Ligne BonneGueule IV : les cravates BonneGueule x Howard’s
Impossible de vous proposer des costumes sans parler de cravates !
Pour cela, j’ai immédiatement pensé à une marque qui propose l’un des meilleurs rapport qualité/prix, tout en apportant une vraie valeur ajoutée à un accessoire que tout le monde pense connaître.
Cette marque, c’est Howard’s, une marque 100% française malgré son nom, et que j'avais déjà personnellement testée, sur les conseils d'Hugo de Parisian Gentleman.
Retrouver foi en la cravate
Hors de question d'aborder la cravate comme un simple accessoire et d'en faire "parce qu'il faut en proposer". Fred, le créateur d'Howard's, a une véritable passion pour cet accessoire, qu'il aborde comme un vêtement à part entière (regardez la vidéo).
Pour ne rien vous cacher, si je n'étais pas un fervent partisan de la cravate comme peuvent l'être Florian et Luca, Howard's est une marque qui m'a redonné foi dans la cravate et m'a transmis l'envie d'en porter au quotidien (alors que je ne suis pas assujetti au port obligatoire, quotidien et assis du costume formel dans mon activité professionnelle de bureau).
Et aujourd'hui, nous voulons humblement vous transmettre cette même passion.
Un accessoire injustement stigmatisé
La plupart des hommes ne voient pas l’intérêt de la cravate. Ils la trouvent un peu trop sérieuse et ont peur d'avoir l'air strict.
Beaucoup apprécient de se rendre au travail sans la mettre. C'est d'ailleurs symptomatique : il s'agit d'un accessoire que l'on a envie d'enlever dès que l'occasion se présente (qui a dit Friday wear ?).
Pourtant, porter une cravate constitue un moyen d’expression qu’il serait dommage de sous-estimer...

Première des trois cravates : le modèle en soie jacquard et à pois bleus.
Et si on sortait un peu du bleu, blanc, gris ?
Le vestiaire formel masculin tourne autour de pièces bleues, blanches et grises. Si l’uniformité était un pays, ces couleurs seraient son drapeau.
Même si c'est logique : acheter un bon costume représente un investissement, alors on évite de prendre des risques sur les couleurs...
Pareil pour la chemise : la coupe, le col, la texture et le motif varient, mais la couleur change peu.

Saharienne, blazer croisé, ces deux pièces se mêlent très bien avec nos deux cravates en cachemire.
Du coup, on retrouve des pièces relativement similaires chez tous les hommes :
- Comment faire pour ne pas ressembler à tout le monde ?
- Comment communiquer sa personnalité autour de soi ?
- Véhiculer ses inspirations et influences ?
Eh bien c'est là que le rôle sous-estimé de la cravate fait son petit effet.
J'ai d'ailleurs été surpris de voir qu'un bon nombre de puristes de l'art sartorial considère que c'est la cravate qui fait la personnalisation d'une tenue, car c'est l'accessoire que l'on remarque en premier chez quelqu'un.
Selon Fred, la cravate est la pièce maîtresse du vestiaire masculin formel, alors que le costume et la chemise en seraient plutôt le cadre. Quoi de mieux, pour exprimer les nuances d’une personnalité (rangez cette cravate fantaisie Star Wars tout de suite !), qu’une cravate en cachemire à la couleur profonde, aux détails aussi discrets qu’originaux ?
Le choix des cravates Howard's
Vous ne trouverez pas, en entrant dans la boutique de Frédéric Costa, ces tristes accessoires sans saveur, cette soie lisse et insipide...
Parce que Frédéric fait preuve d'un formidable travail de recherche dans les matières, avec une question qu'il se répète sans cesse : "Qu'est-ce que je peux apporter de plus et d'unique par rapport aux autres marques ?"
Comme il me l'a répété, si c'est pour faire de la soie unie, vue et revue, autant aller ailleurs.

La petite marguerite, brodée à la main au revers des cravates Howard's, montre à la fois la démarche artistique et le perfectionnisme de son créateur. C'est aussi un petit clin d'oeil à sa grand-mère 🙂
Howard’s a réussi à perfectionner cet accessoire tout en partant d’une démarche très spontanée : se mettre à la place du client, comprendre ce qui lui ferait plaisir, et proposer du choix et de la variété.
Un peu comme une boîte de macaron dont on voudrait goûter chaque parfum !
À la fin de l'article, vous voudrez remplacer même vos sous-vêtements par ces cravates.
Des cravates artisanales et personnelles
Mon introduction était un peu longue, mais elle était nécessaire pour bien comprendre notre objectif : mettre au point des cravates d'exception et faciles à porter.
(Pour l'anecdote, si même Alexandre, notre Kanye West blanc, en vient à vouloir porter une de nos cravates au quotidien au lieu de ses habituels tee-shirts, je considérerais l'objectif atteint !)
Elles s'adressent à tous ceux qui n'ont pas l'habitude d'en mettre mais qui aimeraient sauter le pas de donner du caractère à leurs tenues.
On tient à préciser que Howard's a réalisé ces couleurs à l'occasion de notre collaboration et ne les utilisera pas pour d'autres modèles. On ne peut pas faire plus exclusif 😉
Cachemire et jacquard : deux matières que l'on croise peu...
Le cachemire, révélateur de couleurs
On voulait changer des cravates en laine. Le cachemire est malheureusement trop peu utilisé pour les cravates, malgré ses avantages.
Il donne une profondeur à la couleur, et en révèle les nuances selon la luminosité.

Pour commencer, on a choisi un beau bleu uni. S'il ne vous fallait qu'une seule cravate, ce serait celle-ci.
C’est un coloris indispensable car polyvalent, mais on voulait qu’elle ait quelque chose de plus. Qu'elle ne soit pas trop simple justement.
On a donc opté pour un tissage en chevron qui apporte du relief : le contraste parfait avec un costume lisse.

La doublure des cravates cachemire est agrémentée de rayures club rappelant l’univers preppy.
La seconde couleur est un beau vert bouteille. Il n'est pas trop foncé, mais on a remarqué que les gens avaient un peu peur d’ajouter du vert à leurs tenues. Alors on va les guider en douceur.
Bien choisi, le vert donne quelque chose de spécial, tout en restant très sobre et élégant.

L'autre caractéristique du cachemire est sa main douce et très agréable au toucher. Elle apporte de la consistance et, pour ceux qui n'auraient pas de chat, la caresser vous procurera un réel plaisir.

Le passant est monté en trois parties. Il est pris dans la structure de la cravate et cousu à la main pour ne pas bouger, contrairement à un passant cousu de manière industrielle.
Mais aussi une soie tissée selon une technique spéciale
Terminons par quelque chose d'un peu plus "créateur" : la cravate bordeaux à pois.
Après deux cravates unies, il nous en fallait une à motif et l'idée du pois s'est imposée. Il est assez surprenant de voir tous les jeux de lumière dont cette cravate est capable (elles ne brille toutefois pas dans le noir, nos expériences sont parlantes).
On voulait que la cravate en soie ait quelque chose en plus aussi.
C'est pourquoi elle est tissée au métier Jacquard - comme les pulls, mais interdit de skier avec - , une technique peu utilisée qui lui donne un rendu plus texturé. Nous faisons le pari que vous n'en verrez pas souvent.

Parfait avec une chemise blanche et un costume bleu ou gris.

La doublure est en tissu oxford bleu ciel haut de gamme de chez Albini, afin de vous donner quelques idées sur la chemise à porter...

Le travetto est le petit fil clôturant la cravate, et réalisé à la main.
La soie provient elle aussi d’Italie, chez un tisserand italien de plus de 200 ans, et situé près du lac de Côme.
Une triplure en laine, gage d'élasticité
La matière choisie, il nous faut maintenant assurer tombé et consistance. C'est au niveau de la triplure que tout se joue.
La triplure est la partie qui donne son caractère à une cravate, selon qu'on veuille une cravate légère ou plus dense, par exemple. C'est là qu'on repère le savoir-faire d'un bon cravatier.
Les triplures sont d'ailleurs différentes selon les matières, pour qu'elles apportent le même rendu final, le même tombé. C'est une opération qui demande un sens de la nuance, ne le faites pas chez vous, vous risquez de vous faire pincer très fort.
Du 100% main (sinon rien)
L'assemblage est réalisé à Paris et, petite particularité, les couturières ont travaillé à domicile. En effet, elles n'ont pas besoin de machines, car toute se joue au coup de main.
Et cela permet d'éviter cette grosse machine au petit nom de Liba, qui plie et coud habituellement les cravates. Technique peu coûteuse pour des cravates souvent trop tendues, trop serrées, et au fil détendeur qui casse facilement.
Rien de tout ça ici, c’est 100% fait-main, vous l'aurez compris.
Elles sont bien jolies vos cravates, mais sont-elles à ma taille ?
Nos cravates font toutes 7 cm de largeur. C'est le compromis qui convient à toutes les carrures, minces ou costauds.
On tenait à éviter le côté hype des cravates trop fines, mais il ne fallait pas non plus qu'elles soient trop larges : cela aurait eu tendance à rapetisser la silhouette.
Avec quoi porter ces cravates ?
Nous serons d'accord pour dire que la cravate n'est pas l'item le plus anxiogène de votre dressing. Ici, notre but est de vous montrer comme elles s'accorderont facilement à vos looks, mais aussi dans quelle mesure une cravate permet de personnaliser une tenue.
Note : Pour aller plus loin à ce sujet, n'hésitez pas à relire notre guide sur comment personnaliser son style avec les accessoires.

Une cravate bleue restant assez classique, c'est sur la texture qu'il faudra jouer. Le cachemire offre un rendu intéressant : il rappelle la laine de votre blazer, mais avec un toucher bien particulier. En s'approchant, la cravate révèle toute sa subtilité grâce aux chevrons. (Veste SuitSupply, chemise BonneGueule)

Une cravate ne se porte pas uniquement avec un blazer. Vous pouvez aussi la coupler à une saharienne, les deux pièces ayant une forme et des proportions similaires. (Saharienne SuitSupply, chemise Gutteridge, jean BonneGueule)

Le résultat est aussi pertinent lorsque la cravate est portée avec une chemise casual dans une matière travaillée, comme du chambray ou un denim léger. Une matière texturée comme le cachemire se prête bien mieux à une chemise plus décontractée qu'une soie brillante. (Chemise en chambray BonneGueule, jean BonneGueule, ceinture SuitSupply, lunettes Jimmy Fairly)

L'atout majeur d'une cravate bordeaux est qu'elle tranchera toujours avec les autres pièces de votre look, à moins que vous ne soyez un irréductible du blazer rouge 😉 Contrairement à un rouge vif, le bordeaux, bien plus doux, est aussi plus polyvalent.

Nous ne nous voulions pas de cravate à la texture fade. Vous pouvez voir son aspect légèrement en relief, accentué par les pois brodés (merci au métier Jacquard ! ). À ce propos, vous pouvez jouer sur de discrets rappels de couleurs entre les pois bleu-gris et la chemise. (Chemise Gutteridge)

Dans un contexte plus formel, la cravate bordeaux ne pose pas de problème non plus. Pour le coup, elle vient vraiment réveiller l'ensemble grâce à sa nuance chaude. C'est une petite touche de fantaisie, sans pour autant aller à l'encontre des codes d'un milieu strict comme la banque, par exemple. (Chemise Husbands, veste bleu chiné BonneGueule)

J'ai parfois du mal à comprendre pourquoi tant d'hommes sont si réticents à l'idée de porter du vert ; une cravate peut d'ailleurs être un bon moyen de commencer à s'y mettre. C'est une couleur originale, mais qui reste élégante et facile à porter ! Là aussi, n'hésitez pas à jouer sur son aspect chevrons, comme le fait Florian en l'opposant à la flanelle très douce de son blazer.

Une cravate verte ira aussi très bien avec vos pièces "countryside", celles autrefois réservées aux voyages à la campagne de nos amis d'outre-Manche. Elle sera donc également mise en valeur par vos gilets en tweed, vos vestes en gros chevrons, des motifs pied-de-poule, et même votre attirail de chasse à cour. (Gilet SuitSupply, chemise Boggi)
Les cravates en soie et en cachemire sont à présent disponibles
Vous pouvez à présent commander :
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