9 nouveaux vêtements qui nous font adorer l'automne (et l'hiver !)

Disponible dès ce jeudi 26 octobre à 10h30 sur notre e-shop et dans nos boutiques, notre nouvelle collection Automne-Hiver nous donnait hâte que les températures baissent : velours au toucher qui donne des frissons, douces couleurs automnales, boots de caractère pour sauter dans les tas de feuilles, parka armée jusqu'aux dents du zip pour rendre l'hiver plus facile que jamais... Benoît, David et Michel font les présentations.
La parka Tamaro chaude, imperméable et respirante (Présentée par Benoit)
Imperméable, chaude et respirante
1 Couleur
Enfin, cela faisait 2 ans que nous n’avions pas pu sortir de parka technique, chaude, imperméable et respirante.
Nous avons voulu en faire une pièce parée pour de nombreuses conditions hivernales : des pluies froides, du vent, mais aussi des températures très changeantes.
Mais nous avons voulu faire de cette parka un symbole de notre envie de mêler technique et vêtements urbains.
C’est donc une parka :
- imperméable grâce à sa membrane et à ses coutures soudées,
- chaude et respirante grâce à son isolant boosté par la technologie 37,5,
- fonctionnelle grâce à ses différents types de poches.
Commençons donc sans plus tarder !
Un tissu technique à membrane made in Italy de chez Olmetex
Qui donc est mondialement réputé pour ses tissus urbains techniques, qui conjuguent style et performance ?
L’italien Olmetex bien sûr, avec qui nous travaillons depuis plusieurs années.
Et pour cette parka, bien que j’aime les tissus techniques, je voulais absolument un tissu avec un visuel beau, urbain, sobre, et avec une pointe d’élégance. Cela me paraissait important pour un vêtement qui va être porté avec de nombreuses tenues : des sneakers au costume.
Dans le cas de cette parka, ce tissu, tissé en Italie, est composé de trois fibres :
- de la laine mulesing free, pour donner un aspect visuel haut de gamme et habillé, et aussi augmenter les propriétés thermorégulatrices (43 %)
- du polyester recyclé, pour la durabilité du tissu et la rapidité de séchage (53 %)
- et de l’élasthane pour ajouter du stretch et donc du confort (4 %)
Ce tissu a également reçu un traitement déperlant PFC free dit “C0”, donc sans C6.
La membrane est en polyuréthane, c’est elle qui va rendre ce tissu définitivement imperméable, avec une performance de 7000 mm de colonne d’eau. C’est-à-dire qu’il faut une colonne d’eau de 7 mètres de haut pour que l’eau commence à entrer dans la membrane. Pour un usage urbain, c’est donc parfaitement adapté.
Et pour éviter que l’eau s’infiltre par les coutures, ce sont des coutures soudées qui habillent cette parka, cette finition emblématique du vêtement outdoor.
C’est une finition coûteuse, car elle demande beaucoup de minutie, des employés très qualifiés et une machine spéciale, mais elle est indispensable pour garantir une imperméabilité totale.
Et c’est l’ironie de cette finition : alors qu’elle est très importante, c’est une finition invisible, car elle est appliquée à l’intérieur du vêtement, et il faudrait enlever la doublure et l’isolant technique pour les voir.
Justement, en parlant d’isolant technique…
Vous connaissez sûrement ma passion pour les tissus techniques et les isolants haut de gamme. Laissez-moi donc vous présenter l’isolant au cœur de cette parka avec lequel nous travaillons pour la première fois.
Un isolant Valtherm Active couplé avec la technologie 37,5
Je m’apprêtais à utiliser du Climashield pour cette parka mais notre fabricant roumain, spécialisé dans le vêtement technique haut de gamme nous a suggéré une autre isolation, qui l’utilise avec très grande satisfaction depuis de nombreuses années pour ses clients (des marques réputées qui proposent régulièrement des parkas à 800 - 1000 €), encore plus adaptée à un usage urbain : le Valtherm Active, avec la technologie 37,5.
Pour faire simple, Valtherm, c’est le Climashield italien. C’est donc une isolation synthétique fabriquée en Italie, taillée pour l’outdoor, avec une grande capacité à gérer l’humidité corporelle grâce à la structure des fibres en nid d’abeille. Elle est souvent utilisée par des marques outdoors italiennes pointues.
Mais là où la magie opère, c’est qu’elle a reçu un traitement de la marque 37,5. J’ai sauté au plafond quand j’ai lu ce nombre sur la fiche technique, car cela faisait longtemps que je voulais utiliser cette technologie pour BonneGueule.
Le cahier des charges du Valtherm Active avec la technologie 37,5 est très simple à comprendre, et vous devriez vous reconnaître. Voilà comment ils décrivent l’utilisation de cette matière :
"Désormais, la même veste peut vous garder à l'aise lors d'une réunion à forts enjeux, d'un long vol, dans une salle de conférence glaciale, lors d'une marche dans votre quartier, ou d'une course pour attraper votre train."
C’est donc une technologie parfaitement adaptée à un usage urbain, et c’est précisément ce qui m’a plu avec cette isolation.
Mais comment ça marche ?
Pourquoi ce nom “37,5” ?
Ce nombre fait référence à la température corporelle idéale : 37,5 °c et l’ambition de cette technologie est de vous aider à y rester, et donc de ne pas avoir froid ou trop chaud.
Avant tout, je vous invite à voir la vidéo du fabricant :
Je vous invite à regarder la chaîne Youtube de 37,5 pour y voir beaucoup d’autres vidéos explicatives, de son utilisation pour séjourner sur l’Everest à un test avec deux chambres à humidité.
Pour faire simple, le créateur a eu l’idée en 1992, en prenant un bain de sable au Japon, une pratique qui consiste à se faire recouvrir de sable chaud issu de roches volcaniques.
Il s’aperçoit que malgré le sable très chaud, il se sent bien et se rend compte que c’est parce que sa transpiration est continuellement absorbée par les grains.
C’est le moment de révélation et il imagine une technologie textile à base de minuscules particules volcaniques, intégrées dans des fibres textiles, qui gérerait à la perfection les variations d’humidité qu’on a tout au long de la journée.
Les points noirs sont les particules volcaniques déposées sur le fil.
Une particule en gros plan où les nombreuses cavités permettent à l’humidité de s’engouffrer.
En effet, c’est le niveau d’humidité qui est étroitement corrélée avec votre confort personnel : plus avez chaud, plus vous transpirez (logique).
Ces micro particules vont donc permettre d’accélérer considérablement le mouvement de la vapeur d’eau par rapport à un matériau à séchage rapide classique.
Point important : ce n’est pas un traitement chimique, car les particules sont encapsulées dans le fil. C’est donc un traitement très durable dans le temps.
Cela permet donc d’avoir une parka beaucoup plus respirante tout en restant bien chaude.
Voici les tests que Valtherm a pu mener avec cette technologie :
Pour les plus techniques, le Clo (l’unité de mesure qui décrit à quel point un matériau est chaud) est exactement le même que le Climashield Apex : 0,024 g/m2, qui le met clairement dans le haut du panier en termes de rapport chaleur/poids.
Une parka qui a plus d’un tour dans ses poches
Deux poches filets intérieures
C’est une finition que je souhaite généraliser sur nos outerwears : vous avez deux poches intérieures spacieuses en mesh pour y stocker bonnet, gant ou petit tour de cou.
Le choix du mesh ne doit rien au hasard : il permet à des gants un peu humides de recevoir efficacement la chaleur de votre corps et de sécher plus vite.
C’est une finition courante sur des vêtements militaires et certains vêtements outdoor pour l’hiver et elle est bien pratique !
Deux poches intérieures zippées
C’est une poche qu’on retrouve quasiment dans tous nos outerwears BonneGueule : elle sert à sécuriser vos effets personnels.
Vous en trouverez deux dans cette parka : une à droite et une à gauche.
Deux poches extérieures doublées en polaire
Là aussi, c’est une finition signature propre à BonneGueule : le tissu intérieur de ces poches est en tissu polaire, ce qui le rend extrêmement agréable par temps froid et pour se réchauffer les mains.
En conclusion, c’est une vraie fierté de proposer une parka :
- en tissu comportant de la laine mulesing free et du polyester recyclé tissé en Italie,
- une membrane imperméable et respirant, avec des coutures soudées,
- et un isolant fabriqué en Italie, avec un traitement 37,5 à base de microparticules volcaniques
- fabriquée en Europe, en Roumanie,
C’est un produit qui n’a sincèrement pas beaucoup d’équivalents sur le marché, surtout pour des matières et une fabrication qui viennent d’Europe, et encore moins à ce prix-là.
Et j’espère qu’elle vous permettra de passer le meilleur automne/hiver de votre vie !
Imperméable, chaude et respirante
1 Couleur
Carte d'identité de la parka Tamaro
Matière principale :
- 43% laine, 53% polyester, 4% élasthanne du fournisseur italien Olmetex
- Origine de la laine : Australie, certifié sans cruauté animale (mulesing free)
- Polyester recyclé
- Tissu déperlant et imperméable (7000mm au test de la colonne d’eau)
- Traitement déperlant (sur la matière extérieure) sans PFC dit “C0”, donc sans C6
Membrane imperméable : 100% polyuréthane
Isolant interne :
- 100% polyester de chez Valtherm
- Matière certifiée OEKO-TEX
- 120g dans les manches et la capuche, 200g pour le corps
Polaire à l’intérieur des poches avant : 100% polyester
Doublure intérieure : 54% polyester recyclé et 46% viscose de chez Cervotessile. Polyester du tissu de doublure certifié GRS (Global Recycled Standard)
Poches filet intérieures en Grillyon (100% polyamide) de chez Cervotessile
Bord-côtes en bas de manche : 48% laine, 47% acrylique, 2% élasthane
Tissage et teinture de la matière : Italie
Confection : en Roumanie
Prix : 690€
Guide des tailles : prenez votre taille habituelle chez BonneGueule. Notre mannequin Jordan mesure 1m80 pour un poids de 76kg et porte une taille L. Pour accéder à notre guide des tailles, cliquez ici.
Disponibilité : disponible dès maintenant sur notre e-shop et dans nos boutiques.
La doudoune sans manches Kinsale (présentée par Michel)
Laine Donegal et isolant Climashield
1 Couleur
Réveille tous les styles
On ne va pas vous mentir : la plupart des doudounes sans manches sont des pièces à double tranchant. Elles peuvent vous donner un look très cool comme elle peut vous donner l’air d’un vendeur de Peugeots d’occasion du 78. Et nous adressons tout notre respect aux vendeurs de Peugeots d’occasion qui exercent dans le 78, mais on préfère la première option.
Tout se joue sur les détails de la doudoune et le registre dans lequel on la porte.
Par exemple, on adore voir cette pièce dans des looks soft tailoring. Je pense spontanément aux lookbooks de Brunello Cucinelli qu’on a déjà épluchés avec envie plus d’une fois au bureau.
Pour que vos ootd aient toutes leurs chances dans ce registre, on a choisi une étoffe en laine, plus élégante que les doudounes en nylon.
On aime aussi les doudounes sans manches portées dans un registre workwear :
D’où l’intérêt de choisir une texture un peu rustique pour le nôtre. Un tweed épais dont le grain aura toute sa place aux côtés de votre denim 16oz lavé en baignoire. Et un mouchetage qui restera subtil pour aller avec vos vêtements plus habillés.
Polyvalence appuyée par la couleur bleu marine.
Sur notre shooting, Antoine le porte plutôt façon Ivy. Il va puiser dans la coolitude des étudiants de campus américains, avec un combo inattendu mocassins à pampille + hoodie. L’occasion de vous montrer que cette doudoune se porte aussi très bien avec une pièce sportswear/streetwear, grâce à sa coupe droite et à son matelassage carré en clin d’œil à l’univers outdoor.
La doublure orange, c’est pour la touche de fantaisie. Et pour vous rappeler que cette doudoune est là pour mettre du fun dans vos tenues.
Laine donegal unique comme son histoire
Elle représente bien ce qu’on adore vous proposer : une texture authentique qui défend un savoir-faire transmis de génération en génération.
La laine donegal vient du comté du Donegal, en Irlande. Les fermiers et fermières y tissaient déjà de la laine sur des métiers artisanaux au XVIIIe siècle.donc les années 1700 pour ceux qui, comme moi, ont toujours la flemme de faire le calcul.
Crédit photo : Donegal Yarns.
La légende raconte que les femmes y ajoutaient des bouts de fleurs de plusieurs couleurs pour porter chance à leurs époux marins quand ils partaient en mer.
Aujourd’hui, ces points de couleurs sont bien en laine et la plupart des laines donegal sont confectionnées ailleurs. Il y a plusieurs filateurs italiens qui en font par exemple, mais clairement pas avec ce niveau de charme, avec ces petites irrégularités, ces reliefs et cette richesse dans les nuances :
Ça, seuls des Irlandais de la région du Donegal pouvaient l’obtenir : la sixième génération de la famille Molloy, qui y travaille sa laine depuis le XIXe siècle. Chaque génération est née et a grandi près de l’atelier.
Pathé British a même fait un reportage sur leur travail en 1957 :
Et nous sommes allés les voir lorsque nous avions fait notre premier manteau en laine donegal avec eux. Vous pouvez encore embarquer pour ce voyage ici :
Ils tissent leur tweed sur des métiers vieux de plus de 50 ans pour la plupart, qu’ils font tourner quatre fois plus lentement pour laisser le temps aux petits neps de couleurs de se former. Ces neps étant des fibres qui ne se sont pas étirées pendant le filage.
Ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’ils prennent le temps de contrôler chaque tissu pour s’assurer qu’il y a juste ce qu’il faut de neps, en ajustant avec une aiguille, à la main.
Ils domptent ainsi ces imperfections pour tirer le meilleur de leur charme, car elles doivent être assez nombreuses pour donner de l’âme au tissu, mais pas trop non plus pour ne pas faire too much.
Une texture équilibrée qu'on ne croisera pas ailleurs, car la famille Molloy a développé l’étoffe de cette doudoune exclusivement pour nous.
Partager cet héritage avec vous était une belle manière de mettre leur travail en lumière pour nous.
L’isolant qui tiendra chaud longtemps
Ça n’aurait servi à rien de vous proposer une doudoune avec un tweed de laine robuste mais une ouate aléatoire. Car les doudounes avec ce genre de ouate ont deux problèmes :
- Elles laissent le froid passer quand elles ont pris la pluie, car l’humidité a tassé l’isolant à l’intérieur et que ce dernier ne retient plus l’air chaud.
- Au bout d’un an, elles deviennent toutes raplapla (terme non-reconnu par le Petit Robert) et laissent le froid passer, car leur isolant a perdu son gonflant à force d’être compressé et décompressé.
On a donc tout simplement pris l’isolant synthétique le plus performant du marché : Climashield® APEX, fabriqué aux États-Unis et réputé pour fournir des marques outdoor haut de gamme. Ils ont une technologie déposée AquaBan® qui gère très bien l’humidité ainsi que des filaments continus qui longent le vêtement et restent bien en place.
© Climashield
© Climashield
Les jaloux diront que mettre un isolant de survivaliste en montagne dans une doudoune de ville, c’est comme mettre un trois-pièces en laine, lin et soie pour aller boire des pintes au PMU. Et on reconnaît qu’on est assez fous de vêtements pour faire les deux, mais c’est surtout pour que vous puissiez :
- être serein en cas de pluie légère et passagère (en le portant avec une veste ou surchemise épaisse), type crachin londonien de niveau 1 ou 2, grâce à la déperlance naturelle du tweed de laine et à la technologie AquaBan®,
- pouvoir porter ce gilet aussi bien en automne avec un sweat qu’en hiver avec une grosse maille, grâce à la thermorégulation naturelle de la laine et à la performance du Climashield Apex (version 133gr ici),
- continuer à profiter de tout ça dans quelques années, car les filaments longs auront préservé leur gonflant. À condition d’en prendre soin et de ne pas l’oublier sur votre siège au cinéma.
Rend la vie plus facile
On a pensé à vous quand :
- vous aurez froid aux mains. Vous pourrez alors les réfugier dans les poches latérales doublées en polaire chaude et douce,
- vous aurez chaud dans les transports. Vous pourrez alors ouvrir la doudoune en un seul geste grâce aux boutons-pressions (eh ouais, ça cogite au bureau),
- vous n’aurez pas envie de blinder vos poches de jean avec votre porte-cartes, vos écouteurs, vos clés et votre smartphone.kit de survie officiel de l’homme en ville depuis 2001 Vous pourrez alors les mettre dans les poches intérieures profondes et zippées pour la conscience tranquille.
Laine Donegal et isolant Climashield
1 Couleur
Carte d'identité de la doudoune sans manches Kinsale
Matière principale : 100% laine.
Origine de la laine : Nouvelle Zélande et/ou Australie suivant les arrivages.
Tissage en Irlande par Molloy & Sons.
Tweed de laine épais de 205 de 225 gr/m².
Isolant technique et performant Climashield Apex de 133gr/m2, 90% polyester, 10% acrylique, fabriqué aux États-Unis.
Montage dans notre atelier spécialisé en Roumanie.
Prix : 260€
Guide des tailles : prenez votre taille habituelle chez BonneGueule. Notre mannequin Antoine mesure 1m77 pour un poids de 71 et porte une taille M. Pour accéder à notre guide des tailles, cliquez ici.
Disponibilité : disponible dès maintenant sur notre e-shop et dans nos boutiques.
Nos nouvelles boots Canberra made in Italy (Présentées par Benoit)
Cuir suédé italien
1 Couleur
5 ans.
Cela fait 5 ans que nous avons sorti nos boots Luis, et il était temps de leur trouver un digne successeur, en repartant d’une page totalement blanche, et en assumant un peu plus mes influences militaires.
Je voulais donc une boot :
- avec un visuel plus workwear, plus brut que tout ce qu’on avait fait avant,
- un cuir souple et résistant aux éléments,
- et une forme bien particulière, tirée du monde militaire, j’y viens dans un instant…
Cette boot fleure bon l’Italie : le cuir est tanné en Italie, la chaussure et la semelle sont également fabriquées en Italie.
Mais commençons d’abord par l’élément le plus visuel de cette chaussure : le cuir suédé.
Un cuir gras tanné en Italie
Avant tout, je voulais un cuir suédé, pour avoir cet aspect brut, cette richesse dans la texture (et en plus de ne pas avoir de plis de marche !).
Nous avons donc trouvé notre bonheur dans une tannerie toscane, mondialement reconnue pour ses cuirs suédés utilisés par tout le luxe : la tannerie Opera.
Plus particulièrement, c’est le modèle Cobo que nous avons choisi parce que j’ai beaucoup apprécié le grain de ce cuir, fin et lumineux. Il est également très souple (et donc confortable), tout en ayant une bonne tenue.
Le cuir Cobo, qu'on a choisi pour les bottines Canberra.
Nous avons demandé une finition “weatherproof”, c’est-à-dire résistante à la pluie, où l’eau ne pénètre pas le cuir. Elle est obtenue en faisant absorber des corps gras au cuir pendant le tannage. Cela rend le cuir plus durable, car il est beaucoup moins propice aux craquelures, plus résistant à l’eau et plus souple.
Quant à la couleur, j’aime cette teinte brune, légèrement dorée. C’est un clin d’œil à certaines chaussures militaires vintage, et je voulais une couleur qui puisse réchauffer certaines tenues d’hiver, tout en faisant joliment ressortir les coloris clairs de votre tenue.
Une forme inspirée par un officier médical américain du XIXème siècle
Oui, vous avez bien lu le titre, la forme de cette chaussure a toute une histoire et il y a eu un gros travail pour rendre hommage à Edward Munson, un Américain né en 1868 qui a tout simplement révolutionné la chaussure militaire.
Le Dr. Edward Lyman Munson.
Avant tout, et ayant été atteint par la tuberculose, il était très sensible aux questions d’hygiène et de confort, surtout après avoir obtenu son diplôme en médecine. Il est devenu lieutenant l’année qui a suivi, en 1892.
De par son intérêt pour l’orthopédie, il était chargé d’une mission simple : améliorer le confort des chaussures pour les soldats américains. À l’époque où la semelle en mousse n’existait pas et où l’infanterie se déplaçait principalement à pied sur de longues distances (les transports en blindés n’étaient pas vraiment répandus…), c’était loin d’être une mission anodine !
Et il ne va pas prendre ça à la légère : sa mission a duré 4 ans, où il a chaussé 200 soldats et étudié leurs pieds sous tous les angles, y compris via des radiographies de leur pied à l’intérieur d’une chaussure.
L’une des nombreuses radios de Munson pour étudier la forme du pied dans une chaussure.
Il a même écrit un livre à ce sujet, que l’on peut toujours acheter aujourd’hui (ce que j’ai fait) : The Soldier’s Foot and the Military Shoe.
On pourrait faire un article entier sur le sujet, mais je vous invite vraiment à lire le résumé de ce livre chez Stitchdown. C’est en anglais, mais c’est passionnant (et pensez à une traduction par l’IA si vous bloquez sur certains passages techniques).
De cette mission, il a fini par créer la Munson Last, une forme de chaussure militaire très particulière. Une forme qui m’avait interpellé quand je l’avais vue, car je la trouvais étonnamment moderne, elle n’avait pas pris une ride.
Une paire de Munson Last.
Alors même si aujourd’hui vous n’avez plus besoin de marcher 30 km par jour avec 15 kilos d’équipement sur le dos, j’ai quand même voulu rendre hommage à cette forme, et à cet homme, avec notre interprétation de la Munson last.
Ce que j’aime sur cette forme tient en deux mots : ronde et plate.
Elle est très arrondie sur l’avant du pied pour éviter d’avoir vos orteils comprimés, ce qui la rend confortable. Et en même, elle garde une ligne moderne, en n’étant surtout pas trop “bossue” à l’avant, un point de design que je reproche parfois à des chaussurees très typées workwear.
Pour moi, cette forme est donc le mélange parfait entre un côté délicieusement vintage tout en gardant une ligne moderne et contemporaine.
À l’essayage, j’espère que vous trouverez cette chaussure confortable, prête à vous accompagner dans vos marches. La souplesse du cuir contribue encore plus à avoir un bon déroulé du pied.
Une fabrication italienne de haute volée
Pour cette bottine aux influences militaire, je ne me voyais pas utiliser autre chose qu’un montage goodyear, plus résistant à l’eau et pouvant se ressemeler plus facilement qu’un montage Blake.
C’est également une chaussure avec un mur gravé, une finition appréciée des connaisseurs.
Normalement, c'est une finition que l'on trouve de manière très exceptionnelle sur des chaussures à 600€, et même sur des chaussures à plus de 1000 € il n'est pas dit qu'elle soit présente…
C'est une finition totalement invisible, mais qui déchaîne les passions chez les puristes !
Alors, de quoi s'agit-il ?
C'est une finition qui concerne la manière dont est cousue la trépointe à la première de montage.
Normalement, la couture se fait avec une sorte de ruban collé sur la première de montage, qu'on appelle "mur rapport" ("gemming" en anglais) . C'est certes durable, mais on peut aller encore plus loin, avec le fameux mur gravé.
© Shoe Gazing
En comparaison, voici un mur rapporté en toile, collé sur la première de montage, utilisé dans la majorité de l'industrie. La couture de la trépointe se fait sur le petit bourrelet banc. Ce N'EST PAS la construction utilisée pour nos boots.
Dans le cas de notre chaussure, on va faire une incision directement dans la première de montage pour créer une "lèvre" tout autour : c'est ce qu'on appelle un mur gravé. Et c'est sur cette "lèvre" que la couture vient directement se faire. La première de montage et la trépointe sont donc efficacement liées !
Note bene :
Le "gemming" est un sujet hautement polémique chez les passionnés de chaussures. Si vous voulez creuser la question, je vous invite à lirel'interview de Stéphane Jimenez par nos confrères de Parisian Gentleman, où il explique bien les enjeux du gemming vs un mur gravé.
C'est une manière de faire réservée normalement qu'au très haut de gamme, et ça permet de faciliter le ressemelage, donc de prolonger encore plus la durabilité, car on considère qu'une couture directement dans le cuir de la semelle intérieure sera un montage plus résistant qu'un mur en toile collé.
Certains puristes affirment également que c'est une manière de lier encore plus fortement tous les composants internes de la chaussure, et que c'est une construction qui résiste mieux à la transpiration, toujours dans une optique de résistance dans le temps accrue.
C'est sous cette "lèvre" que la couture va venir se loger.
Soyons clairs : étant donné que c'est une finition totalement invisible, elle n'intéresse pas grand monde à part les grands passionnés de souliers, mais pour nous, elle nous tenait à coeur.
C'est aussi une manière de faire plus artisanale, plus traditionnelle, et c'est ce savoir-faire de pointe de notre atelier italien que l'on voulait transmettre avec cette chaussure.
Et bien que cela soit une finition largement plus coûteuse en temps et en compétences, c'est le genre de petit détail qui fait que notre chaussure a l'une des meilleures fabrications possibles en prêt-à-chausser.
Enfin, il y a un soufflet au niveau de la languette, ce qui permet de la tenir bien place et de rendre la chaussure plus isolante.
Et évidemment, la semelle intérieure est en cuir, et elle va se mouler petit à petit à votre pied, rendant la chaussure de plus en plus confortable port après port.
Mais ce n’est pas fini, l’élément très visuel de cette chaussure, c’est évidemment la semelle commando de l’italien Vibram…
Une semelle commando Vibram
Aparté : l'histoire de Vibram en 1 minute :
Tout commence en 1937, en Italie, par un alpiniste nommé Vitale Bramani (vous avez compris d'où vient le nom de la marque).
Et c'est un évènement tragique qui va précipiter la création de Vibram.
Deux ans plus tôt, Bramani perd six amis dans un accident en montagne. Il était convaincu que c'était en partie à cause de la pauvre qualité des semelles de l'époque, trop glissantes pour le terrain.
Il se promet de concevoir des semelles fiables, robustes, avec une très bonne qualité de traction, à une époque où les chaussures d'alpinistes étaient munies d'une semelle en cuir avec des clous plantés dedans.
Il créa la semelle Carrarmato, qui posa les bases des semelles type "commando" que l'on connaît aujourd'hui.
La semelle Carrarmato de Vibram, là où tout a commencé…
Il fut aidé par Monsieur Pirelli lui-même, le grand nom italien de la fabrication de pneus, afin d'avoir un caoutchouc durable et fiable sur une grande variété de terrains.
L'heure de gloire de Vibram arrive en 1954, lorsque le sommet du K2 — une montagne réputée plus difficile que l'Everest — est atteint pour la première fois par une équipe italienne chaussée en semelles Vibram.
Les chaussures qui ont permis de vaincre le K2, il y a un sacré style !
Dix ans plus tard, Vibram entre sur le marché américain, et de nombreuses marques américaines, outdoor ou workwear, apprécient la robustesse et la qualité de traction de ces semelles.
C’est le dessin emblématique de Vibram, le Carrarmato, qui a été pensé pour rendre la semelle antidérapante, quelque soit le terrain, à une époque où les chaussures d’alpinisme étaient, je le rappelle, cloutées !
L’épaisseur de la semelle que nous avons choisie la rend très résistante à l’usure et à l’aise sur de nombreux terrains. Un trottoir, un chemin forestier, des pavés, un bord de plage battu par les vents : cette semelle peut tout encaisser !
Je suis très fier de cette chaussure. Entièrement composée de matériaux italiens, et fabriquée aussi en Italie, avec une forme qui a une belle histoire : j’espère vous proposer une chaussure singulière, prêt à vous accompagner dans toutes vos aventures automnales et hivernales.
Cuir suédé italien
1 Couleur
Carte d'identité de nos boots Canberra
100% cuir de la Tannerie italienne OPERA
Tannage au chrome
Finition suède mais avec imprégnation wax waterproof durant le tannage
Cuir gras
Construction : Goodyear
Confection : en Italie
Guide des tailles : prenez votre taille habituelle chez BonneGueule. Pour accéder à notre guide des tailles, cliquez ici.
Disponibilité : disponible en précommande dès maintenant sur notre e-shop et dans nos boutiques. Expédition prévue à partir du 3 novembre.
Le jean Nomi en toile grattée japonaise (Présenté par David)
Vous le savez : on aime les jeans chez BonneGueule.
Et on aime vous proposer des jeans qui sortent de l’ordinaire.
Denim japonais brossé
1 Couleur
Par le passé, on a déjà travaillé des toiles singulières : que ce soit en coton et lin, en coton et bambou, en denim recyclé ou avec un tissage “low tension”, nous avons toujours partagé avec vous notre amour du denim.
Cette saison, on remet le couvert en vous proposant un jean parfaitement taillé pour l’automne-hiver dans une toile que vous n’avez sûrement jamais vue ailleurs.
Et parce qu’on sait que vous aimez connaître l’envers du décor, voici l’histoire du développement de ce nouveau jean.
À la recherche du denim idéal
Pour ce jean plus hivernal, l’idée initiale n’était pas de chercher le poids le plus élevé possible, de faire la course aux “oz”. On avait plutôt pensé à vous proposer un jean en laine et coton.
Notre équipe produit fait ses recherches et trouve de belles matières mélangeant ces deux fibres. Problème : ces matières sont chères. Trop chères. Si on les avait utilisées, cela aurait fait un jean à 300€.
À gauche : 72% coton, 28% laine et à droite : 57% coton, 43% laine
À partir de là, l’équipe produit se gratte la tête et réfléchit à une alternative.
Question : que peut-on faire sur une matière en coton pour la rendre plus chaude et confortable ?
Réponse : gratter l’intérieur ! Comme c’est le cas sur l’envers de certains sweatshirts.
Notre équipe produit trouve un tisserand japonais qui propose ce type de matière particulière et monte deux prototypes dans deux formes différentes :
- Un en forme jogpant (dans la veine du Tsu) avec un denim gratté plus léger, autour de 11oz et une coupe carotte pour un effet relax
- Un autre sur une forme classique de jean 5 poches, sur un denim gratté un peu plus épais, autour de 14oz, pour un rendu plus structuré
Le prototype du jean avec la forme jogpants
Une fois les pantalons reçus, l’équipe est face à un dilemme : les deux modèles sont cools !
Après une intense réflexion (et une partie de pierre-feuille-ciseaux), le choix s’arrête finalement sur le modèle de jean classique, plus cohérent avec les silhouettes proposées dans cette capsule.
Le résultat : un jean gratté au confort inégalé
Voici donc le Nomi, un jean automne-hiver en denim gratté.
Commençons par l’observer.
Vu de l’extérieur, on dirait un jean tout à fait classique. Enfin, pas si classique que ça car sa toile de chez Nomura présente ce grain irrégulier propre aux toiles japonaises.
Retournez maintenant le pantalon et laissez la magie opérer. L’intérieur est gratté et tout doux. Les fibres ressortent, formant un grand nuage blanc de coton moelleux.
Si vous possédez un sweat ou un hoodie en molleton gratté, c’est le même type d’aspect et de sensation.
Place maintenant à l’essayage.
En enfilant ce jean, vous vous rendrez compte tout de suite qu’il n’est pas comme les autres.
Le Nomi est confortable. Son denim de 13.9oz est relativement souple grâce à un lavage en usine. Sa coupe droite (la même que sur notre jean Renji) laisse ce qu’il faut d’aisance à vos cuisses et vos mollets. Et bien sûr, l’intérieur gratté est d’un confort extrême pour vos jambes.
Le Nomi tient chaud, juste ce qu’il faut. Pour l’avoir porté une après-midi, je trouve que la chaleur proposée est très intéressante, tout à fait adaptée à un usage automne-hiver. Il tient chaud quand vous êtes dehors et il ne tient pas trop chaud quand vous êtes dedans.
C’est une chaleur qui est enveloppante, réconfortante. Il y a un côté cocooning à ce jean. Quand il fait froid, on a envie de se mettre dedans autant qu’on a envie de s’emmitoufler dans un plaid.
Denim japonais brossé
1 Couleur
Carte d'identité du jean Nomi
Toile japonaise 13.9oz de chez Nomura (100% coton)
Envers gratté pour un effet duveteux
Origine du coton : États-Unis et Australie
Filage, teinture, tissage et brossage : Japon
Confection : au Portugal, dans notre atelier habituel qui travaille avec nous depuis des années sur tous nos développements de denim
Prix : 195€
Guide des tailles : prenez votre taille habituelle chez BonneGueule. Antoine, notre mannequin, mesure 1m77 pour 70kg et porte une taille 31. Pour accéder à notre guide des tailles, cliquez ici.
Disponibilité : disponible dès maintenant sur notre e-shop et dans nos boutiques.
Les vestes et le pantalon Hokokuji (présentés par Michel)
Velours texturé
4 Couleurs
Velours texturé
4 Couleurs
Velours texturé
4 Couleurs
Velours texturé
4 Couleurs
Vous aviez bien aimé notre surchemise Pavie en velours seersucker l’an dernier.
Il reste d'ailleurs encore quelques tailles et coloris ici.
Un velours qu’on ne croise pas partout, un jeu de texture intéressant pour nos tenues et des couleurs qui nous rappellent pourquoi on adore l’automne. On voulait que vous retrouviez ça dans notre collection 2023, mais avec une proposition stylistique nouvelle.
Pour créer cette proposition, l’équipe produit ne part pas d’une feuille blanche mais d’un prototype de surchemise Pavie vert lichen, développé l’an dernier pour tester le coloris.
Étape 1 : trouver un velours qui fait battre nos cœurs
On avait déjà eu un coup de foudre pour le velours effet seersucker qui avait conduit à la création de notre surchemise Pavie (ci-dessous à gauche). Des cottes plus épaisses et plus irrégulières que sur notre surchemise précédente de 2020 (ci-dessous à droite).
Et vous le savez aussi bien que nous, les amoureux de belles matières ont un vrai cœur d’artichaut. Alors devinez la réaction de notre équipe produit quand elle a croisé ce velours aux côtes encore plus généreuses, avec ces variations de reliefs :
Deux épaisseurs de côtes qui s’alternent et donnent une touche d’originalité très cool. On parle de velours high and low.
Réponse à la devinette (images de reconstitution) :
Pour les lecteurs de 2021 qui veulent la recette : j’ai réchauffé cette vanne 2 minutes 30 à 900 watts.
C’est l’entreprise française Velcorex qui a créé notre nouveau velours préféré.
D’abord, ils font tisser l’étoffe avec deux fils de trame au lieu d’un.
Le second fil de trame en noir ici.
C’est d’ailleurs le moment de faire un point de transparence : pour que cette veste ne vous coûte pas une jambe et demie, Velcorex a réalisé cette étape chez son partenaire au Pakistan plutôt qu’en France. Notre équipe produit s’est renseignée, a bien étudié les possibilités et avec l’augmentation actuelle des prix, ce n’était tout simplement pas envisageable de faire autrement. On a ainsi pu contenir le prix de la veste à 220€.
Pour ce prix, la coupe et les finitions sont réalisées en Alsace. Et c’est là que toute la magie opère : les employés de Velcorex coupent le second fil de trame à la surface pour qu’il n’en reste que des fragments qui dépassent. Ces fragments forment ainsi des rangées alignées le long du tissu. On parle de fil poil.
Ici, en noir, le second fil de trame noir une fois coupé.
Velcorex joue donc sur l’épaisseur et la finition de ce fil poil pour obtenir le velours high and low sous vos yeux.
Vous pouvez voir par vous-même le travail méticuleux et impressionnant de Velcorex sur place, dans notre reportage vidéo (j’ai mis le timecode, c’est cadeau) :
Vous y découvrirez ainsi comment le velours de votre veste est coupé, nettoyé, brossé, inspecté et blanchi.
Ok. La texture, c’est validé. On passe à la couleur.
Étape 2 : trouver des couleurs qui donnent le petit frisson de l’automne
Qu’est-ce qu’on a hâte de porter en automne ? Du marron, du beige, du rouge foncé, du bordeaux, du kaki... Des couleurs qui donnent envie de se brûler la langue avec un pumpkin spice latte en marchant sur les feuilles au parc municipal. Mais des couleurs qu’on voit dans toutes les tenues finalement. Il y a moyen d’aller chercher un petit twist sur leurs teintes pour les rendre plus singulières :
- le vert lichen du premier essai plus haut, validé d’entrée de jeu car il changeait joliment des kakis habituels,
- un marron tabac, pour jouer la polyvalence sans tomber dans l’ennui,
- un rouge bordeaux que ce velours mettait très bien en valeur, et son porteur par la même occasion.
Pour qu’elles se remarquent sur vous sans transpercer l’œil, on les a faites en garment dyed : plutôt que de teindre les fils avant le tissage ou le tissu avant le montage, notre atelier portugais a d’abord monté les pièces pour les plonger dans la teinture seulement après.
Comme je le rappelais dans un autre article, la teinture garment dyed nous permet de vous proposer :
- des teintes moins vives et plus douces car la teinture ayant moins imprégné le vêtement, elle s'estompe légèrement au premier lavage en atelier,
- des couleurs plus équilibrées car ce procédé étant plus rapide, on peut faire plusieurs essais pour bien les ajuster.
Étape 3 : trouver une forme de veste qui change
On a pas mal exploré les surchemises et les vestes workwear dernièrement. Pour changer des poches plaquées et des cols chemise, on s’est dit que cette forme de veste raconterait de nouvelles choses dans vos looks :
- un col bowling pour le côté rétro,
- deux poches en biais faciles d’accès pour y laisser trainer vos mains quand il fait frais.
Et pour tout vous dire, quitte à vous proposer une pièce dans cette gamme de prix avec ce velours de haute confection, on tenait à ce que ce soit une vraie pièce d’extérieur plutôt qu’une surchemise. Vous pourrez donc la porter comme un blouson, avec toute la place qu'il faut dans sa coupe droite pour mettre vos plus grosses mailles en dessous etc.
Étape 4 : en faire un costume tabac qui tabasse
Cette évolution apporte plein d’opportunités, dont celle de vous faire un ensemble coordonné en velours high and low, avec cette veste et un pantalon cargo droit :
- c’est moderne et ça sort complètement de ce qu’on voit au quotidien,
- ça reste sans prise de tête grâce à la matière décontractée,
- ça économise le choix d’associer tel haut avec tel bas,
- ça se dépareille à volonté,
- ça regorge de poches bien pratiques pour tout avoir sous la main.
Le cargo droit en velours, c’était déjà une envie partagée par l’équipe. Plusieurs personnes militaient pour qu’on le fasse, notamment Jordan, notre responsable création.
Vous aviez aussi bien accueilli notre cargo droit en coton écru Sistelo. Au moment de développer ce costume, on sait donc que l’idée plaît.
Alors c’est parti :
- on choisit une coupe encore plus droite que pour le Sistelo, encore plus confortable et dont le volume va bien avec le tombé droit de la veste,
- on ajoute une ceinture élastiquée dans le dos pour être bien au niveau de la taille, supplément frites ou pas (et on garde les passants pour pouvoir porter une ceinture),
- on choisit des poches cargo généreuses pour pouvoir tout ranger dedans et avoir l’esprit tranquille,
- on saupoudre avec deux pinces à l'avant pour la touche de style.
Et voici le résultat :
Vous trouverez un zip caché dans la poche arrière droite.
Velours texturé
4 Couleurs
Velours texturé
4 Couleurs
Velours texturé
4 Couleurs
Velours texturé
4 Couleurs
Carte d’identité des vestes et du pantalon Hokokuji
Velours 100% coton de chez Velcorex (France).
Origine du coton : États-Unis et Pakistan.
Filé et tissé au Pakistan par un partenaire de l'entreprise française Velcorex.
Côtes du velours, finitions et teinture réalisées en Alsace chez Velcorex.
Montage, teinture et lavage au Portugal pour les vestes et en Roumanie pour le pantalon.
Velours épais de 390g/m2.
Prix :
- Veste : 220€
- Pantalon : 180€
Guide des tailles : prenez votre taille habituelle chez BonneGueule. Notre mannequin Antoine mesure 1m77 pour un poids de 71kg et porte une taille M pour la veste, et 48 pour le pantalon. Pour accéder à notre guide des tailles :
Disponibilité : disponible dès le 26 octobre sur notre e-shop et dans nos boutiques.
Le pull col camionneur Matera kaki (Présenté par David)
100% laine mérinos
2 Couleurs
Une touche de variété.
Voilà comment l’on pourrait décrire notre pull Matera, sorti initialement en 2022 sous l’impulsion de Paul Binam.
C’est la première fois que l’on explorait le col camionneur dans la collection BonneGueule, avec la volonté d’apporter quelque chose de différent pour vos mailles d’automne hiver.
Petit rappel : mais qu’est-ce qu’un pull camionneur ? Il s’agit d’un pull muni d’un zip allant de la poitrine jusqu’au col.
Et quelles sont les particularités de notre pull camionneur Matera ?
1. Un col généreux qui ouvre de nombreuses possibilités stylistiques
On trouve beaucoup de pull camionneurs avec de petits zips, à l’apparence un peu timide. Ce n’est pas le rendu que nous souhaitions. On voulait une pièce avec du caractère et pour cela, nous avons doté notre pull d’un long zip, avec un col généreux de 16.5cm.
Vous pouvez ainsi jouer avec l’ouverture pour différents styles et différents niveaux de protection face au froid.
Scénario 1 : enfer et damnation, vous avez oublié votre écharpe !
Pas de problème : zippez le col jusqu’en haut et voilà votre cou bien protégé.
Astuce supplémentaire : avec le col entièrement zippé, vous pouvez choisir soit de le porter droit, remontant assez haut, soit de le retourner vers l’extérieur, comme un col roulé.
Scénario 2 : vous êtes en intérieur et il fait bon
Dézippé, le col tombe sur vos épaules et s’ouvre élégamment, formant une sorte de col polo.
Vous avez même la possibilité de faire apparaître un col de t-shirt en-dessous, pour un layering subtil.
Aviez-vous vu ce détail ?
Ce pull a un élément visuel en plus que vous aviez peut-être loupé.
Il présente tout autour du zip un point de tricot contrastant, formant une sorte de V. C’est un peu comme le V que vous trouvez sur le col de vos sweatshirts, en plus grand.
Ce détail habille votre torse et ajoute une touche esthétique discrète à cette maille.
2. Un poids lourd tricoté avec un beau fil italien
Nous avons été généreux sur le col de ce pull.
Nous l’avons aussi été sur sa matière.
Ce pull se présente dans une laine mérinos du fournisseur Zegna Baruffa. Basé dans la région du Piémont, ce fournisseur italien opère depuis plus de 150 ans et fournit des fils de haute qualité.
La laine de ce pull est particulièrement douce, au point où Zegna Baruffa compare son toucher à celui du cachemire. En effet, dans leur gamme, cette qualité de fil se dénomme “Cashwool” et est décrite comme un fil de mérinos “avec la brillance de la soie et la douceur du cachemire”. Rien que ça.
Autant vous dire que ce pull ne gratte pas, même porté sur un simple t-shirt.
Le point utilisé ici est un Milano, assez dense mais très doux. Il donne une texture légèrement en relief comme on l’aime chez BonneGueule et confère une belle tenue à la maille.
Parlons maintenant de poids : ce pull pèse 920g en taille M. Là où un pull léger pèse autour de 300g et un pull de poids moyen entre 500 et 600g, vous avez affaire ici à un pull poids lourd, qui saura vous protéger face au froid mordant des jours et semaines à venir.
3. Un nouveau coloris de saison : kaki
Après l’avoir sorti initialement en greige, nous vous proposons cette saison le pull Matera en kaki.
C’est un beau vert assez profond. Il est à mi-chemin entre un vert sapin (un peu plus “ville” dans l’esprit) et un vert olive (un peu plus “militaire”).
Il trouvera facilement sa place avec n’importe quelles chaussures marron et un pantalon bleu, blanc, beige, gris ou noir, entre autres.
100% laine mérinos
2 Couleurs
Carte d’identité du pull Matera
100 % laine mérinos de chez Zegna Baruffa, en Italie
Micronnage : 19,5 microns
Point Milano
Origine de la laine : Australie
Filage et teinture : Italie
Confection : en Roumanie, chez Augsburg
Prix : 250€
Guide des tailles : ce pull présente une coupe légèrement ajustée. Nous vous conseillons de prendre votre taille habituelle chez BonneGueule. Jordan, notre mannequin, mesure 1m80 pour 75kg et porte une taille L. Pour accéder à notre guide des tailles, cliquez ici.
Disponibilité : disponible dès maintenant sur notre e-shop et dans nos boutiques.
Le pull Trevise bleu (présenté par David)
Laine mérinos extrafine
4 Couleurs
Nous vous avons présenté l’année dernière notre pull Trevise en kaki, cognac et beige.
Un beau pull col rond en 100% laine mérinos extrafine ni trop fin, ni trop épais, à emporter partout. Pour être précis, il pèse 750g en taille M, un poids intermédiaire plutôt généreux qui saura vous accompagner de l’automne au printemps.
Il n’était pas sorti en bleu et c’est désormais chose faite.
Le reste ne change pas. Voici les caractéristiques du pull :
Laine mérinos extrafine
4 Couleurs
Carte d'identité du Trevise bleu
100% laine mérinos de chez Tollegno
Micronnage : 19,5 microns
Origine laine : Australie, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande
Point Milano
Poids : 750g pour une taille M
Filé et tricoté en Italie
Prix : 180€
Guide des tailles : nous vous conseillons de prendre votre taille habituelle chez BonneGueule. Antoine, notre mannequin, mesure 1m77 pour 71kg et porte une taille M. Pour accéder à notre guide des tailles, cliquez ici.
Disponibilité : disponible dès maintenant sur notre e-shop et dans nos boutiques.
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