Barker

Lors de notre visite en Northamptonshire (berceau historique de la chaussure anglaise) chez Barker, la première chose qui nous a marqué, c'est de voir le travail manuel des gens. Ce n'est qu'une fois dans l'atelier qu'on en prend conscience : pouvoir mettre des visages sur les gens qui fabriquent des chaussures, dont vous savez que vous allez les porter bientôt, c'est un sentiment difficile à expliquer.

Le saviez-vous ? Le nombre d'opérations nécessaires pour arriver à une chaussure cousue Goodyear finie dépasse les 200 ! Bien sûr, il y a les machines, mais la dextérité de l'ouvrier est d'une importance capitale. La machine ne fait pas tout, loin de là.

Un autre élément qui nous fait prendre conscience du rôle de l'ouvrier et de son expérience, c'est l'énorme enjeu de la sélection et du découpage des cuirs.

Chaque morceau de cuir doit être sélectionné pour éviter autant que possible les petites griffures, veines ou rides qui surviennent sur le cuir. Et dans l'atelier de Barker, on voit tout le travail des gens, scrutant minutieusement afin de tirer le meilleur de chaque peau, pour que vous ayez justement le moins de défauts possible.