Vacances : Paris – Istanbul à vélo, préparation, départ et navigation (I)

12 min

Vacances : Paris – Istanbul à vélo, préparation, départ et navigation (I)

12 min
Publié le : 9 août 2014Mis à jour le : 28 mars 2016

Quand Geoffrey a lancé un appel général pour monter ce projet, je faisais partie de la multitude de gens qui se sont déclarés intéressés.

Quelques mois plus tard, nous nous retrouvons tous les deux sur BonneGueule à faire le bilan de ce voyage ambitieux qui nous a vu partir de Paris et arriver à Istanbul 31 jours plus tard...

Pour retrouver les autres épisodes, suivez le guide :

1 – le départ et le matériel de voyage en vélo,
2 – la 
fatigue et l’alimentation du cycliste,
3 - le train, la tente et le couchage
- les vêtements techniques, la protection de la peau et les panneaux solaires
5 - les sacoches, les pédales semi-auto et la réparation à vélo
6 - la parka, la polaire et les sacoches home-made

7 - les lunettes, la libellule et Istanbul

Voici donc la grande saga de l'été : à la fois une découverte de l'Europe, l'occasion de tester des vêtements techniques et du matériel, avec nos anecdotes les plus amusantes.

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176ème km : on a du chemin à parcourir !

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Nos premières étapes en France (176km).

Pourquoi rallier Paris à Istanbul en vélo ?

Geoffrey : un voyage pour faire le vide... mais pas que

J'avais de nombreuses motivations pour faire ce voyage.

Tout d'abord : sortir de la ville. Il était temps de prendre une vraie pause, sans mon ordinateur qui me suit partout depuis 3 ans... même en vacances.

Ensuite, vivre une situation où il faut se débrouiller soi-même : nous sommes partis volontairement avec un budget restreint, en évitant soigneusement tous les aspects trop confortables et trop luxueux de la vie moderne, à la recherche d'un certain retour aux sources (et je ne parle pas ici des thermes de Budapest).

Je tiens aussi à partager avec vous ce que l'on ressent dans ces moments-là. D'ailleurs, je suis parti avec deux livres que je voulais lire depuis longtemps, et ce voyage fût l'occasion rêvée pour le faire (je lis beaucoup de livres tout au long de l'année, mais c'est plus souvent des bouquins de business, pour me former dans le rôle de jeune dirigeant que j'exerce aux côtés de Benoît, ou alors des romans de pur divertissement, que de vrais livres qui font réfléchir sur soi).

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Mon premier livre. Et le second c'était Le Comte de Monte-Cristo. Tellement gros que tu peux caler ton vélo avec.

En effet, l'idée n'était pas forcément de rencontrer des gens et des cultures (même si c'est appréciable), mais plutôt d'apprendre quelques trucs sur moi-même pendant ce mois de relative solitude (on n'était que deux). Bien sûr, j'ai été ravi de nouer des amitiés et d'apprendre plein de choses, mais ce n'était simplement pas mon but premier.

Retrouver de bonnes habitudes alimentaires était aussi un des avantages recherchés : limiter les apports de sucres et de féculents trop raffinés, manger plus de légumineuses, de riz complet, de fruits à coques, de légumes verts...

Cinquième motivation : tester des vêtements et des matières techniques en conditions réelles. Eh ouai, on se refait pas ! Alors cela peut paraître paradoxal par rapport à mon désir de faire un break de 1 mois, mais mon seul travail fût finalement de prendre des photos avec mon smartphone. Les articles n'ont été réalisés qu'a postiori puisque je suis rentré il y a quelques semaines.

Et enfin... vous donner envie de faire pareil.

Romain : découvrir son environnement d'une autre manière

Lorsque Geoffrey prenait la température pour savoir s'il y avait des gens motivés, j'ai répondu sans hésiter que j'étais bouillant pour au moins deux raisons.

Lorsque tu voyages à vélo, tu es libre et tu prends le temps : profiter du paysage, observer les environs, écouter les oiseaux, les éoliennes et les camions qui vrombissent en te dépassant, sentir l'odeur des champs, des arbres et des engrais fertilisants. Tu es libre de passer dans des endroits improbables, tu peux t’arrêter quand tu veux et repartir quand tu en as envie.

Ensuite, cette manière de voyager éveille la sympathie des gens que tu rencontres et ça, c'est génial. Passée la curiosité de voir un mec galérer sur un vélo chargé de bagages, les gens se montrent particulièrement chaleureux et souriants lorsqu'ils apprennent que tu traverses un continent.

Le départ à Paris.

Le départ de Paris.

Préparer un voyage en vélo

L'itinéraire

Quand tu vois la multitude de possibilités qui s’offrent à toi pour rallier Paris à Istanbul, tu te dis qu’il y a deux manières de s’y prendre.

La première consiste à élaborer soigneusement ton itinéraire en recherchant le meilleur compromis entre distance et dénivelé à la lumière des rares témoignages que tu peux trouver sur Internet. Une fois les étapes et les lieux clairement identifiés, tu sais que tu atteints la destination finale tel jour et tu prends un billet d'avion de retour en conséquence. Au passage, tu choisis le numéro de place côté hublot parce que tu adores ça, mais pas au niveau de l'aile parce qu'on n'y voit rien.

Dans le deuxième cas, tu achètes ton billet de retour à l'aveugle, puis tu pars à l’arrache en te disant que tu improviseras au quotidien.

C’est évidemment ce qu’on a fait.

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Inutile de compter sur Google pour vous tracer un bel itinéraire à faire en vélo. Sur un tel voyage, l'algorithme de calcul est complètement largué.

A vrai dire, on s'est simplement mis d'accord sur 3 choses au moment de mettre le premier coup de pédale :

  1. du fait de nos contraintes professionnelles, on n'a que 31 jours devant nous
    → on doit faire un bout de chemin en train pour tenir les délais ;
  2. on se laisse la possibilité d'improviser parce qu'on aime la souplesse que cela induit dans le déroulé du voyage ;
  3. on se fixe un premier objectif qui est d'atteindre la maison des parents de Geoffrey en Alsace, près de Mulhouse.

Le matériel de cyclotourisme

Le matériel de Romain :

Pour constituer mon équipement, je me suis remémoré mes deux expériences de cyclotourisme :

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Lorsque j'étais étudiant, j'ai découvert qu'on pouvait mettre à peu près tout ce qu'on voulait sur un vélo, comme ici en 2006.

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Alors que j'étudiais au Mexique en 2008, j'ai eu la chance de parcourir Cuba à vélo (900 kilomètres en 28 jours).

Mais pour traverser l'Europe, il a fallu rassembler bien d'autres témoignages afin d'être sûr de ne rien laisser de côté. Pour cela, nous avons défini quelques fondamentaux :

- être autonome, donc avoir tout le matériel pour pouvoir camper, y compris de manière sauvage ;

- garantir un niveau suffisant de confort et d'intimité (des tentes individuelles, de bons couchages...).

C'est ainsi que nous avons constitué notre liste faite de tous les accessoires à vélo importants, de kits de réparation, mais aussi de matériel de camping, de préparation de nourriture, de vêtements techniques, de trousses de secours et autres produits de soin.

Pour être honnête, nous n'avons pas fait dans la modération : nous nous sommes retrouvés avec un gros chargement de plus de 25 kilos chacun à répartir tant bien que mal sur nos engins.

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À ce stade on peut parler de semi-remorque plutôt que de vélo. Mais tant que ça roule...

Par la suite, je vous parlerai de la méthode de navigation. Avant ça, je laisse la main à Geoffrey qui souhaite vous faire voyager dans ses sacoches.

Le matériel de Geoffrey :

On a donc bien anticipé la préparation du voyage pour pouvoir être le plus tranquille possible en cours de route et ne manquer de rien. Bien sûr, on a pris des trucs inutiles, du genre kit de réparation en double, mais le passage à Mulhouse (chez mon super papa et ma super maman) m'ont permis de bien délester ma monture.

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Une bonne bécane : Décathlon Riverside 7 : 250 € sur Le Bon Coin. Accessoires : antivol, compteur de km, cornes, béquille bien solide, porte-bagage, et surtout... DEUX GOURDES (et une troisième n'aurait pas été de trop). Le tout chez BTWIN (Decathlon). Bilan : vraiment du super matériel, prix très abordable.

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L'altimètre pour faire de la plongée avec le vélo. Les cornes sont hyper importantes pour alterner les positions de bras, surtout sur les faux plats qui n'en finissent plus.

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Le porte-bagage, avec son sticker pinup.

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Oui, je customise tout, j'ai de gros besoins d'affirmer mon identité.

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Équipement de base : 3 shorts cyclistes BTWIN (un seul aurait suffit), 1 cuissard BTWIN (que je portais presque tout le temps), 3 paires de chaussettes en laine et 2 caleçons en laine IceBreaker (cher mais super pratique), 1 caleçon DIM en coton polyester, 2 tee-shirts en laine Outlier.cc et IceBreaker, et un autre de chez Quechua, gants de cyclisme BTWIN (d'un grand confort), et un tour de cou en microfibres Buff (contre le soleil, les moustiques ou le froid, c'est très pratique).

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Vêtements de pluie : sachets plastiques (pour étanchéifier les chaussures), poncho de pluie BTWIN, casquette Decathlon Quechua (elle est très bien et accroche bien la tête avec son arrière élastique, très important), coupe-vent Fjällräven (génial, test à venir), polaire déperlante Arc'teryx (géniale), et pantalon stretch déperlant Outlier.cc (incroyable marque, test à venir). Bilan : tout était utile.

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Soleil : ayez la main lourde sur la crème solaire, lunettes Randolph Engineering, étui à lunettes WhenIWasSeventeen. Luxe (= confort personnel pas indispensable) : Méditations de Marc-Aurèle, Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas, Vivre à Propos (traduit du Japonais) de Montaigne (je ne regrette ABSOLUMENT PAS d'avoir porté ces livres géniaux sur 1.800 km), carnets field notes et stylos, et panneau solaire USB (super utile). Trop chargé, j'ai abandonné le reste à Mulhouse chez mes parents : pull La Comédie Humaine, chino BonneGueule x Marchand Drapier, short Marchand Drapier.

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Couchage : Tente 3 places QuickHiker UltraLight Quechua (j'aurai préféré une tente bien plus petite vu que j'étais seul dedans, mais elle était très bien), sac de couchage Quechua 10°C (plus tard remplacé par un Quechua 15°C, bien moins encombrant), matelas gonflable NeoAir (une tuerie, ultra léger, ultra compact, ultra confortable !), sac à viande en soie Quechua.

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Armurerie : spray au poivre (on sait jamais), lampe frontale LED Duracel (très bien), couteau tactique Leatherman C33X (vital), couteau suisse (secondaire). Pharmacie : anti-moustique (beaucoup), crème nok pour renforcer préventivement la peau du fessier (pas utilisée, j'aurai dû), biafine (avec qui j'ai fait amplement connaissance), couverture de survie (potentiellement très utile), anti-diarrhéiques et agents constipants (prennent peu de place mais peuvent sauver un voyage), anti-inflammatoires, désinfectant, sparadraps en bandes. Hygiène : serviette éponge (il en existe des compactes en microfibres, mais je déteste leur toucher), lingettes nettoyantes (très importantes car l'hygiène doit être irréprochable quand on pédale une journée entière), matériel de toilette habituel. Bilan : tout était utile, sauf le kit multiprises.

 

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Cuisine : JetBoil et ses 3 bobonnes de gaz (pratique, mais une seule aurait suffit ! Et le personnel d'aéroport ne kiffe qui modérément). Bricolage et réparations : 2 chambres à air, 2 tendeurs (vital !), scotch et sacs plastiques (hyper utile, ça peut servir de 1.000 manières !), set de couverts en alu Quechua (très léger). Chaussures : une paire de Nike Lunar FlyKnit, ultra-confortables (ce design est une collab Nike x Undercover). Bilan : j'ai abandonné les chambres à air chez mes parents, et j'aurai dû faire de même avec les bonbonnes, mais je n'en savais rien...

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Déjeuners : 2 kilos de son d'avoine (j'adore ça mais c'est dur à trouver), purée d'amande blanche, des fruits secs. Dîners : 2 kilos de riz complet précuit (pareil, impossible à trouver en court de route, mais c'est clair que ça pèse), sel, paprika, 2 boîtes de Gomasio, et du thon à l'huile. Bilan : content d'avoir pris assez, les stocks descendaient tout de même assez vite en étant deux dessus.

Cadeau bonus : vous pouvez télécharger notre checklist ici !

Test vélo VTC Decathlon Riverside 7

J’ai acheté ce vélo Decathlon Riverside 7 (qui est l’ancien modèle ) sur Le Bon Coin. Il est plutôt facile à trouver et en bon état, mais les économies réalisées ne sont pas flagrantes comparés au prix neuf.

Pour ce qui des freins, pas d’hydrauliques mais des Shimanos qui fonctionnent toutefois très bien !

J’ai choisi de prendre un VTC (Vélo Tout Chemin ), plutôt qu’un VTT (Vélo Tout Terrain) car sur un trip aussi long, les roues de VTT ne sont pas adéquates : elles ne permettent pas de bénéficier de l'inertie du vélo car elles accrochent trop le sol avec leur largeur importante et leurs crampons.

J’avais au début du voyage un pneu de VTT mince à l’arrière et un pneu ville à l’avant. J'ai finalement changé les deux pneus lors de mon passage en Alsace pour deux autres beaucoup plus minces. Bilan : c'est le jour et la nuit, le vélo semble avancer tout seul sur les plats.

Le VTC Riverside 7 s'est avéré être très robuste, en supportant parfaitement mes 30kg de bagages (oui, c’est énorme : l’erreur de débutant… même si j'ai fini le voyage avec environ 20kg, tante et nourriture comprises).

La navigation à vélo

En 2014, toute forme de déplacement peut être appréhendée par un téléphone intelligent. Pour peu que l'énergie électrique ne soit pas un facteur limitant (voir panneaux solaires un peu plus loin), on peut aller à l'autre bout du monde avec un smartphone bien configuré.

Pour ma part, j'ai rapidement constaté les limites des logiciels d'assistance à la navigation - ce qu'on appelle communément "GPS" bien que ce soit un abus de langage. Même si c'est devenu un réflexe universel d'utiliser un GPS au moindre déplacement en voiture, je déconseille fortement son usage pour un voyage en vélo.

En effet, l'expérience m'a prouvé qu'on ne pouvait pas se fier à un algorithme qui n'est pas fait pour parcourir des "longues" distances à vélo (99% des GPS sont développés pour les voitures).

Aussi la meilleure chose à faire est de planifier soi-même son itinéraire au jour le jour et de se servir de son téléphone comme d'une carte qui tient dans la poche et affiche sa position en temps réel.

De la sorte, on est sûr de passer par les routes que l'on veut et de s'en tenir exactement au nombre de kilomètres planifiés (finis les détours de 10 kms parce que le GPS a changé l'itinéraire sans crier gare).

Les applications qui vont bien

CityMaps2Go : un soft indispensable qui permet de télécharger toutes les cartes que l'on veut à partir d'une connexion internet et de pouvoir les utiliser off line à l'étranger sans consommation de données.

Les cartes contiennent des méta-données très pratiques comme la position des gares de chemin de fer, des campings, des hotels, auberges de jeunesse, des descriptions de monument, etc.

Ce soft est payant (moins de 3 euros) mais par la suite toutes les cartes sont gratuites au téléchargement lorsque vous disposez d'une connexion internet.

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ViaMichelin : une application qui calcule des itinéraires de manière fiable mais qui ne fait pas directement d'assistance à la navigation. L'algorithme est l'un des plus intelligents que j'ai testé pour ce qui est de calculer une distance entre deux points en mode vélo.

Autre avantage : le soft est gratuit.

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Maps 3D : une jeune application très utile pour le vélo car elle permet de visualiser les reliefs sur des cartes en 3D. Le logiciel permet de se situer sur la carte, mais aussi de calculer des itinéraires avec affichage des dénivelés.

La fonction GPS fonctionne très bien dès lors qu'on a validé au préalable son itinéraire, même si l'algorithme vélo n'est pas encore très fiable. Nécessite une connexion internet pour télécharger les cartes.

Soft payant (moins de 5 euros), cartes gratuites. Un peu compliqué à exploiter à 100% des possibilités car très complet donc prévoir un peu de temps pour se familiariser avec avant le départ.

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Le grand départ : sortir de Paris et prendre ses marques

Sur le plan symbolique, l'idée d'enfourcher son vélo au pied de la tour Eiffel est intéressante. En pratique, c'est une mauvaise idée : passé l'environnement dangereux et agressif des rues de la capitale et de la petite couronne, il faut encore rouler un bon moment avant d'atteindre une zone plus agréable pour le cyclotourisme.

Afin d'éviter de consacrer une journée entière à sortir de Paris, nous avons donc opté pour un coup de RER afin de commencer notre périple à 7 kilomètres à l'est de la capitale.

Notez que prendre un train de la RATP avec des vélos chargés comme les nôtres est déjà une épreuve en soi (note de Geoffrey : sauf si monter des escaliers en soulevant 50 kilos à bout de bras, c'est votre truc).

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Malgré ce coup de pouce ferroviaire, nous nous retrouvons sur un axe partagé avec des voitures et des camions qui roulent à toute berzingue pendant un bon moment.

Cette première journée est relativement difficile en cela que le trafic de la région parisienne est vraiment désagréable. Pour ne rien arranger, le corps n'est pas encore habitué à ce type d'effort. Il faut faire preuve d'abnégation pour achever les 80 premiers kilomètres.

Note de Geoffrey : pour ma part, je ne ressentais pas trop le stress lié aux camions, mais je comprends que cela puisse faire peur, surtout quand on redécouvre la moitié de l'arche de Noé en mode crêpe sur les bords de route.

Provins

L'arrivée à Provins est un véritable bonheur, surtout lorsque la cité médiévale se colore de rouge à la lumière du soleil couchant ou plutôt, dit avec moins de poésie et de caractères gras : lorsque tu en as plein les pattes du biclo et que tu veux poser ta couenne quelque part.

Constituée d'une ville haute et d'une ville basse, Provins recèle de curiosités et de monuments à découvrir. Le vélo n'est probablement pas le meilleur moyen de transport au vu des dénivelés provinois ainsi que des pavés qui font sautiller les roues.

En revanche, parcourir la ville à pied promet une balade sympathique pour relier de multiples points d'intérêt : Tour César, Porte Saint-Jean, Collégiale Saint-Quiriace, et diverses églises...

Avec un peu de chance, on peut même tomber sur un des nombreux évènements qui animent la ville : foires, braderie, spectacles, fêtes ou salons.

 

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Provins est célèbre notamment pour les fortifications qui la ceignent.

L'ancien canal de la Haute-Seine

Une bonne partie de l'Est de la France se résume à des champs. 33 degrés ? Bitume fumant ? Pas d'arbres ? J'espère que vous avez tous pris vos chapeaux.

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Champs de blé, champs de chanvre, champs d'éoliennes. La France aime les champs.

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Le cyclisme fait redécouvrir les plaisirs simples : s'acheter des cerises au supermarché du coin et une bière bien fraîche est alors proche de la perfection sur Terre.

La meilleure des choses qui peut arriver à un cyclotouriste en vadrouille, c'est de tomber sur un canal bordé d'une piste réservée aux vélos. Note de Geoffrey : je ne saurai contredire cette affirmation.

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Le vélo est parfait pour servir de nourriture aux moustiques.

C'est exactement le cas de l'ancien canal de la Haute Seine qui nous a permis de rejoindre Troyes dans les meilleures conditions : rouler tout droit, au bord de l'eau, sur du plat, loin de tout véhicule bourdonnant.

C'est à cette occasion que j'ai vu pour la première fois un pont permettant à un cours d'eau de passer sur un autre cours d'eau.

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Le pont-canal c'est la meilleure manière de ne JAMAIS croiser les effluves.

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Encore plus de pont-canal si vous aimez les ponts-canaux.

À suivre

Dans le prochain article, vous ne saurez pas si Geoffrey a finalement fini son andouillette AAA de Troyes, mais vous découvrirez notamment comment gérer sa fatigue et son alimentation.

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Dressage de l'andouillette digne de Top Chef : les imaginatifs y verront... un bonhomme !

Pour retrouver les autres épisodes, suivez le guide :

1 – le départ et le matériel de voyage en vélo,
2 – la 
fatigue et l’alimentation du cycliste,
3 - le train, la tente et le couchage
- les vêtements techniques, la protection de la peau et les panneaux solaires
5 - les sacoches, les pédales semi-auto et la réparation à vélo
6 - la parka, la polaire et les sacoches home-made

7 - les lunettes, la libellule et Istanbul

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