Notre nouvelle capsule, pour toutes les épreuves de la vie urbaine

Au fil des années et de nos sorties, j’essaie vraiment de construire le vestiaire BonneGueule comme un système, c’est-à-dire comme un ensemble cohérent de vêtements où chacun à sa place et son rôle par rapport aux autres.

Je n’invente rien : la notion de “système de vêtements” existe depuis belle lurette chez les amateurs d’outdoor, les alpinistes, les explorateurs, les militaires (j’en ai même fait une vidéo), ou tout autre personne régulièrement confrontée à une météo imprévisible.

Ceux qui me suivent depuis longtemps savent à quel point c’est un sujet qui me fascine et qui m’obsède, car j’aime cette idée de garde-robe modulable qui permet de faire face à de multiples situations et donc, in fine, cela revient à encourager une certaine forme d’exploration.

Si les systèmes de vêtements sont très développés dans l’outdoor, j’avais envie d’explorer cette idée pour des vêtements urbains et pour la vie de tous les jours, qui présente aussi ses spécificités en termes de températures, de fonctionnalités, mais aussi — et c’est sûrement le plus important - en termes de style !

Et à l’occasion de notre nouvelle surchemise en laine mérinos, de nouveaux coloris pour le Newtim et de notre nouvelle pièce de pluie Raini, je me suis dit qu’il était temps de prendre un peu de hauteur et vous expliquer comment ces trois vêtements interagissent ensemble !

Le but est, avec seulement ces trois vêtements, d’avoir un vestiaire à l’aise dans bon nombre de situation, tout en gardant un style agréable à l’œil et au toucher.

Pourquoi de la laine dans ces trois vêtements ?

Les plus attentifs d’entre vous auront remarqué que ces trois vêtements sont en laine, et ce n’est pas un hasard.

Sous son apparence simple, c’est une fibre très sophistiquée crée par Dame Nature pour permettre à un mouton de faire face à une grande variété de climats, allant du chaud au très froid, en lui permettant de réguler sa température corporelle avec le moins de pertes d’énergie possible.

Et j’espère que nos vêtements en laine vous permettront de faire la même chose !

On a déjà longuement écrit sur l’intérêt de la laine : pour faire simple, c’est une fibre qui emprisonne plus d’air que le coton, elle est donc plus isolante. Elle gère très bien la transpiration, en séchant plus vite que du coton, et ne retenant pas les composés chimiques responsables de mauvaises odeurs.

Ceux qui ont porté nos tee-shirts Newtim en laine mérinos connaissent bien cette propriété : on peut les porter plusieurs jours d’affilée sans avoir des mauvaises odeurs qui s’accumulent, ce qui les rend très prisés par les personnes qui veulent une garde-robe très resserrée et polyvalente en voyage.

Et enfin, la laine — particulièrement quand elle est tricotée ET de qualité — est d’un très grand confort, avec un côté luxueux très agréable.

C’est particulièrement flagrant avec notre tee-shirt 100% mérinos Newtim. Certes, il existe nombre de marques de tee-shirt en mérinos pour la randonnée, et à tous les prix, mais le jersey proposé par Reda est juste au-dessus de tout le monde, sa douceur est bien au-dessus de tous les tee-shirts en mérinos que j’ai pu essayer (plus que du coton !), et son drapé est le plus beau.

Pour un amoureux de belles matières avec une vraie fonctionnalité comme moi, il était incontournable — en plus d’être une fierté — d’utiliser ce jersey de chez Reda Active. Il est plus coûteux que toutes les autres options, mais c’est aussi le plus beau !

Maintenant, entrons dans le détail de nos trois vêtements en laine…

Niveau 1 : le base layer, notre tee-shirt en laine mérinos Newtim

C’est notre fierté d’avoir d’avoir amené cette pièce si répandue dans l’outdoor dans une luxueuse version urbaine, et c’est très certainement la pièce BonneGueule que je porte le plus tout au long de l’année.

Et c’est celle que je recommande à ceux qui veulent acheter leur tout premier vêtement BonneGueule, tant elle conjugue praticité et style.

Ce tee-shirt doit son existence à une matière pour laquelle j’ai eu un coup de cœur il y a quelques années : le jersey en mérinos de chez Reda Active.

En plus d’être très doux à même la peau, je n’ai jamais réussi à trouver ailleurs un jersey en laine mérinos aussi beau, c’est pour moi l’un des plus beaux au monde.

On doit cette excellence à la longue expertise de Reda dans la fabrication de tissus et de maille en laine, et Michel était parti sur place pour tenter de percer leurs secrets, vous pouvez lire son reportage ici :

Mais si l’expertise de Reda est indéniable dans la création de cette matière, on trouvait que les coloris proposés étaient trop limités, cela fait quelques saisons que Reda développe des coloris exclusifs pour nous.

Le voici donc de retour en trois nouveaux coloris :

• un bleu intense, aussi appelé bleu de Prusse, car on voulait une couleur avec plus de panache qu’un bleu marine classique, pour une aura plus contemporaine.

• un vert lichen, parfaite pour une tenue aux teintes naturelles, c’est un teinte que l’on voulait avec une pointe d’originalité.

• un vert kaki, dans des tons plus “terre” et intemporels, pour ceux qui aiment des univers de workwear et de pièces vintage.

Pour conclure, c’est le tee-shirt ultime en termes de drapé et de polyvalence, point final.

J’ajouterai une petite nuance : je trouve que certaines marques survendent l’usage de tee-shirt mérinos par de fortes chaleurs (autour des 30°c) en promettant une isolation thermique face à la chaleur ambiante. De mon expérience personnelle, si un tee-shirt mérinos peut totalement se porter et dépanner dans de telles températures, un tee-shirt en lin et/ou en coton sera plus agréable, mais je pinaille un peu.

Niveau 2 : notre mid layer, la surchemise Wajima

Le but de cette deuxième strate de vêtement est d’apporter la chaleur (et le style) supplémentaire, tout en permettant de ne pas surchauffer en intérieur.

On a donc choisi un format surchemise, en 100% laine mérinos italienne, car on peut la porter avec beaucoup de vêtements en dessous : des tee-shirts, des chemises, mais aussi des pulls fins en dessous, pour avoir un layering très précis et adapté à vos besoins, en plus de pouvoir joliment varier les textures.

Du côté du design de cette pièce, il y a une particularité : on voulait un rendu visuel qui laisse parler au maximum la texture de la matière, il n’y a quasiment pas de boutons visibles :

• à part le bouton de la gorge, les autres sont cachés sous le rabat,
• et les poches poitrines n’ont pas de boutons, pour garder cette allure moderne. Si on en avait ajouté, cela aurait créé une épaisseur disgracieuse

Le point de tricot utilisé sur cette maille est un point milano, que l’on a déjà utilisé dans le passé. Je l’aime bien, car son tricotage dense et compact permet à la maille d’avoir un tombé net et structuré.

La forme d’une surchemise comporte un avantage évident pour réguler encore mieux sa température : si vous avez trop chaud, il suffit de la déboutonner, et si vous avez froid, il faut la fermer !

Niveau 3 : notre pièce de pluie, le Raini

On passe maintenant à notre pièce pour l’extérieur qui doit vous protéger du vent et de la pluie : le Raini, notre célèbre vêtement imperméable et respirant.

La version kaki est composée d’un tissu de l’italien Olmetex, et non d’un tissu du suisse Schoeller comme sur la version bleue marine. La raison ? Les délais étaient devenus trop longs, et les prix ont bien augmenté, sachant que les prix pré-Covid étaient déjà élevés en raison de la réputation de Schoeller.

Nous avons dû chercher une alternative, avec un tissu en laine et une membrane aux performances adaptées à un usage urbain.

Nous avons donc trouvé ce tissu chez Olmetex, ce fournisseur italien très réputé pour les tissus habillant des vêtements d’extérieur.

Il est composé de deux couches :

• un tissu extérieur 100% laine
• et une membrane imperméable et respirante

Et son sens italien du style s’exprime pleinement avec la couleur, la douceur et le chiné de l’extérieur en laine. L’intérêt d’avoir cet extérieur 100% laine n’est pas que stylistique, c’est un tissu naturellement déperlant et coupe-vent.

Et en-dessous, il y a la membrane qui empêche l’eau de rentrer au cas où l’averse serait suffisamment soutenue pour traverser la laine.

Détails et caractéristiques :

• Coutures soudées : les coutures soudées ont un rôle crucial. Elles permettent de "sceller" les coutures et d'éviter que l'eau rentre par les trous laissés par les aiguilles au moment de l'assemblage de la pièce.
  
• Pour vous garder immaculé, l'imperméable est doté d'une capuche amovible. Lorsque la capuche est retirée, le zip reste caché par le col.

• Poches intérieures : Une poche à rabat pour la capuche, et deux poches intérieures zippées pour protéger vos effets personnels.

• Pattes de serrage à clipser : plus pratique que le velcro (qui se crochète à vos autres vêtements), nous avons choisi des pattes de serrage à clipser, qui permettent un réglage plus précis.

En conclusion : un système modulable et cohérent

Ainsi, voilà comment ces trois vêtements s’articulent entre eux, grâce aux propriétés fantastiques de la laine. Utilisée en première couche à même la peau, en couche intermédiaire pour garder de la chaleur, et en couche extérieure pour vous protéger des éléments, avec, je l’espère, du style.

Mais avant tout, je veux que cet article vous inspire à une chose : expérimenter.

Voyez comment vous vous sentez avec les trois couches portées ensemble ! Voyez ce qui se passe si vous porter un pull fin entre la surchemise et le tee-shirt en mérinos ! Comment à quel point vous êtes confortable si vous remplacez la surchemise en laine par une chemise en denim !

Bref, amusez vous, et explorez.

En espérant que cette capsule vous encourage à le faire au-delà du vêtement.