Veste, veste et… veste : les pépites 100% workwear de la rédaction #61 – Michel
Lorsque nous sortirons, nous serons au cœur du printemps.
Je sais, cette information vous en bouche un coin.
Si j'en parle, c'est parce que stylistiquement parlant, c'est ma saison préférée. Celle où l'on dit adieu au diktat des pulls et manteaux, durant laquelle le climat nous autorise encore à porter plus qu'une simple combinaison bermuda/tee-shirt.
Le jour J, pour ma part, je me vois donc enfiler un chino vintage un peu ample, des mocassins qui dévoileront mes chevilles, un henley écru et une belle veste workwear.
Quelle veste ? J'hésite encore entre ces trois-là. Peut-être pourrez-vous m'aider, ou peut-être y trouverez-vous votre propre outerwear pour le jour de sortie.
Veste en denim selvedge - Taylor Stitch
Commençons par l'essentiel : une veste en denim brut.
Celle-ci a heurté ma sensibilité. Elle vient de chez Taylor Stitch.
D'abord, j'aime beaucoup son design. Notamment les poches en biais, la couture qui longe le boutonnage central en entonnoir, et la disposition des coutures contrastées.
Ensuite, c'est son denim brut qui a finit de me convaincre. Son grain est très beau, et sa teinte qui penche légèrement vers le vert lui donne juste ce qu'il faut de singularité.
Les boutons en cuivre, quant à eux, renforcent son charme workwear.
Ce denim, encore neuf et cartonné, ne me donne qu'une envie : l'assouplir en le malmenant sur mes épaules.
Un peu comme quand on voit une pâtisserie à la présentation soignée, encore intacte. On a hâte de planter sa cuillère dedans.
Veste workwear rayée - Jelado
Voici une prouesse de la marque japonaise Jelado, que j'ai découvert tout récemment sur l'e-shop Clutch Café.
Son fil est teint à l'indigo avant d'être tissé pour aboutir à ce qui me semble être un canvas très réussi. Si vous vous laissez porter par votre curiosité, vous distinguerez en deux clics et un zoom sur image ses nuances claires d'indigo qui le parsèment timidement.
Timidement, pour l'instant. Car après quelques ports et lavages, cette étoffe libérera un peu de sa teinture pour gagner en caractère. Vous le savez bien, c'est là la spécialité des fabricants japonais.
Un caractère souligné par ces fines rayures composées de pointillés blancs, dont j'apprécie particulièrement l'esthétique.
Ces détails minutieux la rendent assez unique et, couplés à la fabrication japonaise, font aussi grimper son tarif.
Rassurez-vous cependant, un bug fait afficher un cinq en trop sur ce dernier. Une fois le panier validé, on retombe bel et bien sur ses pieds avec un prix à trois chiffres.
Veste workwear olive - Bleu de Paname
Pour finir, et pour les jours où je ferai une overdose d'indigo, une alternative olive de chez Bleu de Paname.
Tandis que sa couleur affiche une connotation militaire, ses poches font penser aux anciennes vestes de peintres tant prisées dans les friperies. Une rencontre entre deux univers qui me plait bien.
Son sergé de coton est beau, fluide, et s'inscrit parfaitement dans l'esprit de la pièce.
Quant aux boutons en bois, leur teinte marron s'intègre à l'ensemble avec justesse et harmonie. Je trouve aussi leur texture granuleuse très réussie.
Comme une bonne partie du vestiaire Bleu de Paname, cette veste est fabriquée en France.
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