Revue des marques #3 : savoir-faire français, cousu norvégien et cuir du futur

12 min

Revue des marques #3 : savoir-faire français, cousu norvégien et cuir du futur

12 min
Publié le : 14 avril 2017Mis à jour le : 27 septembre 2017

On se retrouve pour un nouveau numéro de la Revue des marques, rubrique dans laquelle quelques membres de l'équipe vous présentent régulièrement leurs coups de coeur, leurs envies et leurs inspirations.

Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous exposer les derniers trips stylistiques de Clémence, Nicolò, Pierre et Paul. Ensemble, on va parler chemise, maillot de bain, bagagerie, parfum... toujours avec une bonne dose de conseils.

Quoi ? Ce sont plutôt les envies de Luca ou les désirs de Jason qui vous intéressent ? Patience... Je vous promets d'en parler dans un prochain épisode !

Pour l'heure, on embarque pour ce troisième volet. Chaud devant !

Sommaire de la revue des marques

    • Clémence : senteurs printanières
    • Nicolò : du workwear traditionnel facile à porter
    • Inspirations nippones du côté de chez Pierre
    • Paul et ses envies d'été
  • Les achats de l'équipe
    • Chapeau bas pour Clémence
    • Nicolò : de la chukka tout-terrain et de la chemise jap' made in France
    • Pierre : coup d'oeil sur un coup de coeur
    • Paul : 48h chrono
  • Le grain de folie
    • Clémence vide son sac
    • Nicolò et son bomber suédé Loro Piana lavable en machine
    • Pierre, grand amoureux du luxe made in China
    • Paul : à la bonne heure

Dans le radar de...

Il fait beau. Il fait doux. Vous profitez du week-end pour flâner dans les rues de votre ville. Paisibles, vous arpentez les allées quand soudain, vous flashez instantanément sur une pièce prisonnière d'une vitrine.

Vous ne l'achetez pas forcément, mais elle restera à coup sûr dans un coin de votre tête pendant quelques jours...

Rassurez-vous, vous n'êtes pas seuls ! Ici, on vous parle de ces articles qui, le temps d'un instant, ont fait battre nos coeurs un peu plus fort.

Clémence : senteurs printanières

Très sensible à l’univers du parfum, je suis également curieuse et adore découvrir de nouvelles fragrances en accord avec mes goûts. Dans cette optique, je me suis rendue à la boutique Nose ?Spécialisée dans les marques de niche, Nose propose un “diagnostic parfum” et vous aide à le choisir en fonction de ceux que vous appréciez déjà. pour découvrir de nouvelles senteurs à base de rose et d’iris.

Immédiatement, j’ai eu un coup de cœur pour le « Silver Iris » de la marque Atelier Cologne. Pour info, et comme son nom l'indique, il s'agit d'une Maison entièrement dédiée à la cologne ?Eau fraîche et légère, inventée au XVIIIème siècle par l'italien Jean Marie Farina. et qui promet des parfums rares, précieux et inattendus.

C’est justement ce qui m’a séduite lorsque j’ai humé celui-ci : un jus déstabilisant où dansent des arômes d'iris, de mandarine, de violette, de cassis ou encore de patchouli. Bref, une association audacieuse qui fonctionne très bien !

J’ai apprécié l’évolution de cette cologne absolue ?Il s'agit d'une nouvelle famille créée par la Maison et concentrée à 18%. Seuls les parfums les plus purs (extraits ou élixirs) sont plus concentrés et dépassent la barre des 20%. sur ma peau.

parfum silver iris

Le flacon de 200ml est vendu en coffret avec un vaporisateur de voyage de 30ml.

Personnellement, j’aime changer de parfum régulièrement et l'associer à ma tenue du jour (ne me demandez pas comment je fais mon choix, c'est avant tout une question de feeling). Pour moi, une fragrance est aussi essentielle qu'un bon basique. Par exemple, je porterais celui-ci sur une tenue minimaliste et élégante.

Mixte, il irait tout aussi bien au cou d'un homme pour accompagner une légère chemise en lin. Idéal pour une douce soirée d'été...

Grande amatrice de cuir, j'ai également été séduite par l'écrin personnalisable qui habille le petit vaporisateur de voyage offert.

parfum silver iris écrin cuir

Vous avez compris l'idée : pour moi, porter ce parfum est tout aussi agréable qu'arborer une belle veste de créateur provenant d'une marque confidentielle.

Nicolò : du workwear traditionnel facile à porter

Je ne m'en suis jamais caché : vous, la communauté, êtes l'une de mes plus grandes sources de découvertes !

Il arrive parfois qu'un lecteur me demande mon avis sur une marque ou une pièce, et que je me retrouve tout aussi attiré que lui par un concept, un design, une matière...

Hier, l'un d'eux ?Merci Valentin ;) nous a justement contacté sur Facebook pour nous suggérer la marque Old Town.

C'est vraisemblablement un petit atelier qui se spécialise dans du vêtement 100% workwear, assez traditionnel dans l'inspiration, mais dont une bonne partie est très facilement portable au quotidien.

Petit plus : la marque vend presque tous ses modèles en made to order, c'est-à-dire sur commande.

Bien que ce ne soit pas de la mesure, vous pourrez la personnaliser à votre guise en choisissant le col, les boutons, la doublure et surtout le tissu (dont la plupart sont anglais).

medway old town flanelle bleue

La Medway dans une belle flanelle bleue. Parfaite pour la mi-saison !

J'ai particulièrement craqué pour cette veste "Medway" : sa poche poitrine inclinée lui apporte une touche résolument moderne, qui contraste avec son apparent classicisme. De plus, sa longueur réduite la rend plus adaptable à un style contemporain.

Avec ça, je me vois déjà composer de super layerings avec de sacrés contrastes de styles d'ici à l'automne prochain !

medway old town gris col droit workwear

La voici dans une version rendue un peu plus précieuse par le coloris et le col droit.

Le design de la pièce joue un peu le rôle de "support neutre", laissant beaucoup s'exprimer la matière et autorisant des changements de style relativement simples.

Jetez un oeil aux photos de la version chambray ou seersucker pour voir de quoi je parle.

Parmi les autres pièces qui ont retenu mon attention chez eux, des gilets plus workwear pour changer un peu de ceux issus du tailoring, et les "unity trousers".

combinaison old town workwear

Le pantalon est présenté avec la veste. L'ensemble est censé former une vraie "combinaison de travail".

Oui, il y a de la prise de risques sur ces pantalons un peu "carotte", avec une attache à cordons et de très larges poches. Mais s'ils sont un peu resserrés à l'ouverture de jambe, j'entrevois beaucoup de possibilités avec...

Notez enfin que pour du made in U.K., avec de jolies matières (de votre choix, qui plus est), les prix restent très honnêtes, surtout au regard des taux de change actuels entre l'euro et la livre !

Inspirations nippones du côté de chez Pierre

Budget étudiant oblige, j’ai quelques pièces qui commencent à vieillir un peu et ont besoin d’être renouvelées !

Après avoir vu (et savouré) quelques illustrations des délavages de jeans teintés à l’indigo et au kaki (le fruit), j'avais à coeur de me procurer une telle pièce.

Dernièrement, je suis tombé sur ce jean Naked & Famous "Natural Indigo x Kakishibu Selvedge" qui a la particularité de combiner ces deux caractéristiques ?Teinture au kaki + indigo naturel., le tout avec une très belle trame.

Je vous avoue être intrigué, d'autant plus qu'un tel achat serait l’occasion de découvrir le savoir-faire des artisans japonais avec une teinture kakishibu traditionnelle ?Le kakishibu est un procédé de teinture ancestral d’origine japonaise qui consiste à faire fermenter les extraits d’un kaki, produisant un jus de couleur rouge/brun. .

jean denim naked and famous teinture kaki indigo naturel

Admirez la couleur ocre du revers, symptomatique de la teinture Kakishibu.

Par ailleurs, j'ai à coeur de vous parler de cette veste kung-fu Bleu de Paname sur laquelle je lorgne depuis un petit bout de temps. J’avais déjà beaucoup aimé le précédent modèle en coton sergé, mais celui-ci (en seersucker) me fait carrément de l'oeil.

Les boutons chinois et le petit col type "mao" me rappellent vraiment les costumes en soie que j’ai vus sur les épaules de certains maîtres de tai-chi.

veste kung fu bleu de paname

Inspirations chinoises chez Bleu de Paname.

La matière, les poches et la coupe façonnent un esprit workwear qui m'interpelle ! Du coup, je pense faire un tour en boutique pour voir ce que ça donne en vrai.

Paul et ses envies d'été

Ça y est. À peine quelques rayons de soleil traversent les nuages de la capitale et je me prends déjà à rêver d’été. Ah l'été... La plage, le doux bruit des vagues qui cassent au loin, les effluves des pinèdes chauffées par le zénith et… les cris des enfants hystériques.

Bref, voilà quelques saisons maintenant que je cherche un maillot de bain qui sorte un peu de l'ordinaire sans tomber dans le cliché “short de surfeur fleuri”. ?Vous savez, le fameux boardshort popularisé par ce sport dans les années 80, avec des couleurs et des motifs partout…

Étant moi-même surfeur, et tenant par dessus tout à éviter ce stéréotype tenace, je cherchais quelque chose de confortable, sobre, tout en évitant d’être ennuyeux. Et vous savez quoi ? Je pense avoir trouvé mon bonheur avec ce swimshort Seagale !

short de bain seagale

Le short Seagale en question, dans sa version rouge sang.

Sous ses airs simplistes, c'est un petit condensé d’innovations technologiques : un tissu stretch pour le confort, suffisamment ajusté pour éviter l’effet parachute, déperlant et respirant.

Léger, il possède toutes les caractéristiques qu'on peut attendre d'un short polyvalent en été. Côté style, on est sur du basique simple et efficace.

short de bain seagale

Au regard du nombre de coloris proposés, pas de doute que tout le monde y trouvera son bonheur. Les moins frileux pourront même s’aventurer avec le soir pour des tenues estivales simples, par exemple avec un tee-shirt uni et une paire d’espadrilles.

short de bain seagale

Du plus sobre au plus criard, ce short se décline dans différents coloris.

Évidemment, mettre 100 € dans un short peut paraître absurde mais il s'agit (à mon sens) d'un investissement cohérent. Il vous accompagnera pendant 5 ou 6 ans et compensera sur le long terme les maillots "jetables" à 20 € que vous achetez chaque année avant de partir à la mer.

Et clairement, niveau style, il n’y a pas photo...

Les achats de l'équipe

Comme d'habitude, je vous parle ici des pièces qui ont dernièrement intégré le vestiaire des membres de l'équipe.

Petit plaisir en fin de mois ou achat mûrement réfléchi, nos quatre amis vous expliquent ci-dessous les raisons qui les ont conduits à faire l'acquisition de tel ou tel item. Allez hop, on passe en caisse !

Chapeau bas pour Clémence

Fan de couvre-chefs, le chapeau est pour moi indispensable au sein d'une garde-robe (surtout féminine, j'en conviens) !

Personnellement, je les préfère à bords larges et voulais en acquérir un type Borsalino. Du coup, je me suis tournée vers le modèle mixte « Neofarmer » de la marque Emmanuelle Khanh.

À titre d'information, Emmanuelle Khanh a lancé en 1969 sa marque éponyme. Elle propose à la fois du prêt-à-porter et des accessoires simples, élégants et entièrement fabriqués en France, pour homme comme pour femme.

chapeau borsalino emmanuelle khanh

En laine mérinos, ce Neofarmer est sublimé par un lien en cuir et laiton.

Façonné à la main dans le respect des techniques traditionnelles de la chapellerie française, ce chapeau d’une grande qualité est pour moi un accessoire intemporel facile à porter. Rien de tel pour affirmer un look !

Nicolò : de la chukka tout terrain et de la chemise jap' made in France

Peut-être avez vous entendu parler d'Orban's ? Il s'agit de la marque consoeur d'entrée de gamme de Septième Largeur, qui a acquis, comme sa grande soeur, la réputation d'avoir un excellent rapport qualité/prix sur son créneau.

Je n'avais jamais franchis le pas parce que je trouvais leur offre un peu trop "sérieuse", trop orientée "officewear" ?Vous vous en doutez, au bureau chez BonneGueule, on a pas vraiment de dresscode sinon celui de se faire plaisir en portant de belles choses..

Néanmoins, il y a quelques semaines, je me suis lancé et j'ai fait l'acquisition de cette paire de chukka boots en cuir de veau grainé. Eh bien franchement, je dois dire que pour le prix, je ne regrette pas du tout mon choix !

bottines chukka orban's

J'apprécie vraiment ce coloris marron clair qui tire vers le bordeaux, et l'aspect décontracté du cuir grainé.

La semelle en gomme est robuste et promet de durer un bon bout de temps, tout en offrant un confort non négligeable. Le cuir marque très peu, sa couleur est profonde, les finitions sont décentes et la doublure en cuir est propre...

Gros bonus (surtout sur cette gamme de prix) : le cousu norvégien. Ce détail les a directement propulsé comme mon nouveau "choix par défaut" lors des journées pluvieuses.

Deuxième très belle surprise ce mois-ci : la très jeune marque de chemises F.Y.U.

Le concept : de belles chemises bien coupées dans des matières japonaises originales, fabriquées en France dans un atelier de renom, le tout à un prix accessible grâce au financement participatif !

Vous savez ce qu'on pense du "blue washing" chez BonneGueule... mais quand cela reflète un vrai savoir-faire doublé de bon goût, comme c'est le cas ici, on ne peut que saluer l'initiative !

Une petite particularité sur les collections actuelles : les chemises sont en séries très limitées et sont numérotées de 1 à 50, pour faire écho au nom de la marque ?F.Y.U. sonne comme 'Few', signifiant 'peu' en anglais..

Vous choisissez donc le numéro dans la liste parmi ceux qui sont encore disponibles.

Le modèle que j'ai choisi ? La Shoreditch, une chemise dans un beau coton japonais gris clair, épais et moucheté de petits points multicolores.

chemise fyu shoreditch

Un très beau design selon moi. La forme de la poche répond très bien à l'arrondi du col, la gorge américaine accentue le côté casual. Tout est bien proportionné...

Une super qualité de confection avec coutures anglaises, des points resserrés et une coupe nickel.

De plus, certains détails appréciables viennent apporter de la personnalité à la pièce : boutons en corne blanche, coutures contrastantes...

Seul bémol ? Le placement de la petite étiquette numérotée. Je la trouve trop visible vu qu'elle est sous le dernier bouton, d'autant plus qu'il est cousu après commande, donc pas aussi proprement que le reste de la chemise. C'est un peu dommage mais bon, je chipote.

Concernant la numérotation justement... C'est une petite vanité qui m'importait peu jusqu'à ce que je sois mis face au choix.

J'étais ravi de voir que personne n'avait eu "l'esprit culture geek" de choisir le n°42, et je me suis rendu compte qu'après tout, c'était plutôt agréable d'avoir une chemise unique ! Une petite vanité, vous dis-je...

chemise fyu shoreditch texture

La matière de la Shoreditch, vue de près.

Pierre : coup d'oeil sur un coup de coeur

Je vous avais déjà parlé de ces lunettes Masunaga GMS-805 lors d'une précédente Minute Selvedge mais je ne résiste pas au plaisir de partager à nouveau ce coup de foudre avec vous.

Malgré les vilains verres solaires dont le modèle d'exposition était affublé, j'ai instantanément craqué lorsque j'ai vu cette paire en vitrine. J’ai tout de suite été conquis !

lunettes masunaga gms 805

Ça donnerait presque envie d'avoir un strabisme divergent non ?

Des finitions très précises  ?Notamment les gravures sur le pont et les branches., une jolie écaille blonde qui prend bien la lumière et des matériaux hyper denses sur une monture très légère… autant d'arguments qui ont motivé mon achat.

Vu que mes lunettes sont vissées sur mon nez à longueur de temps, j'ai vraiment lié l'utile à l'agréable sur ce coup.

Bref, une belle histoire d’amour qui commence...

Paul : 48h chrono

En voyant la tête de mes deux Eastpak des années collège, je me suis dit qu’un vrai sac de bonhomme ne serait pas un luxe.

Je voulais quelque chose de vraiment beau, de préférence en cuir et avec un côté roots bien orienté workwear. C'est à ce moment que je suis tombé sur un article évoquant la marque Bleu de Chauffe. Je m'y suis intéressé de plus près et le design m'a tout de suite tapé dans l’oeil.

sac 48h weekender bleu de chauffe

Mélangez un design classique (presque rétro) et de belles matières : vous obtenez un sac qui vous suivra une bonne partie de votre vie.

J’adorais ce weekender mais le prix m'a tout de suite calmé... Déçu mais pas abattu, j'ai fouillé sur Leboncoin pendant des jours avant de dénicher l’annonce parfaite ?Après deux bonnes semaines d’investigation... : “Sac Bleu de chauffe business 48h modèle Irving”. Le prix ? 230€, négocié à 180€ avec le vendeur.

sac 48h weekender bleu de chauffe

Pratique, polyvalent, élégant et solide... que demande le peuple ?


Depuis, il m’accompagne partout (soirées, boulot, week-ends…) et je pense qu’il sera mon compagnon de route pendant de longues années encore.

Le grain de folie

Vous commencez à vous habituer à cette section qui permet à nos compères, le temps d'un paragraphe, d'enrichir leurs garde-robes (ou leurs apparts, trousses de toilette, voitures...) d'une pièce extravagante et/ou décalée.

Budget illimité, restriction zéro et liberté totale : telles sont les règles du grain de folie.

Clémence vide son sac

Ça fait longtemps que je rêve d’acquérir un beau sac de voyage en cuir, d’inspiration un peu masculine. Ce sac unisexe « Burlington » de la marque Smythson ferait bien l’affaire !

J’aime beaucoup les pièces de maroquinerie pour leur sobriété et leur élégance. La marque de luxe anglaise en propose justement, avec des lignes épurées très agréables à l'oeil.

sac burlington smythson

1795€ et l'affaire est dans le sac !

En cuir de daim grainé, il présente toutes les fonctionnalités d’un sac de voyage parfait avec sa bandoulière réglable et amovible, ses deux grandes poignées, sa doublure en coton/nylon et ses larges poches intérieures.

Fabriqué en Italie, il est également personnalisable d’un beau marquage à chaud.

Personnellement, je le porterais avec une tenue très estivale, agrémentée d’un petit panama...

Nicolò et son bomber suédé lavable en machine

Cette semaine, j'ai pas mal planché sur l'article de présentation de nos costumes en laine Loro Piana. Forcément, en me renseignant sur l'histoire de la filature, j'ai aussi dû prendre pas mal de temps pour apprécier l'offre de la marque, notamment sur ses produits les plus exotiques (et onéreux).

C'est vrai : lorsqu'on entend "Loro Piana", on ne pense pas forcément à leurs cuirs... Pourtant, d'après ce que m'a dit Benoît au retour de sa visite des ateliers, ils n'ont vraiment pas à rougir sur ce point face aux autres grandes Maisons de luxe.

Ce bomber "Potomac" en agneau suédé nous le prouve parfaitement... puisqu'il est lavable en machine à 30°. Rien que ça !

 

bomber cuir suede loro piana

Oui, ce splendide bomber en agneau suédé est lavable en machine. Non, je ne sais pas comment c'est possible.

À vrai dire, j'aurais juré qu'un traitement permettant à un cuir de subir des lavages en machine aurait complètement affecté sa main et l'aspect du produit fini. Pourtant, tout ce que je vois sur cette photo, c'est un suédé franchement parfait.

bomber cuir suede loro piana

Le grain est superbe. Bon après, pour un blouson à 3800€, on est clairement en droit de ne pas s'attendre à moins...

Même si le site est un peu avare en informations sur la manière, il semblerait qu'on la doive à un traitement breveté par Loro Piana baptisé "Acqua Suede".

Dans la foulée, j'imagine que je n'aurais plus à m'en faire si mon blouson suédé prenait la pluie. Forcément.

Pierre, grand amoureux du luxe made in China

Il y a peu, je suis retombé sur cette marque de luxe que j’avais croisée rapidement dans une ancienne concession française à Shanghai. Il s’agit de Shanghai Tang, fondée à Hong-Kong comme son nom ne l’indique pas !

Le style de la marque est très inspiré par l’esthétique de l’Asie des années folles, où les smokings en soie côtoyaient les qipao ?Vous savez, ces longues robes près du corps avec la boutonnière sur le côté et des fentes aux jambes. dans les soirées mondaines.

manteau textures shanghai tang

Pierre aime particulièrement ce manteau pour sa texture riche et dense.

On y trouve aussi des influences plus traditionnelles, comme les brandebourgs à noeuds ou les cols officier.

J’aime beaucoup le mélange entre tradition et modernité (avec des coupes plus cintrées qu’à l’époque des mandarins) et ça parle vraiment à cette partie de moi qui a décidé de rester en Asie.

Paul : à la bonne heure

J’aime les belles choses qui durent dans le temps. Que ce soit le délavage d’un denim de qualité, la texture d’une chemise en flanelle de laine bien épaisse ou encore les nuances de couleur d’une patine sur un beau cuir…

Aujourd’hui, paraît-il, j’ai un budget illimité... alors parlons accessoire !

montre aviateur petit prince IWC

13.500€ au poignet... On ne se refuse rien mon Paul !

Récemment, je me suis mis à fouiller sur le blog des Rhabilleurs pour découvrir et mieux appréhender le monde merveilleux de l'horlogerie.

Sujet complexe de prime abord, je me suis vite pris d’affection pour les modèles aviateurs. La montre que vous voyez plus haut est directement concernée tant l’imaginaire de l’aviation est présent sur ce modèle.

En effet, cette petite merveille est une montre mécanique à remontage automatique, ce qui signifie que les mouvements du poignet qu'elle habille remontent le mécanisme. Nul besoin, donc, de remonter cette IWC manuellement (sauf si vous ne la portez qu'en de rares occasions).

Finalement, ce genre d’achat représente un investissement conséquent ?Devrais-je plutôt m’acheter une montre ou une voiture..?. Bien que très chères, les montres de ce calibre (Omega, Rolex, IWC, etc…) traversent les générations si l’on en prend soin et peuvent représenter un héritage à transmettre à ses enfants.

Le mot de la fin...

Les beaux jours reviennent et avec eux, une multitude de possibilités stylistiques.

Alors ? Dites-nous tout. Vos derniers achats ? Vos futures emplettes ? Votre dernier craquage ou votre prochaine folie ? On veut tout savoir dans les commentaires !

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