Vacances : Paris – Istanbul à vélo, la polaire Arc’Teryx, parka Fjällräven et sacoches home made (VI)

12 min

Vacances : Paris – Istanbul à vélo, la polaire Arc’Teryx, parka Fjällräven et sacoches home made (VI)

12 min
Publié le : 1 septembre 2014Mis à jour le : 4 mars 2016

Ceci est le sixième article sur le voyage à vélo entre Paris et Istanbul réalisé par Romain et Geoffrey. Pour retrouver les épisodes précédents, suivez le guide :

1 – le départ et le matériel de voyage en vélo,
2 – la 
fatigue et l’alimentation du cycliste,
3 - le train, la tente et le couchage
- les vêtements techniques, la protection de la peau et les panneaux solaires
5 - les sacoches, les pédales semi-auto et la réparation à vélo

6- test de la polaire Arc'Teryx, parka Fjällräven et sacoches home made

Dans cet article, on va parler un peu plus de vêtements, avec les tests des vêtements techniques Fjällräven et des polaires Arc'Teryx, mais surtout, on va vous parler de la partie la plus incroyable du voyage : les fameuses Portes de Fer, qui serpentent sur 200 km entre la Roumanie et la Serbie.

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On arrive à 1985 km de vélo, les montées ne nous font même plus peur : ça tombe bien, on arrive dans les Portes de Fer.

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Belgrade - Sofia : 462 km de vélo (et 246 km de train).

Belgrade

L'arrivée dans la capitale serbe se fait de nuit, sous une pluie battante - je trouve ça plein de poésie, sans rire.

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C'est la seule fois du voyage que nous éprouvons réellement notre matériel anti-pluie
(un peu plus et on l'avait trimballé pour rien).

Qu'on l'adore ou qu'on la déteste, on ne peut pas rester insensible à la "ville blanche". Pour ma part, je suis tombé sous le charme de cette ville à l'histoire dense et mouvementée.

Belgrade est l'une des plus anciennes cités d'Europe, avec une histoire de plus de 7000 ans. Rasée puis reconstruite à plusieurs reprises, la capitale de la Serbie offre un centre-ville à l'architecture typique des pays d'Europe centrale.

Bien qu'elle porte encore quelques stigmates des conflits récents comme la guerre du Kosovo, Belgrade héberge une population dynamique et chaleureuse.

Pour être exact, Geoffrey et moi avons constaté que TOUS les Serbes avec lesquels nous avons discuté étaient aimables, drôles et prévenants. C'est clairement le pays où nous avons passé les meilleurs moments.

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Beograd signifie "ville blanche" en serbe latin.

Parmi les activités à faire à Belgrade, nous recommandons la visite du parc de Kalemegdan, sur lequel se dresse la forteresse de Belgrade qui domine la Save et le Danube.

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Fidèle aux recommandations de Benoît sur le style italien, j'arbore un bracelet rose permettant d'entrer à volonté au sauna de Komárom.

La gastronomie serbe est également un point d'intérêt stratégique. Les spécialités locales proposent des plats qui allient les ingrédients européens traditionnels à des saveurs orientales pour un résultat absolument savoureux.

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Le "mixed meat platter" que nous avons dégusté au Dva Jelena dans le "Montmartre de Belgrade" incarne l'un des plus grands moments du voyage (pour être exact, s'il n'y avait qu'une chose à faire dans cette ville, ce serait goûter CE plat dans CE restau). La petite boule blanche à gauche de la photo est en fait du kaymak, une délicieuse spécialité des balkans à mi-chemin entre le beurre et le yaourt acide.

Pour la petite histoire, Geoffrey a presque tout terminé (!!!)

Le mausoléé de Tito

Dernière demeure et mausolée du dictateur Josip Broz Tito, la Maison des Fleurs est un monument qui vaut vraiment le détour.

Au fil d'une exposition permanente bien mise en scène, le visiteur se constitue une image fidèle de la personnalité narcissique de Tito, un personnage obsédé par les beaux vêtements et un certain esthétisme de la forme protocolaire.

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La légende dit qu'il ne portait jamais deux fois le même costume sur-mesure.

Considéré par certains comme l'homme politique le mieux habillé de tous les temps, l'admiration sans limite de la population serbe pour Tito s'explique essentiellement par ses faits d'armes héroïques lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Le mausoléé de Tito, où il est enterré avec sa femme.

Le mausoléé où Tito repose avec sa femme (au centre de la photo).

En ce qui nous concerne, nous avons observé avec attention la multitude d'accessoires luxueux ainsi que les smokings en étoffes précieuses exposés sous les vitres blindées du musée.

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Tito choisissait les maisons les plus fameuses pour chacun de ses items : costumes sur-mesure Brioni, chapeaux Borsalino...

Le reste du musée est bien moins intéressant : peu de remise en cause du personnage, et d'énormes salles remplies d'archives photographiques de notre président à vie préféré. Obsédé par sa propre épopée, le camarade Tito avait monté tout un service dont le seul but était de documenter son reigne à l'aide de photos.

Passionné de cinéma, il a même été partie prenante du tournage de la production hollywoodienne (la Yougoslavie, communiste, n'était pas un pays vassal de l'URSS) racontant un de ses faits d'arme : La Bataille de la Neretva. Fan absolu de cinéma, il regardait au minimum un film par soir, et son projectionniste privé en dénombra plus de 8.000.

De Belgrade aux Portes de Fer

Trêve de visites et de dégustations gastronomiques : nous reprenons notre itinéraire le long du Danube et quittons Belgrade en direction du canyon des Portes de Fer.

Il ne faut pas traîner car nous avons un bon bout de chemin à parcourir avant d'atteindre cet objectif.

De plus, il semble difficile d'avancer à bonne allure tant la qualité de l'Eurovélo 6 qui suit le Danube se dégrade.

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Les larges pistes cyclables allemandes en bitume 24 carat nous paraissent bien loin...

Quand on manoeuvre un vélo de ville chargé de bagages, rouler sur de la terre cabossée est une épreuve infernale qui fait regretter la route partagée avec les voitures et les camions.

Pour ma part, ces conditions extrêmes me permettent d'éprouver la résistance des sacoches que j'ai fabriquées spécialement pour le voyage (alors que pour Geoffrey, le calvaire des réparations commençait ahaha).

Les sacoches Made in Chez-moi

Les modèles disponibles sur Internet n'étant pas à mon goût, j'ai décidé de mettre à profit mes connaissances en couture pour fabriquer mes propres sacoches à vélo.

Mon objectif était de concevoir deux sacs développés de manière horizontale pour avoir accès à n'importe quel objet sans avoir à tout sortir.

Je suis donc parti de deux sacoches récupérées en brocante que j'ai modifiées en profondeur (vous savez, ce genre de sacoches qui sont offertes dans les séminaires).

Dans un premier temps, j'ai commencé par les fendre en deux pour les élargir avec un ajout de tissu spécifique.

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Ensuite, j'ai ajouté des clips un peu partout, ainsi que des fermetures éclairs pour créer différents niveaux de rangements.

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Ce projet était pour moi l'occasion de faire tourner la machine à coudre pour autre chose que des vêtements.

Afin que la ressemblance avec un vélo de La Poste soit parfaite, j'ai même cousu des bandes réfléchissantes.

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La banane de guidon avec le porte téléphone et les bandes élastiques, c'est Bibi.

Par la suite, j'ai consolidé la structure à l'aide d'armatures légères en aluminium et j'ai créé ex nihilo un troisième élément destiné à se clipser sur la partie supérieure des sacoches.

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Evidemment, le tissu du sac supérieur est le même que celui qui a servi à élargir les sacoches latérales : il s'agit du fameux rappel de couleur en mode masculine - CQFD.

En plus de l'élastique fourre-tout qui fait le tour du sac supérieur, j'ai cherché à développer un système qui me permette d'orienter mes panneaux solaires de manière optimale tout au long de la journée.

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Tout le monde connaît les pass de festival. En recyclant quelques uns d'entre eux, j'ai créé des accroches mobiles qui me permettaient de fixer rapidement les panneaux dans tous les sens.

Et le meilleur pour la fin : la fonctionnalité qui occupait mon esprit depuis le début consistait à disposer d'un système que je puisse porter sur mon dos lorsqu'il n'était pas sur le vélo.

Ainsi, j'ai dimensionné le sac supérieur de sorte qu'il puisse être également inséré entre les deux sacoches et j'ai prévu deux grandes lanières permettant de porter l'ensemble sur le dos.

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Quant à la banane de guidon, j'ai fait en sorte de pouvoir la porter en bandoulière parce que j'aime bien ce mot à consonance rigolote.

Puisque le système a parfaitement tenu le coup jusqu'au bout, j'ai décidé de déposer un brevet à l'INPI afin de conquérir le monde.

En attendant que cela se produise, je poursuis mon récit.

Le canyon des Portes de Fer

En dépit des pistes cyclables médiocres, nous parvenons à l'entrée du canyon serbe après une journée et demi de trajet.

C'est là que nous tombons nez à nez avec une forteresse qui se dresse devant nous.

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A notre étonnement, la route qui mène aux Portes de Fer passe à l'intérieur de ces fortifications.

La Forteresse de Golubac est une place forte qui se situe à l'endroit exact où le Danube s'étrangle pour pénétrer le canyon.

Dernier rempart avant l'embouchure sur la Mer Noire, ce fort constituait un noeud stratégique qui permettait à celui qui le contrôlait de maîtriser le trafic fluvial et de taxer les marchandises. Pour cela, il suffisait au propriétaire de disposer une chaîne d'une rive à l'autre et de la détendre suffisamment pour laisser passer les bons payeurs et autres navires amis.

Cette position idéale explique que de nombreuses factions se soient crêpées le chignon pour contrôler le fort : Romains, Hongrois, Serbes et Ottomans se sont mis sur le visage à de multiples reprises pour posséder Golubac.

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Aujourd'hui, la forteresse est partiellement engloutie sous les eaux du fleuve suite à la construction d'un barrage en aval du canyon.

Après Golubac, les Portes de Fer défilent sous nos yeux ébahis. Charmés par l'atmosphère de la Serbie qui nous émerveille depuis notre arrivée, nous découvrons les paysages les plus saisissants du voyage.

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Tout au long des 135 kilomètres de ce canyon, les falaises rocheuses tombent à pic dans le fleuve, qui se fraye tant bien que mal un chemin jusqu'à la Mer Noire.

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Ces paysages nous rappellent la partie autrichienne du Danube qui est aussi vallonnée. En revanche, le caractère sauvage du canyon serbe lui confère un charme irrésistible.

Par moment, le défilé est tellement écorché que la route emprunte de larges tunnels.

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Nous recommandons chaleureusement l'expérience de rouler à vélo dans l'obscurité totale pendant 250 mètres. OU PAS.

Sublime sur le plan du paysage, cette étape est également la plus difficile de notre voyage sur le plan physique.

A la différence de l'Autriche, il n'y a pas de piste dédiée au vélo au ras de l'eau. Les cyclotouristes doivent donc emprunter la route principale constituée de quelques pentes à 10 degrés sur plusieurs kilomètres.

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Voyez comme notre route a grimpé sec. On aperçoit la pente sillonner dans les arbres (rive serbe, à gauche).

À près de 400 mètres au-dessus du niveau du Danube, les paysages sont absolument magnifiques mais le vent souffle fort. Aussi faut-il compter sur des vêtements performants, surtout à l'arrêt. Notamment en ce qui concerne le coupe-vent.

Test de la polaire moyenne Arc'Teryx (par Geoffrey)

Présentation de la marque Arc'Teryx

Pour me protéger de la fraîcheur du soir et des éventuels jours de mauvais temps, j'ai décidé de partir avec une polaire de la marque Arc'Teryx, car cela faisait longtemps que je voulais voir par moi-même ce que vaut cette marque adulée des passionnés d'outdoor.

Ma première rencontre avec la marque remonte au salon d'acheteurs Capsule de 2012, où le responsable wholesale de la marque m'expliquait la philosophie de Arc'Teryx. C'est une marque fondée en 1991 à Vancouver, avec un ADN ultra-technique dès le départ.

La marque a lancé de nombreuses innovations, comme les zips étanches, sans jamais déposer de brevet, par conviction sociale, à l'image de ce qu'on trouve dans l'univers du logiciel libre.

Elle équipe des corps d'armée et de police, mais sponsorise également des épreuves de sports extrêmes (trail, alpinisme).

Arc'Teryx équipe des corps d'armée et de police, mais sponsorise également des épreuves de sports extrêmes (trail, alpinisme).

Au-delà de l'innovation textile libre, Arc'Teryx met en place d'autres actions sociales, comme la fabrication de capes pour les sans-abris en recyclant les chutes de Gore Tex. Bref, c'est le genre de philosophie de marque que j'adore, tant elle mêle les idées intelligentes aux actions concrètes.

Test de la polaire Arc'Teryx Fortrez

J'ai donc testé cette polaire d'épaisseur moyenne (inutile d'emmener une polaire chaude en plein été), vendue 200 € sur le site de Arc'Teryx (on les trouve parfois soldées en fin de saison, chez Le Vieux Campeur par exemple).

Ma première réaction, c'était de me dire "Ah ouai, c'est quand même vraiment pas donné". Ma seconde réaction, en recevant le colis, c'était "Bon, bah on va tester".

Mais je n'ai pas été déçu, tant la polaire brille par ses fonctionnalités :

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Le tissu est vraiment génial (un matériau technique de l'entreprise Polartec) : il protège parfaitement du froid, autour de 10 - 20 degrés on est bien. Il est respirant et extensible. De plus il sèche très vite, et il est déperlant à l'extérieur. Bref, c'est le vêtement du turfu !

Je porte la polaire Arc'Teryx Fortrez avec des Nike Lunar FlyKnit, un cuissard BTwin, une casquette déperlante Quechua, et un tour de cou Buff (voir précédents articles).

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On compte au total 3 poches zippées, bien situées. La polaire est suffisamment longue pour bien vous protéger du froid et de la pluie. Le zip ferme bien haut. Les épaules s'articulent parfaitement, la coupe est proche du corps (important pour la liberté de mouvements), mais pas trop (attention aux vêtements trop moulants en montagne : il faut conserver une couche d'air qui vous garde au chaud).

La capuche de la polaire renferme aussi une cagoule pouvant servir de cache-cou. Le tissu est respirant. Parfait pour éviter de gober les moustiques à vélo, ou se protéger du froid en montagne.

La capuche de la polaire renferme aussi une cagoule pouvant servir de cache-cou. Le tissu est respirant. Parfait pour éviter de gober les moustiques à vélo, ou vous protéger du froid en montagne.

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J'ai aussi pu tester la polaire dans le parc de La Vanoise, avec les copains de Axome. Et elle s'avère parfaite également pour la montagne. Je m'en suis même servi pour faire de l'alpinisme à 4.000m sur glacier, en couche intermédiaire, sous ma parka Fjällräven : au top (photo de Nicolas Sorosac).

En conclusion, c'est un vêtement onéreux, mais un vrai bon investissement pour quelqu'un qui fait souvent de la montagne. Les finitions et la confection sont également irréprochables.

On trouve effectivement d'autres marques de polaires bien plus abordables, mais pas avec toutes ces fonctionnalités et ce genre de tissus du futur. C'est un produit qui tient ses promesses, et qui les dépasse.

Test de la parka coupe-vent Fjällräven (par Geoffrey)

Mon avis sur la parka Fjällräven Keb

L'autre marque que je voulais tester et dont mes potes sportifs me parlaient, c'est Fjällräven (note : je n'ai pas de photos en situation, mais je ferai un article à la suite de mon prochain trip en altitude).

Je suis parti sur un coupe-vent : la Keb (commercialisée 284 €). Je trouve le prix très acceptable étant donné la technicité de la pièce.

On est sur un mix G-1000 stretch et G-1000 éco : qui confère une bonne respirabilité, des caractéristiques déperlantes modérées mais correctes (largement suffisamment pour du crachin ou quelques minutes d'averse), et une très bonne extensibilité.

Apparemment les hipsters japonais valident.

Apparemment les hipsters japonais valident.

Les fonctionnalités sont géniales : la capuche est extrêmement généreuse et protège bien. Beaucoup de cordons de serrage également, et une longueur optimale pour protéger le haut des cuisses.

Une capuche qui protège totalement le visage.

Une capuche qui protège totalement le visage.

Il y a aussi des auvents sous les bras qui s'ouvrent avec des zips : c'est parfait quand il fait chaud ou en situation d'effort (je m'en sers beaucoup).

Il s'avère que les poches sont très bien placées par rapport aux sangles du sac à dos : bonnet, lampe frontale, gants légers, barre énergétique, tout reste accessible.

Le tissu est relativement imperméable, du fait qu'il n'accroche pas la neige (vous serrez quand même mouillés au bout d'un moment s'il pleut des cordes). Vous pouvez aussi le waxer avec un bloc de cire pour accentuer l'imperméabilité, mais vous perdrez un peu en respirabilité. Sur de la neige mouillée, c'est un choix valable.

Enfin, la coupe est correctement fittée : c'est fonctionnellement intéressant en montagne, et esthétiquement intéressant en milieu urbain.

C'est donc une excellente veste (je pèse mes mots). Je m'en suis servi en vélo, je m'en sers en ville pour une touche un peu futuriste ou quand il pleut, et je m'en suis servi sur glacier. Gros coup de coeur sur Fjällräven.

J'avais juste envie de poster cette image aussi.

J'avais juste envie de poster cette image aussi.

Le pantalon Keb et les collants en mérinos Fjällräven

J'ai également pu tester cette veste en haute-montagne, en escaladant le Bishorn. Le pantalon fut couplé avec la polaire Arc'Teryx, le pantalon Keb (tarifié 235 €) et le collant en laine mérinos (vendu 164 €, c'est cher mais c'est le prix pour une grosse pièce en bouclette de mérinos).

Le pantalon est génial : stretch là où il faut, parfaitement coupe-vent, et résistant à l'abrasion (je ne l'ai pas ménagé dans les pierriers !). On est également sur un mix G-1000 stretch et G-1000 éco.

Il est fitté, ce qui est important pour ne pas se prendre les crampons dans le tissu. Et il y a une accroche au bout du pantalon pour qu'il soit bien fixé à vos chaussures, évitant ainsi l'infiltration de neige (je conseille tout de même de porter des guêtres si vous avez chaussé les crampons).

Et le bas de jambe est renforcé avec une version renforcée du tissu G-1000 (heavy duty), pour résister aux ronces et aux coups de crampons.

Deux combos parka et pantalon Keb.

Deux combos parka et pantalon Keb.

Enfin, il peut se transformer en short, ou juste s'ouvrir à moitié sous les genoux. C'est vraiment une fonctionnalité intéressante en montagne où les conditions météo n'arrêtent pas de changer. Ou bien tout simplement pour s'adapter à votre activité physique (montées aux refuges sous le soleil ou position statique sur un glacier).

Au niveau du transfert thermique, c'est également un sans faute, même avec le collant en mérinos sous le pantalon.

La sortie des Portes de Fer direction la Bulgarie

Nous quittons le défilé serbe avec des souvenirs plein la tête.

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Des paysages splendides, mais aussi des rencontres inoubliables avec des Serbes tous plus sympas les uns que les autres. Big up à la cigogne, pêcheur de silures de son état (c'est comme ça qu'on appelle le mec tout à droite).

Etant donné que le timing se resserre et que nous souhaitons visiter un minimum les prochaines capitales, nous décidons d'achever notre périple à vélo à Vidin, en Bulgarie, et de prendre le train pour Sofia.

Le train qui assure la liaison Vidin - Sofia passe par des coins de la Bulgarie somptueux. Nous passons le trajet rivés aux fenêtres à contempler les paysages et à faire des vidéos avec nos smartphones.

Le train Vidin - Sofia (filmé depuis l'arrière et en inversant le sens de lecture).

Sofia

Nous consacrons une petite journée à la découverte de la capitale Bulgare, le temps de découvrir Halite, le marché couvert de la ville, où nous faisons le plein dans les charcuteries, boulangeries, traiteurs et autres confiseurs typiques de la Bulgarie.

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Avis de recherche : mixture à base de pois chiche, sésame, miel, citron, piment, sel, poivre. Quiconque nous trouve le nom et la recette de cette incroyable découverte bulgare achetée aux Halles de Sofia gagne un pin's TF1 dédicacé par Benoît.

Repus, nous décidons modestement de digérer ces aliments en visitant l'excellent Musée national d'histoire de Sofia. Déménagé dans une ancienne résidence gouvernementale, ce musée propose une sélection de plus de 600.000 objets retraçant l'histoire de la Bulgarie depuis les temps immémoriaux de la préhistoire et des royaumes thraces.

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Dans ce musée, il est possible de reconnaître la structure qui a servi pour l'affiche du film Independence Day (je rigole).

Fidèles à nos habitudes, nous nous intéressons particulièrement aux trucs habituels de BonneGueule :

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Les costumes militaires taillés au scalpel...

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...et les gros hélicos qui tâchent.

À peine arrivés, nous devons déjà repartir car le temps presse. Nous optons pour un train de nuit direct pour Istanbul, le point d'orgue de notre voyage.

Pour retrouver les épisodes précédents, suivez le guide :

1 – le départ et le matériel de voyage en vélo,
2 – la 
fatigue et l’alimentation du cycliste,
3 - le train, la tente et le couchage
- les vêtements techniques, la protection de la peau et les panneaux solaires
5 - les sacoches, les pédales semi-auto et la réparation à vélo

6- test de la polaire Arc'Teryx, parka Fjällräven et sacoches home made

À suivre...

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