La revue du web du mois de novembre – #14 + FAQ

11 min

La revue du web du mois de novembre – #14 + FAQ

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Publié le : 15 décembre 2013Mis à jour le : 10 janvier 2017

C'est le week-end, je viens de me descendre un poulet rôti à moi tout seul (sans pastis, je fais des pauses parfois). Et comme je veux partager du bonheur avec vous, voici la revue du web du mois de novembre !

Mode masculine (mais pas que...)

On commence léger avec un article sur les Nike Air Jordan 11 paru sur Lignes de Frappe (site sympa au passage, allez vous y perdre un peu si vous aimez la culture hip-hop). Pour ma part, j'ai toujours trouvé la Air Jordan XI un peu trop lourde en termes de design (la Air Jordan V est plus dans mes goûts), mais c'est une tendance qui se refait accepter, alors pourquoi pas...

jordan space jam

La Jordan Space Jam, tirée du film du même nom (nostalgie...).

Bien plus technique, nous avons découvert sur le blog des Textiles Techniques en France ces deux podcasts sur les fibres connectées et leurs applications. Entre contenu scientifique et prospective (ça vous intéressera si comme moi vous vous perdez parfois 1 heure sur ce qui se passe quand on verse de l'aluminium en fusion dans une fourmillière, ou les techniques d'amarrage des pipelines sur Wikipédia. Oui, ça m'arrive vraiment).

Autre excellent article dans Style.com avec des réflexions sur les évolutions récentes du streetwear. Mais aussi un focus sur les marques qui en repoussent les limites en ce moment : les indétrônables Japonais de A Bathing Ape, Visvim ou Undercover, mais aussi de nouveaux arrivants comme la marque française Pigalle, le Russe Gosha Rubchinskiy et un autre Japonais : Neighborhood.

Et à chaque fois, les vêtements de chacune des marques sont portés quasiment en total look par Mademoiselle Yulia, une Japonaise qui est un peu une sous-culture à elle toute seule.

visvim mademoiselle yulia

Mademoiselle Yulia, presque entièrement en Visvim
(par contre, ça coûte un bras et deux reins à importer du Japon).

Notre Kanye West blanc (Alexandre) occupe son temps libre en tenant le blog Couvre x Chefs. Un blog où il met en valeur le travail de ses amis, peu importe la nature de leurs projets. Récemment, il est parti à la rencontre du créateur de la marque de casquettes Neypo.

Neypo, ce sont des casquettes 5 panels (5 pans de tissu sont cousus les uns aux autres), montées à la main en édition limitée, dans la boutique-atelier de Lille. Chaque modèle est confectionné avec des tissus trouvés sur les marchés textiles du Nord de la France. De quoi porter un nouveau regard sur cet accessoire trop souvent marginalisé.

casquette neypo

Retour à l'élégance classique. Pour ceux qui veulent goûter au sur-mesure, un nouveau tailleur s'est installé à Paris, et tout le monde m'en fait de très bons échos. Et c'est le blog Mes Elégances qui nous en parle.

Florian nous briefe sur les noeuds papillon dans une vidéo que nous avons tournée pour les copains d'en face : Les Petits Frenchies.

video noeud papillon

Florian explique aussi comment le nouer,
ou comment le choisir selon sa morphologie.

Et Parisian Gentleman sort son guide des souliers haut de gamme, pour ceux qui veulent se faire un cadeau à eux-mêmes le jour de Noël. Hugo est expert, on se range totalement derrière ses choix. Les prix vont de 150 €... à l'inaffichable quand on touche à de l'artisanat ultra haut de gamme, mais avec pas mal de choix entre 150 € et 200 €.

MARKOWSKI-3-PG

Les souliers Markowski que nous aimons beaucoup.

Interviews de chefs d'entreprise

Je vous propose d'abord une vidéo de Jean Touitou, le dirigeant de A.P.C., diffusée sur France Culture. Je ne suis pas d'accord sur les aspects politiques du discours (ils parlent de loi des finances et d'aides étatiques à un moment), mais le franc-parler et le caractère entier du personnage méritent qu'on s'y attarde. De toute façon, la politique n'a rien à faire sur BonneGueule. Par contre, on devrait en faire un site de punchlines, car Jean Touitou, c'est un peu le Booba de la mode en termes d'epic quotes.

Morceaux choisis :

"Je pense que LVMH qui rachète Berluti pour narguer Hermès, c'est du concours de #$%&. Ces gens n'ont aucun goût".

Question du journaliste : "Refuser d'ouvrir le samedi pour un gros client, ça ne démontre pas de la structure ? Et que l'on résiste aux sirènes du bling-bling ?". Réponse de Jean Touitou : "Non, non, ça prouve de la bêtise... Moi on me dit, tu fais des spaghettis pour Kanye et Jay-Z, je te dis okay, je les fais le samedi à minuit".

jean touitou

"Excuse my French, mais je kiffe ma race".

Et une autre interview de Jean Touitou vient de paraître (en anglais) sur Business of Fashion. Merci à Nicolas, lecteur d'honneur du week-end 🙂

Sur Les Echos Lifestyle, une autre interview de dirigeant : Pierre Heschung, président de la marque éponyme. Monsieur Heschung y explique sa stratégie de distribution raisonnée, et de communication basée sur des collaborations avec d'autres belles marques (là, je vois des petites ampoules qui s'allument au-dessus des têtes de certains lecteurs).

En attendant, vous pouvez redécouvrir mon article sur Heschung, une marque que j'aime beaucoup, et qui réalise encore une bonne moitié de sa production (notamment sur toutes les opérations à forte valeur ajoutée) en Alsace, dont je suis originaire.

atelier heschung

Et il y avait aussi mon article test de la collection Atelier Heschung.
Attention, l'article donne de grosses envies de vacances entre potes.

Et on termine avec Guillaume Gibault, le fondateur du Slip Français, de Léon Flam et de Monsieur Marcel : 3 projets, tous dans la mode masculine, mais tous très différents. Guillaume est un jeune entrepreneur de notre génération, avec une vision très lucide, et une vraie passion pour tout ce qu'il fait. Et justement, voici deux articles dans lesquels il parle de sa stratégie autour du Slip Français : un premier dans LSA Conso, et un second sur Vente Privée Consulting. Et dans les deux cas, les articles sont très bien écrits.

La fameuse "surprise du chef" du Slip Français.

Fashion Business

Désolé, les deux articles suivants sont en anglais, mais ils valaient vraiment le coup. Ce premier article de Business of Fashion est une interview de Kevin Ma, le fondateur hongkongais de Hypebeast, blog de streetwear devenu un mastodonte de la culture street sur le web, et auquel un e-shop s'est récemment greffé.

Ce qui est intéressant, c'est de voir comment Hypebeast a diversifié ses revenus pour dépendre le moins possible des marques et des e-shops, en montant une agence créative et un e-commerce. Tout n'est pas idéal (rien n'est jamais idéal), mais Hypebeast est une très belle réussite qui ne peut que nous inspirer dans l'équipe (on commence aussi à être un certain nombre à plein temps, dans notre petit bureau).

kevin ma hypebeast

Kevin Ma, le fondateur de Hypebeast, à Hong Kong où le site est opéré.

Autre article de Business of Fashion, sur l'indépendance (relative) des blogs, et sur la bonne relation entre les blogueurs, les marques, et les agences de presse :

Morceau choisi : "It seems to me that if brands are repeatedly demanding this kind of control, then some media outlets must clearly be giving it to them. But as media professionals, if we don’t draw the line and stand our ground, then the PR machine will continue to try to exert control over our reporting and we will all begin to lose our original voices and sound like press release parrots, undermining the trust we have built with our readers."

En Français : "Je pense que si les marques continuent de demander ce type de contrôle, c'est que de nombreuses parutions doivent le leur accorder. Mais en tant que professionnels des médias, si on ne trace pas une ligne claire, en tenant nos positions, alors la machine des relations presse continuera d'exercer son contrôle sur l'édition, et on commencera tous à perdre nos lignes éditoriales et à sonner comme des perroquets à communiqués de presse, tout en minant la relation de confiance que nous avons développée avec nos lecteurs".

Comme piqûre de rappel, voici notre position sur la publicité et l'affiliation concernant les blogs de mode.

liens-affiliation-blogs

WordPress, ton univers impitoyable...

We Go Talent et Merci Alfred : des gens biens...

Petit coup de pub pour We Go Talent, un site monté par deux niçois, Julien et Nicolas, avec pour ambition de faire émerger les talents présents dans les différentes régions de France, tant en matière de musique, graphisme et architecture, que d'art ou de mode. Comme ici avec un article sur nos autres amis toulousains de Duke & Dude. C'est une initiative que BonneGueule soutient, et on ne manquera pas de relayer de temps à autre leurs belles découvertes de créateurs de mode masculine (parce qu'il n'y a pas qu'à Paris que les choses se passent).

we go talent

N'hésitez pas à faire un tour sur We Go Talent.

On a également fait la connaissance des voisins de Merci Alfred, et de leurs infographies aussi intéressantes que drôles, comme celle-ci sur la bière. Je trouve que c'est une très bonne manière de s'associer aux marques pour produire un contenu différenciant qui reste objectif. N'hésitez pas à vous inscrire à leur newsletter, ils ne spamment pas, et les mails sont toujours agréables à lire (d'ailleurs on devrait nous-aussi se montrer plus actifs sur les newsletters !).

infographie merci alfred

Eh ouais ! 

Musique du mois, et bande son de ton week-end

Site génial de l'artiste RnB Pharrell, pour son nouveau clip, Happy (qui dure quand même 24 heures ! ). On a une sorte d'horloge au milieu que l'on peut régler pour voir des gens heureux danser à tout moment de la journée. C'est frais, ça met de bonne humeur, et ça donne vraiment de l'interactivité par rapport au simple clip. Et les images au coucher de soleil et à l'aube sont vraiment très belles.

pharell happy

Important - La fin d'année sur BonneGueule... et les réponses à tes questions !

Les cardigans BG-671 et les cabans BGCH ont bien éprouvé notre logistique interne. Mais tout est parti à présent, et on a lancé de gros développements informatiques avec une vraie agence web pour avoir une logistique digne d'Amazon et de Zappos (réunis). Ça sera le socle du futur projet Starship.

Quoi qu'il en soit, c'est un grand soulagement pour nous de voir que les dernières collaborations aient rencontré un tel succès (180 cabans en trois jours, c'est pas banal). Merci encore une fois pour votre confiance et vos encouragements.

Cela dit, beaucoup nous ont aussi fait part de leur déception de ne pas avoir eu le temps de commander leur caban, et nous en sommes désolés. Voici nos réponses à quelques questions qu'on nous a posées :

BonneGueule devient en e-shop ?

 Non ! Et BonneGueule ne deviendra jamais un e-shop.

BonneGueule restera BonneGueule : un blog de conseils indépendants, avec des articles de fond, et une équipe de passionnés qui répond à toutes les questions que vous vous posez. Et si vous regardez bien, vous verrez que le rythme d'article est toujours le même, mais qu'il s'étoffe d'année en année, et on compte bien produire encore plus de contenus gratuits en 2014. Nous continuerons à donner autant de contenu, et nous souhaitons d'ailleurs intensifier notre rythme de publication, sans compter le virage du contenu vidéo qui va vite arriver...

Au-delà, des contenus premium existent (le Guide de l'Homme Stylé, le Programme BonneGueule), ainsi que des collaborations vêtements. Les premiers nous permettent d'assurer un suivi plus personnalisé encore pour ceux qui souhaitent investir dans leur image. Les seconds représentent un aboutissement de notre démarche.

Et c'est cet ensemble qui nous permet de continuer à répondre gracieusement à plus de 2.000 questions par mois (commentaires, mails, facebook, pour environ 10h par jour à l'échelle de l'équipe), et de continuer à écrire toujours plus d'articles indépendants !

commentaires disqus

On adore voir de nouvelles personnes participer, mais c'est du boulot !

Pourquoi ne pas commander plus de stock ?

C'est tout simplement trop risqué.

BonneGueule est une jeune structure indépendante, sans aucun financement extérieur (pas de banque, pas d'investisseurs, juste nos petits bras). Commander davantage nous ferait prendre un risque financier car, ok, la collaboration va peut-être être sold out, mais avant son lancement, le trou dans la trésorerie est bien présent. On ne voudrait pas qu'une erreur de jugement nous fasse perdre l'indépendance qui est le coeur de notre travail. Au-delà, nous créons petit à petit des emplois en France, accueillons des étudiants en formation, et on ne voudrait surtout pas revenir en arrière à ce niveau-là !

Pourquoi ne pas s'autoriser un stock ?

Si on gardait un stock, on devrait répercuter ce coût sur le prix de vente des vêtements : et c'est contraire à notre objectif de démocratiser la qualité. Le stock, c'est le mal !

Commander les quantités exactes de vêtements (ou juste en dessous, car la croissance de la communauté est dure à anticiper 6 mois à l'avance) est un des facteurs qui nous permettent de rester hyper compétitifs sur les rapports qualité/prix. À noter qu'il y a aussi eu 1 ou 2 collabs où on a trop commandé, et non l'inverse.

Ce n'est donc pas un manque d'ambition ou une frilosité de notre part, mais un choix raisonné tant pour contrôler les risques que pour continuer à produire au meilleur prix.

guide homme style equipe bonnegueule

L'équipe est très souriante, mais je vous assure qu'elle préfère écrire
des articles et répondre à vos questions, que traiter de problèmes de stocks 😉

Pourquoi ne pas faire des réservations ? 

On a déjà essayé, mais c'est très compliqué :

  • si on n'encaisse pas les paiements de manière ferme, on a des rétractations (c'était le cas pour le réassort des jeans BGFT),
  • beaucoup ne peuvent pas (ou ne souhaitent pas) régler à l'avance. Et bonne chance pour vendre des cabans en août !
  • impossible d'anticiper la demande d'une pièce d'hiver en plein été (ce n'est pas faute d'avoir fait un sondage pour les cabans BGCH ! ),
  • impossible d'anticiper la croissance de la demande entre le lancement de la production et l'ouverture des commandes,
  • sans parler des complications logistiques : il faut faire le plus simple possible ! Je vous promets que la moindre opération de service client ou de pré-vente pèse très lourd quand il faut la répéter 400 fois (et donc se répercute elle aussi quelque part sur le prix des produits) !

Au-delà, nos produits ont souvent des fabrications complexes, incorporant des matières nobles. Il y a des minimas de matière à commander, des calendriers d'atelier à prendre en compte, bref, c'est loin d'être aussi simple qu'on peut le penser. On nous conseille souvent de se calquer sur la marque de jeans US Gustin, mais c'est un modèle économique incompatible avec l'offre de produits riches que nous voulons développer.

Pourquoi ne pas prévoir des réassorts ?

Là aussi, c'est plus compliqué que ça en a l'air : les fournisseurs de tissus et de boutons exigent d'importants minima de commandes. Les ateliers de confection également.

De plus, le fait qu'on soit volontairement déconnectés du timing classique des saisons de prêt-à-porter nous permet d'avoir des prix préférentiels auprès des ateliers, car on les sollicite en période creuse. Entre les périodes de pointe et les retards de productions des ateliers ou des autres fournisseurs en amont, les prix augmentent et les dates de livraison ne dépendent plus de nous. C'est pourquoi les réassorts sont bien souvent impossibles !

Est-ce que vous privilégiez les lecteurs d'Île-de-France ?

Bien sûr que non ! Et cela n'a jamais été notre intention de privilégier qui que ce soit.

Toutefois, on nous a fait souligner -à juste titre- que les lecteurs d'Île-de-France étaient avantagés, car ils pouvaient se procurer les collaborations lors de la soirée, avant les lecteurs en région, et qu'il ne restait plus assez de vêtements ensuite.

On s'est alors rendus à l'évidence que oui, ils étaient avantagés. Mais dans les faits, on n'imaginait pas qu'une simple soirée connaîtrait un tel engouement (avec des gens qui sont venus de Lille ou Lyon juste pour acheter le caban : on en est honorés, mais ce n'était pas le cas pour les sneakers BGNS-01). Alors on va continuer les soirées de lancement, mais juste pour essayer les pièces (et non plus pour les acheter). On verra bien que ça va donner.

Parce que de toute façon, l'objectif premier a toujours été, et restera, de rencontrer ceux pour qui on travaille, autour d'un verre sympa. Et c'est cette ambiance qu'on veut garder.

Vous ne faites rien d'autre pour arranger les choses ?

Au contraire ! On écoute (et on répond) toujours à chaque proposition pour faire évoluer les choses. Toutefois, il faut comprendre que le modèle économique parfait n'existe pas.

Le nôtre permet de proposer des vêtements haut de gamme à des prix compétitifs (car nous avons un fort pouvoir de négociation avec les marques partenaires, privilégions la distribution online, et n'avons ni stocks, ni coûts marketing). La contrepartie, c'est que de temps à autre, certains n'ont pas accès à un vêtement donné.

On cogite et on discute beaucoup entre nous pour toujours améliorer notre manière de faire, et vos remarques alimentent nos réflexions. Mais on a aussi des contraintes pratiques, et surtout une vision à long terme de ce qu'on veut offrir aux gens. On ne peut pas encore trop en dire, mais il faut nous faire confiance sur ce point-là. Car on continue à s'activer comme des malades derrière le site, avec de gros projets qui vont aboutir en 2014.

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Je vous promets que c'est pas ambiance pique-nique en ce moment !

Et il va se passer quoi en 2014 ?

Comme chaque année, notre premier article de l'année sera un bilan sur ce qui a été fait ces 12 mois, et ce qu'on espère faire les 12 suivants. C'est un peu notre bilan, le compte qu'on vous rend, et le moment où on vous explique aussi ce qu'on aimerait faire de plus. Bien sûr, il y a toujours ce petit culte du secret chez nous (on préfère toujours présenter nos projets quand ils arrivent, c'est plus concret, tout en étant hyper transparents ensuite).

Mais je peux déjà vous dire que 2014 sera une grande période pour BonneGueule et sa communauté, avec notamment un projet Starship très ambitieux (je vais à nouveau ne plus pouvoir dormir, on devrait boire du Red Bull au lieu du Ricard). Et un Programme BonneGueule III encore enrichi.

À ce propos, on est toujours à la recherche de gens bien, avec des stages qui se transforment bien souvent en emplois, et la possibilité de kiffer vos relations interpersonnelles dans un contexte textile de bureau (on a même deux bonzaïs certifiés COGIP !).

Bonne lecture de la revue de presse, et à très vite !
La team BG, au rapport !

bonzai bonnegueule somsack

Somsack, un de nos deux bonzaïs apprivoisés.

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