Élégance facile (1/4) : nos nouveautés en vidéo, surchemise et casquette
Être élégant sans en faire trop ? C'est possible. Tout est une question d'équilibre.
Comme preuve, voici 9 nouveautés pour des tenues élégantes, confortables et décontractées :
- Une doudoune sans manches dans une belle étoffe beige. Élégance et performance ne riment pas pour rien
- Un sweatshirt dans un mélange de fibres luxueux. On vous met au défi de trouver le même ailleurs
- Une surchemise et une casquette en velours. Matière noble remise au goût du jour
- Un polo en maille. Version (très) confortable de la chemise
- Un pantalon gurkha en velours. Ou comment avoir un style pointu sans se piquer
- Trois écharpes en laine et cachemire. Avec un chevron discret mais remarquable
Pour mettre la main dessus, rendez-vous ce samedi 7 novembre à 11h sur notre e-shop.
En attendant, on vous raconte ce qu'on avait derrière la tête. Au programme aujourd'hui : surchemise et casquette.
Notre surchemise en velours
Level up

Bonnet, tee-shirt, pantalon et sneakers BonneGueule. Chaussettes Uniqlo.
Ça y est. Votre vestiaire repose sur une base solide et vous voulez aller plus loin ?
On vous comprend. C'est l'ambition stylistique et c'est plus fort que nous. On n'y peut rien.
Alors, on part en quête de pièces avec un style plus fort.
C'est ce qu'on veut vous proposer.
On vous raconte ?
Matière à forte personnalité
Elle nous a fait des yeux de velours
Quand on se lance dans sa conception, on veut tenter une matière qu'on n'a pas encore explorée sur cette pièce.
On veut quelque chose pour la mi-saison et l'hiver.
On veut quelque chose avec du relief parce qu'on adore ça.
On veut quelque chose qui se glisse dans plusieurs styles sans passer inaperçu.
On pense au velours côtelé.
Rois de la Renaissance, ouvriers de la révolution industrielle, armée... le velours a perfectionné son grand écart stylistique.
Aujourd'hui, on le voit sur les ailes des paons au Pitti Uomo comme sur les épaules des amateurs de workwear.
Voilà pourquoi :
- Sa noblesse l'ancre dans un registre élégant. Son passé royal, sans doute
- Sa texture lui donne un côté décontracté. Son héritage industriel, peut-être
Avec une surchemise en velours, on peut jouer sur ces deux plans et en même temps comme ici :

Le col roulé et les brogues poussent le curseur vers l'élégance. Le jean vers la décontraction (lunettes Salt Optics).
Ou là :

Même exercice. Quel vêtement tend vers quel registre ? On vous laisse deviner.
On peut aussi choisir son camp et y rester. Exemple du côté décontracté de la force :
Bref, on se dit qu'une surchemise en velours ça peut être bien.
Pour en faire une, il nous faut... du velours. De préférence un qui vaut le détour.
On part en quête et on rencontre Duca Visconti, un tisserand dont les étoffes nous font de l'œil.
Visconti est le dernier fabricant qui tisse son velours en Italie. Les autres ont délocalisé leur production en Europe de l'Est.
Pourquoi ?
Version courte : faire du velours, ça coûte cher.
Version longue ? Puisque vous insistez, la voici :
Comment fait-on du velours ?
Si vous êtes un connaisseur, vous savez qu'un tissu est composé de fils de trame et de fils de chaine.

Les deux s'entrecroisent comme ici.
Si vous êtes un expert, vous savez que les fils de chaîne sont disposés dans le sens de la longueur du vêtement et que les fils de trame le sont dans le sens de la largeur.
Pour le velours côtelé, un second fil de trame passe comme ici :

Le voilà en noir.
Ce fil de trame est ensuite coupé à la surface. Il ne reste que des fragments qui forment les poils du velours. Ces derniers sont alignés et forment des rangées le long de la chaine.
Dans le milieu, on parle de "fil poil".
Ces fils forment encore un nœud dans votre cerveau ? Voici un troisième schéma pour le démêler :
Ce découpage coute en savoir-faire et en main d'œuvre. Presque toutes les entreprises italiennes et anglaises ont préféré délocaliser leur production.
Duca Visconti préserve la sienne à un niveau local. On est contents de l'avoir trouvé.
En Italie, il coupe ces fils poils à l'aiguille une aiguille spéciale et, bien entendu, tranchante pour une cote plus nette et régulière.
Chez Visconti, deux étoffes en coton on a questionné Visconti sur l'origine du coton : il provient des Etats-Unis. correspondent à ce qu'on cherche :
- elles ont un poids moyen, on s'est arrêtés sur 290 g/m2. pour pouvoir porter la surchemise comme une chemise épaisse
- avec des cotes assez larges pour avoir du relief et assez fines pour rester moderne
Reste à choisir. Le duel commence.
La première a une main souple. Au porté, elle est fluide comme de la maille. Son prix est élevé.
La seconde main est plus sèche et cassante. Elle a plus de tenue au porté et un tombé plus rigide. Elle est moins onéreuse.
Chacune a ses avantages. On hésite.
On sort notre joker : on demande l'avis à l'équipe.
Comptabilité, pôle logistique, e-commerce, rédaction... tout le monde y passe. On enfile les prototypes, on se regarde dans le miroir, on touche les matières, on partage nos ressentis et on compte les votes.
Le scrutin est presque unanime. On élit la seconde étoffe.
Au toucher, on préfère sa main. Elle est plus compacte. On a un sentiment de robustesse. Ça nous rassure et ça parait plus naturel pour un velours.
À l'essayage, son tombé a plus de consistance. On préfère ça.
Elle incarne mieux la personnalité du velours côtelé.
Seul inconvénient : sa main étant sèche, elle manque de douceur. Elle gagnerait aussi à être plus souple, juste un peu. Pour y remédier, on applique un dernier finissage qui donne un toucher très agréable.
Couleur singulière
Mais pas solitaire
On veut une couleur qui donne un coup de jus à une tenue. On veut aussi une couleur facile à apprivoiser.
De vraies fines bouches, n'est-ce pas ?
On trouve quand même notre bonheur.
Dans les gammes de Visconti, on voit ce marron légèrement orangé.
La teinte a quelque chose de singulier qu'on aime bien. Elle captive et sort de l'ordinaire.
On veut s'assurer qu'elle reste polyvalente. On pose le tissu à côté d'autres couleurs. Des bleus, des gris, des beiges et même de l'olive. Ça rend très bien.
Voyez par vous mêmes.
Finitions de perfectionnistes compulsifs
Promis, demain on consulte
Comme on aime aller trop loin dans le détail, on vous fait voir d'encore plus près :
- Une poche poitrine bien proportionnée. Pour ranger votre attestation ou votre billet de concert une fois les jours meilleurs
- Des coutures propres et nettes. Elles vont de soi
- Des boutons en corne solides ils sont fabriqués par une société portugaise et la corne vient d'Inde. Testez en les mordant, mais gare à vos dents
- Une fixation Ascolite une technique de torsion impliquant un fil élastique pour plus de solidité durable pour chaque bouton. Même là, on ne plaisante pas
- Un col à boutonnage caché. Il restera au garde à vous
- Un bouton à l'arrière du col. Pour maintenir un col en velours, ce détail casual n'est pas de trop
- Deux boutons sur le bas manches. À régler comme vous le souhaitez
D'ailleurs, si vous êtes aussi pointilleux que nous, vous avez remarqué que les boutons ont 4 trous et sont de taille moyenne.
Pour une surchemise, on trouve généralement des boutons à 2 trous, de plus grande taille.
Pourquoi cette différence ?
Ainsi, ils sont à mi-chemin entre des boutons de surchemise et de chemise. Vous pouvez donc la porter comme une chemise. On n'y verra que du feu.
Dernière chose : elle est montée chez notre fabricant habituel au Portugal.
Mesure (en cm) |
a. Epaule à épaule |
b. Poitrine |
c. Longueur de manche |
d. Hauteur milieu dos |
---|---|---|---|---|
XS | 41,4 | 48 | 61,8 | 68,5 |
S | 45 | 52 | 62,9 | 70,5 |
M | 46,8 | 54 | 64 | 71,5 |
L | 48,6 | 56 | 65,1 | 72,5 |
XL | 50,4 | 58 | 66,2 | 73,5 |
XXL | 52,3 | 60 | 67,3 | 74,5 |
Notre casquette en velours
On a fait d'une matière deux coups
Ce velours nous a trop plu pour qu'on ne s'arrête pas là. Il fallait bien qu'on en fasse autre chose.
Alors, on pense d'abord à des chaussettes, puis à un revêtement de chaise. On se dit finalement qu'une casquette en velours, c'est un bon supplément de style pour vos tenues d'automne et d'hiver.
À porter pour le style et surtout pour le plaisir.

Sweatshirt et pantalon BonneGueule disponibles le 7/11/2020. Doudoune et sneakers BonneGueule.
Confection rigoureuse
La qualité n'est pas accessoire
On travaille avec un atelier fondé il y a 12 ans au Portugal.
Ses artisans montent chaque casquette presque entièrement à la main.
On l'avoue : sur une étape, ils trichent avec une machine à coudre.
Les casquettes et les chapeaux, c'est leur spécialité. D'ailleurs, leur méthode de confection est vieille de 100 ans.
Avec le sens du détail
On jette un œil ?
- Sur la visière, une surpiqure
- À l'arrière, une patte de réglage dans la matière principale
Et puisqu'on vous dit tout ce qu'on sait, sachez que l'œillet, l'attache et la doublure noire en polyester viennent du Portugal aussi.
À SUIVRE
Dans le prochain épisode...
Demain, Benoît vous dira tout sur notre doudoune sans manches et notre sweatshirt. Quelques spoilers : confort, yak, climashied, japon, confort encore.
En attendant, dites-nous ce que vous pensez de notre surchemise et notre casquette, posez-nous vos questions ou dites-nous simplement bonjour.
Tout se passe en bas, dans l'espace de commentaires.
Comment se procurer nos nouveautés ?
Rendez-vous sur notre e-shop et dans nos boutiques.
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