Nos hoodies authentiques et accessibles en coton bio

Un hoodie, mais pour quoi faire ?

Pour le style, Manu. Pour le style

J’ai un aveu à vous faire.

Ça fait 6 ans que je m’intéresse aux vêtements, bien plus que je ne le devrais et j’adore ça.

Pourtant, je ne me suis intéressé au hoodie qu’il y a 1 an. C’était pour vous raconter son histoire. Depuis, je m’y suis essayé ?forcément, gratter 2587 mots dessus, ça créé des envies !. Aujourd’hui, j’en porte au moins deux fois par semaine et je vais vous dire pourquoi.

Là, vous vous dites peut-être : « je suis venu voir le nouveau hoodie et lui, il me raconte sa vie ». Oui, eh bien, c’est moi qui écris. Si je veux écrire licorne verte, je peux. D’ailleurs, c’est chose faite.

Plus sérieusement, vous expliquer pourquoi j'aime cette pièce, c’est vous expliquer l’intérêt d’avoir un hoodie dans son vestiaire. C’est aussi vous faire comprendre pourquoi Benoît et notre équipe produit ont décidé d’en proposer une version simple et efficace.

J’aime le hoodie pour le cool qu’il dégage. Vu les univers stylistiques qui l’ont marqué ?comment ça, vous ne savez pas lesquels et vous n’avez pas cliqué sur son histoire plus haut ? Allez-y. Je ne vous en veux pas, mais allez-y quand même., c’est un vêtement décontracté par essence. Le porter, c’est montrer qu’on est chez soi où que l’on soit.

Je trouve que sa capuche apporte un plus. J’aime comment elle se pose sur le col d’un manteau ou d’un blouson par exemple. Elle donne une superposition intéressante. Regardez ici :

Je trouve que cette tenue, composée par Jordan à qui on fait des bisous, illustre bien mon propos.

Imaginez-la avec un sweatshirt. Ça serait très bien aussi, mais il manquerait justement cette dose de cool que la capuche injecte.

Voilà pourquoi j’adore le hoodie. Voilà pourquoi j’aime en abuser. Et voilà pourquoi je suis bien content de vous présenter celui-ci.

Simple et accessible

On révise nos classiques

On est mardi, il est 15h, je suis chez moi et j’attends que l’équipe produit apparaisse sur les pixels de mon écran.

L’équipe produit, c’est Julien, Charlotte, Sarah et Emilie. Ils travaillent sur nos vêtements et ils en ont 5 à nous montrer. C’est la capsule qu’on vous présente cette semaine.

Ma mission, c’est de vous expliquer leurs intentions derrière chaque pièce, vous partager les détails, les choix et leur pourquoi. C’est aussi l’occasion de vous transmettre un morceau de leur expertise. Ça, c’est ma partie préférée.

Julien, notre chef de collection, montre le hoodie. Il raconte tout et moi, je martèle mon clavier parce qu’il parle vite, le monsieur.

L’idée est simple : développer un hoodie plus classique, plus puriste dans ses détails et plus accessible ?si vous êtes sympas, je vous donne le prix à la fin ! que les précédents.

Pour rappel, l’an dernier, on vous en a proposé un dans une matière japonaise atypique puis un autre avec un isolant technique.

Vous êtes nombreux à apprécier nos basiques aux prix moins élevés, comme notre jean Alberto ?en toile Candiani, pour les anciens qui ont du mal avec les prénoms et nos chinos Axel. Alors on tente la démarche sur cette catégorie aussi. L’enjeu : choisir les bons compromis pour contenir le prix, notamment en allant chercher la matière moins loin et en même temps, en trouver une qui vaut le coup.

La semaine suivante, je passe au bureau histoire de voir la bête. Pour vous la décrire, c’est quand même mieux. Voilà ce que j’ai vu (et touché).

Pièce d’origine

Aucun puriste n’a été maltraité durant le montage

Cette fois-ci, ce n’est pas la matière qui a retenu mon attention en premier mais plutôt les détails.

D’abord, il y a les coutures flatlock au niveau des épaules, du col et des manches.

 

Le flatlock, c’est un point de couture qui permet d’assembler deux empiècements complètement à plat. On en voit beaucoup sur les vieux sweats américains. Comme le hoodie, ce point vient du sportswear. Il évitait les excès d'épaisseur sur l'intérieur et donc les frottements pendant l'effort.

L'esthétique décontractée de ces coutures, je la retrouve aussi dans les cordons ?en coton : ils sont plats et sans embouts.

L’esprit retro que ces détails incarnent ensemble me parle beaucoup.

Puisque je geek sur les finitions, j’en profite pour vous dire que les ribs sont en 98% coton et 2% élasthanne, avec un poids de 330g/m2.

On passe à la matière ?

Catégorie poids lourds

Un titre facile mais vrai

Il n’y a pas que les coutures qui rappellent les vieux hoodies américains. La matière y fait penser aussi.

C’est un molleton très épais : 560gr/m2 pour les connaisseurs. Pour comparer, notre sweat bleu Dream ?Non, ce jeu de mots là n’est pas de moi mais de Julien, devant qui je m’incline en fait 370.

Quand je le prends en main, ce poids se fait sentir. Quand je l’enfile, je sens qu’il a de la tenue.

Quand je le retourne, je vois que c’est un french terry.

Aha ! Vous ne savez pas ce qu’est le french terry ?

Vous voyez les petites bouclettes sur l’envers de la plupart des hoodies et sweatshirts ?

Parfois, elles sont grattées. Parfois, elles sont laissées telles qu’elles. Dans le second cas, on parle de finition French Terry. Voilà.

A l’origine, ces bouclettes étaient là pour rendre l’intérieur plus doux, pour tenir chaud et pour absorber la transpiration des sportifs. C’était un peu comme une serviette.

On ne va pas se mentir, vous n’irez pas jogger avec. Mais quand vous sortirez de votre Jacuzzi, ça pourra servir. Et si vous n’avez pas de Jacuzzi, je ne peux rien pour vous.

Au fait, c'est bio

Avec un label qui fait les choses bien

C’est un 100% coton bio certifié GOTS. Ça veut dire que plusieurs critères sont vérifiés sur audit et sur plusieurs étapes de transformation : respect de l’environnement, traçabilité des matières premières, santé des consommateurs, niveaux de salaires, régularité de l’emploi… vous pouvez tout lire en détails ici.

Le coton vient de Tanzanie, il est ensuite filé en Turquie puis tricoté au Portugal chez notre nouveau fabricant Lurdes Sampaio, avant un montage final dans notre atelier habituel situé au Portugal également.

Lurdes Sampaio est une entreprise fondée en 1990. Dans la gamme de prix que Benoît et Julien se sont fixés pour rester abordable, ils font de très bons jerseys avec une main plus douce que d’autres fabricants approchés. Ils sont aussi certifiés Oeko Tex et Global Recycled Standard. Ça joue forcément dans la balance.

Pour finir, parlons des couleurs.

Deux couleurs, deux chemins

Sans dilemme, ça ne serait pas drôle. N’est-ce pas ?

Une version grise, teint fil. C’est-à-dire que les fils sont teints avant le tricotage. Ça permet notamment cet effet chiné qui, encore une fois, rappelle les origines sportives de la pièce.

J’aime le fait qu’il assume cet univers. Ça me donne envie de le porter avec un jean délavé droit pour poursuivre dans cette nostalgie et des runnings pour souligner la référence sportswear. Jordan, sous sa casquette de styliste, la souligne plutôt avec nos nouvelles sneakers inspirées de celles des basketteurs des années 80. Forcément, je valide aussi.

Avec la seconde tenue dont je vous ai déjà parlé plus haut, il vous montre qu’on peut aussi s’émanciper de l’approche premier degré d’un hoodie gris. Il le mélange à des univers plus éloignés : une surchemise workwear ainsi qu’un pantalon cargo qui fait un clin d’œil au tailoring et un autre aux vêtements militaires.

Même exercice avec un perfecto et un clin d'œil à l'armée plus insistant, en coton olive :

Le bordeaux, lui, est teint pièce.

C’est-à-dire que le hoodie est monté puis plongé dans la teinture. C’est une méthode efficace pour pouvoir vous proposer différents coloris et ça promet de petites nuances au niveau des coutures qui apparaissent au fil de l’usage. Certains aiment, d’autres n’aiment pas. Moi, je pense que ça montre que le vêtement vit et que ça fait un pas de plus vers l'esthétique vintage ?puisque c’est un – beau - signe d’usure recherchée ici.

Si vous hésitez entre les deux, vous pouvez commencer par un hoodie gris dans votre vestiaire. C’est une base polyvalente pour démarrer. C’est l’ordre naturel des choses.

Une fois que vous avez un gris en poche ?s’il rentre dans votre poche, vous pouvez agrémenter votre jeu avec un bordeaux pour des tenues aux palettes intéressantes. Essayez-le avec du taupe et du marine par exemple. Vous m’en direz des nouvelles.

Evidemment, il y a aussi l'éternelle combinaison du bordeaux et du noir qui fonctionnera toujours :

Ou alors, vous pouvez vous en moquer. Prendre votre courage et votre folie à deux mains, tout plaquer, vendre votre maison, larguer votre partenaire, crier très fort « YOLO » et croquer la vie à pleines dents en commençant par un hoodie bordeaux. Votre destin vous appartient.

Quelque soit votre choix, je suis content de vous avoir présenté cette pièce et j’espère qu’elle vous a plu autant qu’à moi. D’ailleurs, je veux bien savoir. Dîtes-moi dans les commentaires !

PS : Comme promis plus haut et comme je sais déjà que vous êtes quelqu’un de sympa, je vous dévoile le prix auquel on pourra vous le proposer. Il sera à 100€.

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