J.M. Weston

Le savoir-faire de Weston est aujourd'hui encore indubitable. Il n'y a qu'à aller à la rencontre du produit pour le voir constater : double couture, cousu GoodYear, semelle sous gravure fermée clouée à la main, formes soignées... La technique chez Weston n'est pas en reste et c'est tout ce qu'on attend d'une chaussure à ce prix-là. Weston fabrique d'ailleurs toujours dans sa manufacture historique de Limoges et perpétue les techniques centenaires acquises au cours du temps, à l'instar de celle que Eugène Blanchard a rapporté des Etats-Unis, le cousu GoodYear. On attend également d'une paire de chaussure onéreuse une grande qualité de cuir. Et c'est le cas chez Weston. Bien sûr, celle-ci peut varier comme toujours avec les matières naturelles. Et il faut toujours être vigilant quant à celle-ci, même chez Weston. Il faut ajouter aussi que la marque possède sa propre tannerie à cuir végétal pour ses semelles, ce qui l'autorise à une plus grande rigueur dans le contrôle de la qualité. Du côté du chaussant, nous voyons un gros point positif dans la possibilité de choisir entre plusieurs largeurs pour un même modèle de chaussure. Cela permet de trouver une chaussure qui correspond fidèlement à la forme et largeur de son pied. C'est un précieux avantage concurrentiel par rapport à de nombreuses marques car cela garantit un meilleur confort pour le client et une plus grande durabilité. Mais c'est aussi un véritable poste de coût pour la marque qui doit avoir beaucoup de stock pour faire face à la demande disparate. Au tableau des points négatifs, disons que nous ne sommes pas vraiment férus de certains modèles farfelus qui viennent et s'en vont. Nos modèles préférés : bien sûr les mocassins 180 emblématiques, le demi-chasse et la bottine cambre.