vestimentaires quotidiennes très particulières...

the soloist lookbook

Tenues faites de coupes asymétriques, de modifications uniques de pièces classiques (tailler un jean en nid dʼabeille, ou porter des filets à courses - oui, les cabas de grand-mère - comme guêtres).

Nick Wooster

SI vous prêtez un peu attention au monde du street style, Nick Wooster y est omniprésent, au point que cela lui a valu une légion de haters qui le considèrent vaguement comme un équivalent de Kim Kardashian pour la mode masculine.

Nick Wooster look

Patron du département homme des mythiques magasins new-yorkais Bergdorf Goodman, il est invité à tous les défilés masculins de la planète et se fait remarquer par son look absolument unique.

Réminiscence à la fois :

  • Des couloirs de Sandhurst, lʼacadémie des officiers britanniques, par sa coupe de cheveux et sa moustache improbable,
  • Des uniformes des G.I. de la seconde Guerre Mondiale pour ses chemises à épaulettes et ses cravates rentrées dans la boutonnière (souvent de la même teinte que la chemise),
  • Des grandes boutiques de Savile Row pour ses costumes impeccablement coupés,
  • Le tout allié à des bras musculeux couverts de tatouages dans le style Irezumi.

Nick wooster derby jaune

Wooster est également connu pour porter des imprimés ou des pièces aventureuses absolument sans complexe : une paire de derby jaune canari avec un costume noir, ou encore un short brodé avec un blazer et des pantoufles léopard.

Et le mieux dans tout ça, cʼest quʼil arrive à avoir lʼair parfaitement badass quel que soit lʼaccoutrement.

Nick Wooster Pitti 88

Stefano Pilati

Dans l'une des interviews les plus passionnantes données à VICE Magazine en 2008, intitulée La Mort de lʼElégance, Stefano Pilati, alors à la tête de Saint Laurent, explique avec son franc-parler habituel son rapport à la mode et au style, notamment en ces termes :

Mon idée de lʼélégance, et cela vaut pour les femmes ainsi que pour les hommes, est quʼune personne devient élégante lorsquʼelle montre quʼelle connaît bien ce qui lui sied, lorsquʼelle fait transparaître un sens du naturel et de lʼestime de soi. Pas lorsquʼelle sʼhabille pour se montrer ou frimer.

Lʼélégance, cʼest vouloir donner une représentation optimiste de sa personne, quitte à se perdre dans la frivolité du style. Aujourdʼhui, tout le monde sʼen fout de vouloir être élégant ou chic. Si tu le fais, tu le fais pour toi-même, parce que cʼest ta façon dʼêtre.

Tu es sur le bon chemin quand tu ne te dis pas « ce truc est à la mode » et que tu ne tʼachètes pas des vêtements pour envoyer des messages précis. Si la mode est à la taille basse et que tu as un gros cul, eh bien, oublie les slims. Tu vas avoir lʼair ridicule. Tu devrais tʼhabiller en noir, clairement.

Le style de Pilati peut se résumer en quelques mots : intemporel, extrêmement marqué par une esthétique sartoriale.

Stefano Pilati style

  • Beaucoup de costumes américains de lʼaprès-guerre,
  • Palette de couleurs limitée (gris, brun, bleu) dans les vêtements dominants, avec souvent une touche de couleur vive pour rehausser le tout (il apparaît parfois avec un manteau orange),

stefano pilati

  • Coupes rétro, cintrées mais confortables, des pantalons à pinces bouffants, manteaux amples et longs aux épaulettes très marquées, etc.,
  • Matières nobles et “à lʼancienne” (cachemire, laine vierge, coton égyptien).

Hiroki Nakamura

Le créateur de Visvim correspond grosso modo à lʼidée quʼon se fait du baroudeur intemporel, sa marque est à son image.

hiroki nakamura-visvim

Un jour de 2008, il sʼest envolé pour lʼItalie afin d'apprendre lʼart de la chaussure auprès dʼun maître cordonnier ; la saison suivante en Laponie, chasser le renne et diversifier sa connaissance de la cordonnerie en étudiant les techniques de couture lapones.

Nakamura se distingue de la plupart de ses confrères par la variété de ses inspirations. Là où des maisons plus traditionnelles revisitent souvent les classiques de lʼélégance occidentale, Visvim rend ostensiblement hommage aux cultures navajos (Amérindiens de lʼUtah et Colorado), aux Sames du Nord de la Finlande ou aux classes ouvrières et agricoles du Japon médiéval.

Sans oublier de nombreuses matières françaises, comme la laine Arpin ou les tricots bretons.

hiroki-nakamura sherling

Son look est un mix subtil de ces influences. On y trouve des matières rustiques :

  • Denim, lin sauvage, bogolan (toile de coton grossier originaire du Mali), tussor (soie sauvage dʼInde),
  • Des coupes amples tirées du workwear traditionnel (quʼil soit japonais de lʼère Tokugawa ou américain de la conquête de lʼOuest),
  • Des couleurs simples (teintes naturelles, terre, gris, indigo) associées à des motifs et des pièces ethniques (colliers mapuches, ponchos péruviens, etc.).

visvim sneaker navajo

Ces choix reposent sur une seule idée shibui, au cœur de Visvim : oublier les techniques de manufacture moderne et concevoir des vêtements à lʼancienne, durables et intemporels (ce qui explique aussi les prix élevés de la marque).

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Vous l'aurez compris, le chemin du style est sans fin : rien n'est immuable, et l'inspiration est partout. Et vous, où vous situez-vous ? Quelles sont les figures qui vous inspirent ? Partagez vos expériences dans les commentaires 😉

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