Test : Loro Piana, histoire d’une fabrique de matières précieuses…

11 min

Test : Loro Piana, histoire d’une fabrique de matières précieuses…

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Publié le : 28 novembre 2014Mis à jour le : 26 février 2016

Nous nous retrouvons cette fois-ci pour découvrir une Maison encore peu connue du grand public, bien que célèbre en Italie pour ses tissus incroyables. D'abord, un peu d'histoire pour en apprendre plus sur l'affaire familiale, puis nous verrons les matières faisant la renommée de la marque. Nous terminerons par du concret, puisque je vous présenterai un pull bien particulier...

L'histoire de Loro Piana, une entreprise familiale

Loro Piana est une histoire de famille depuis plus de 6 générations. Au départ, la famille vendait des tissus en laine, avant de créer la Lanificio Fratelli Lora e Compagnia dans la seconde moitié du 19ème siècle, spécialisée dans la création de lainages. Il faudra attendre 1924 et Pietro Loro Piana pour que naisse la société que nous connaissons aujourd'hui.

Pendant des dizaines d’années, avec une grande probité, les artisans de la petite entreprise italienne vont développer et perfectionner les savoir-faire de leurs ateliers... poussés par une dynastie d'hommes ayant compris que la qualité est quelque chose qui se construit et se cultive au fil du temps, avec patience et rigueur... l'Histoire a d'ailleurs maintes fois montré que certaines découvertes on pu survenir par pure sérendipité !

Dans les années 1940, Franco Loro Piana décide d’internationaliser la Maison de ses aïeux, et commence à vendre ses tissus dans le monde entier, à d'autres maisons désireuses de travailler des tissus de très haute qualité. Aujourd’hui, Sergio et Pier Luigi Loro Piana assurent la relève avec une vision plus expensive de leur marque, tout en veillant à maintenir la dynamique innovante dans laquelle elle s'est inscrite.

Moda: morto l'imprenditore Sergio Loro Piana

Sergio et Pier Luigi Loro Piana.

À eux deux, ils ont notamment permis à la Maison de devenir le producteur des matières les plus exclusives du monde, tout en faisant le choix de la sobriété.

Alliant raffinement et praticité, le style Loro Piana décline blousons de cuirs mâts doublés de fourrure, pantalons en coton et cachemire, et polos en soie. Pas ou très peu de logo, pas d’excentricité, juste ce qu’il faut de précision pour un vestiaire élégant et très confortable : tout repose sur la mise en valeur des laines, cachemires, peaux...

loro piana look

Le style Loro Piana par excellence, mêlant décontraction et raffinement.

Nous sommes face à un modèle d'entreprise assez unique, de plus en plus rare, parangon d'une intégration entièrement verticale de la production, de l'élevage des bêtes à la distribution, en passant évidemment par le tissage et la confection.

À mesure que la société grandissait, la famille a toujours choisi d'internaliser la fabrication des vêtements sans recourir à des prestataires extérieurs, ce qui va à contre-courant du dogme ambiant de l'externalisation.

Cette vision stratégique de l'entreprise consistant à contrôler la production pour en assurer la meilleure qualité possible demeure aujourd'hui portée par un argument irréfragable : la satisfaction d'une clientèle extrêmement exigeante, diamétralement opposée à celle consommant du logo et du statut social.

Loro+Piana c andy barnham

Le contrôle de la qualité est minutieux et drastique... luxe oblige !

Si l'histoire reste familiale, l'entreprise a été récemment rachetée par LVMH possédant Dior, Givenchy ou... Berluti, dont le maintien des standards de qualité a été mis en cause, notamment par le spécialiste Hugo Jacomet de Parisian Gentlemen.

Note de Geoffrey : Il n'y a qu'à visiter Berluti sur les Champs-Elysées pour comprendre. Les locaux étaient ceux de la vénérable Maison Arnys, également rachetée par LVMH, et dont il ne reste finalement que le bâtiment historique et l'outil de production. Quant aux locaux, la vendeuse bien peu aimable (euphémisme) vous fait rapidement comprendre qu'elle a mieux à faire avec les clients chinois et dubaïotes fortunés à quelques pas de vous, et que ce serait cool que vous vous dépêchiez de partir.

Je suis le premier à avoir une certaine défiance à l'égard du luxe car, comme vous, je note que certains produits ne sont plus à la hauteur de la réputation de leur marque... ni de leur prix.

La définition même du luxe a parfois été vidée de son sens suite à certains abus, ce que Dana Thomas - journaliste de Mode - cristallise parfaitement en quelques lignes dans son ouvrage Luxe & co, comment les marques ont tué le luxe ?  :

Comment les marques de luxe pouvaient-elles réduire considérablement les frais de production de leurs produits, tout en maintenant le même niveau de qualité ? En fait, c'était impossible. Il fallait faire des concessions. Au nom du profit - ou, pour parler franchement, de la cupidité -, les marques de luxe mirent leur intégrité en péril.

Vu le niveau auquel la Maison Loro Piana est parvenue à se hisser, il reste à espérer que, comme l'affirmait Antoine Arnault (Président de la marque) "la croissance du chiffre d'affaires n'est pas l'objectif prioritaire".

Texture et qualité des peaux exceptionnelles, poches intérieures en cuir, doublure en cachemire, cols doublés de fourrure... Détails somptueux et matières nobles.

Texture et qualité des peaux exceptionnelles, poches intérieures en cuir, doublure en cachemire, cols doublés de fourrure... Détails somptueux et matières nobles.

Aujourd'hui, la Maison Loro Piana est une des très rares à (me) faire vraiment rêver. Ses vêtements laissent transparaître la passion d’hommes et de femmes, transmise générations après générations.

Certains "paradis de la productivité" sont capables de reproduire une belle qualité, c’est incontestable, mais les ateliers français ou italiens - tels que ceux de la famille Loro Piana - demeurent les auteurs d’un nombre incalculable de techniques en tout genre (tissage, broderies, conception...), et les gardiens de savoir-faire construits à travers les siècles. Rendons à César ce qui appartient à César !

Au delà de l'inanité des discours marketing abusant du champ lexical des "savoirs-faire" se cachent encore de très jolies choses. Peut-être avez-vous déjà eu la chance de « ressentir une émotion » en touchant un objet dont vous auriez perçu « l’âme » : un magnifique manteau de cuir ou une paire de souliers somptueux, par exemple.

Alors, on ressent à travers le produit tout l’investissement et l’attention portée par l’artisan à son travail, et c'est vraiment quelque chose d'unique !

brodeuse lesage

La broderie fait partie de ces métiers nécessitant une immense patience, de la précision et du savoir-faire. Un travail de longue haleine pour passionnés !

Si je tiens à partager cela avec vous, c'est bien parce qu'une version immarcescible du luxe subsiste : grâce à ce que la dynastie d’artisans d’excellence Loro Piana a pu construire, sans jamais privilégier la réduction des coûts au détriment de la qualité finale du produit, elle est, jusqu’à aujourd’hui, un bel exemple de vrai luxe.

Les tissus phares de la maison Loro Piana

Je vous propose d’entrer maintenant dans le vif du sujet ! Car si la Maison Loro Piana est confidentielle, elle n’en demeure pas moins un impressionnant laboratoire d’innovation. On y trouve en effet des matières uniques au monde, nécessitant des années de recherche et développement pour pouvoir être exploitées… et cela a toujours commencé par des voyages.

Le baby cashmere

baby cashmere

Cette petite chèvre est aussi adorable que son duvet est noble.

Tout le monde connaît le cachemire, matière si douce aux propriétés thermiques exceptionnelles. La marque italienne a d'ailleurs développé une technique baptisée StormSystem®, permettant de rendre le cachemire imperméable !

En revanche, rares sont les connaisseurs du « bébé cachemire », fibre mirifique dont l'exploitation a été introduite par la famille Loro Piana.

Il leur a fallu se rendre jusqu’en Mongolie, où ils ont été émerveillés par le pelage de chevreaux capra hyrcus, vivant dans de très rudes conditions. À peine palpable, le fin duvet servant à réguler la température de ces petites bêtes durant les premiers mois de leur vie n’avait jamais été exploité, son incomparable finesse rendant sa manipulation difficile : 13 microns pour le baby cashmere, 14,5 pour le plus fin des cachemires connus.

Afin de récolter la précieuse laine, les petits chevreaux doivent être peignés entre 3 mois et un an après leur naissance, la récolte ne pouvant intervenir qu’une seule fois dans la vie d’un individu.

Chacun n’offrira « que » 30 grammes maximum de fibre exploitable ! Pour confectionner un seul pull, il faudra récolter le « trésor » d’une vingtaine de bébés hyrcus. Les mots « exclusif » et « rare » prennent ici tout leur sens…

Le tissage est effectué en Italie, de même que la teinture puis le montage final des vêtements. Beaucoup d’opérations sont réalisées à la main, afin de garantir une qualité optimale et un grand respect de ce « supercachemire ». Rendez-vous un peu plus bas pour parler plus en détails d’un pull en baby cashmere.

extraction cashmere

C'est grâce à cette espèce de peigne que l'on peut récolter la fibre permettant de faire du baby cashmere.

La vigogne

Même en photo, on perçoit la douceur extrême de la fourrure de vigogne.

Même en photo, on perçoit la douceur extrême de la fourrure de vigogne. Les contours apparaissent presque floutés du fait de la finesse des fibres.

Cette cousine du lama a fait parler d’elle il y a quelques années, lorsqu’elle était au bord de l’extinction : 5.000 animaux à la fin du XXème siècle, contre 3 millions au XVème... Elle vit principalement en Argentine et au Pérou, pays montagneux dans lesquels sont installées les communautés d’éleveurs de ces camélidés, eux aussi menacés en ricochet par la disparition de cette espèce.

Note de Geoffrey : La vigogne est un cousin du lama qui n'a jamais été domestiqué avec ce succès. L'élevage en étant impossible, cette laine ne peut s'obtenir qu'en entretenant des populations sauvages en semi-liberté, avec des coûts exorbitants.

La laine de vigogne est exceptionnellement douce, encore plus rare que le baby cashmere… et coûte 8 à 10 fois plus cher à produire que le cachemire ! Mais Sergio Loro Piana, l’un des héritiers du tisserand, tenait à travailler la vigogne : « Mon père avait développé une technique de fabrication dès les années 60, c'est donc très important pour nous, même si l'impact sur notre chiffre d'affaires est insignifiant ».

En plus de produire une matière absolument exceptionnelle, l’entreprise a souhaité créer une réserve naturelle pour pérenniser l’espèce et les populations locales. Ce respect et cette proximité avec la nature rendent presque évident ce mode de production équitable, alors qu’il est pourtant rare aujourd’hui. Et finalement, cela ajoute encore de la valeur à cette matière ultra luxueuse !

La texture incomparable de la vigogne...

La texture incomparable de la vigogne...

La fleur de lotus

De la fleur à la fibre...

De la fleur à la fibre...

Au-delà des animaux fournissant des peaux et des laines extraordinaires, la flore a aussi de nombreuses ressources insoupçonnées… comme le lotus ! Il pousse notamment en Birmanie, sur le magnifique lac Inle. On y trouve encore quelques maisons sur pilotis aux toits de chaume tout autour, à l’intérieur desquelles vivent des femmes détentrices d’un savoir-faire ancestral.

Grâce à leur connaissance de la plante aquatique, et à des métiers à tisser qu’on ne trouve nulle part ailleurs, elles sont capables de récolter une fibre à l’extrême finesse dans la tige du lotus : il faudra casser et écarter la tige, puis rouler à la main les uns sur les autres les petits filaments se trouvant à l’intérieur.

Il s'agit d'une opération complexe et extrêmement longue, puisqu’il faut travailler plus de 2.000 tiges pour n’obtenir qu’un mètre de tissu. La production mensuelle est d’environ 50 mètres par mois, et est achetée à l’avance à un prix équitable, pour assurer jusqu’au bout la pérennité de cette filière.

Mais comment expliquer un tel engouement autour de cette matière si rare, initialement réservée à la confection des robes de cérémonie des moines ? La réponse se trouve dans son extrême finesse, sa légèreté, et son incomparable capacité à conserver au frais celui qui la porte.

Encore une fois, derrière une apparente simplicité se cache d’incroyables qualités ; toutes contenues dans une fleur, mais aussi dans l’histoire de ces femmes. La fibre se prête particulièrement à la création de vestes ou d’étoles.

Une texture en apparence proche de celle du lin, en réalité bien plus légère et luxueuse.

Une texture en apparence proche de celle du lin, en réalité bien plus légère et luxueuse.

« The gift of kings »

Le mérinos d'Australie a une fibre exceptionnelle.

Le mérinos d'Australie a une fibre exceptionnelle.

Au XVIIIème siècle, le Roi d’Espagne avait pour habitude d’offrir aux couronnes voisines de la laine de mérinos, cette matière à l’époque très rare… Elle était alors connue sous le nom de « cadeau des rois », pour son exclusivité et sa noblesse.

A partir de moutons provenant d’Australie et de Nouvelle-Zélande, la Maison est parvenue à exploiter une fibre de laine mérinos de seulement 12 microns d’épaisseur soit une laine merino extremement fine et exclusiveCela place la matière juste devant le cachemire en terme de finesse, et au niveau de la vigogne… Cette laine exceptionnelle a récemment donné naissance à une ligne dédiée, "The Gift of Kings", pour l'instant exclusivement masculine..

Sachez enfin que, chaque année, la Maison Loro Piana organise en parallèle un concours de la balle de laine la plus fine, le Prix Loro Piana Record Bale. Deux éleveurs rivalisent pour ce prix qui récompense la laine la plus fine du monde. Cette fois, les éleveurs australiens de Pyrenees Park l’ont emporté de peu face aux Néo-Zélandais de Visulea, produisant une balle de 11 microns. Loro Piana utilisera cette précieuse fibre pour la création de 40 costumes taillés sur mesure pour ses clients privilégiés. Ce type de collaboration permanent et surtout assez unique entre Loro Piana et les producteurs de laine permet d’améliorer sans cesse le niveau d’excellence.

L'intérieur cosy d'une boutique Loro Piana.

L'intérieur cosy d'une boutique Loro Piana.

Je peux vous assurer qu’après avoir passé un moment dans une boutique Loro Piana, à pouvoir toucher et « admirer » la qualité et la noblesse des pièces qu’ils proposent, tout ce que vous avez pu voir auparavant paraît bien fade…

Heureusement que, comme je le disais, certaines Maisons ont encore cette envie profonde de faire rêver, et d’aller perpétuellement rechercher de nouvelles matières, ou de nouvelles façons de les travailler.

La sobriété générale des lignes proposées permet la valorisation sans pareil de ces laines exceptionnelles. Et pour l'illustrer, je vais vous présenter un pull à col polo en baby cashmere !

Présentation du pull à col polo

Aujourd'hui, les couleurs jaune vert et rouge ont disparu du blason de la famille... Pour info, comme cela se fait souvent dans le Luxe, la petite étiquette de taille est cousue sous celle de la marque, pour plus de

Aujourd'hui, les étiquettes ne comportent plus les couleurs vertes et rouges du blason. Pour info, comme cela se fait souvent dans le luxe, la petite étiquette de taille est cousue sous celle de la marque, pour plus de "discrétion"...

Je possède ce pull depuis environ un an, et l’ai porté à diverses occasions : son look très simple permet de le porter sur un jean foncé, avec un cuir de mouton et des sneakers ; ou bien avec un pantalon de costume, une paire de Richelieu et un trench, pour un look beaucoup plus formel.

Le col polo est particulièrement adapté à cette hybridité, mais je ne suis pas objectif : j'adore les polos et ne porte jamais de tee-shirts, sauf pour le sport !

Au-delà du choix fait en termes de style, nombreuses sont les personnes qui s’arrêtent sur l’aspect duveteux et impeccable de cette pièce. Le contact avec la peau vaut largement celui de la soie (qu'on ne sent quasiment pas) grâce à cette douceur typique.

Au soleil, l'aspect soyeux et duveteux du baby cashmere capture la lumière d'une manière particulière...

Au soleil, l'aspect soyeux et duveteux du baby cashmere capture la lumière d'une manière particulière...

Le baby cashmere est également très recommandable pour ses propriétés isolantes, et surtout absorbantes. En effet, il peut arriver que l'on se prenne une suée (même en hiver), et il est TRÈS appréciable de ne pas se sentir humide, de ne pas sentir la transpiration (le cachemire, comme de nombreuses laines, est anti bactérien), mais aussi de ne pas avoir d'auréole !

En fait, la fibre est composée d'espèces de petites écailles (cuticules) qui s'ouvrent pour drainer et emprisonner l'eau : la nature réserve de beaux cadeaux.

Voici ces fameux cuticules, capables de s'ouvrir pour absorber l'eau.

Vue au microscope, la fibre dévoile ces fameux cuticules, capables de s'ouvrir pour absorber l'eau.

Niveau entretien, l’étiquette vous autorise le lavage en machine à 30°. Mais par sécurité, et franchement par plaisir, je le lave à la main avec un tout petit peu de lessive laine, je l’étreins très légèrement sans le tordre dans une serviette, et le laisse sécher à plat.

La première chose qui m’a frappée, c’est l’odeur : en général, les cachemires et les laines ont une forte odeur lorsqu’ils sont mouillés, et vraiment pas agréable. Là, sans dire que c’était aussi agréable que du parfum, la laine dégageait une odeur beaucoup plus légère !

une coupe très simple, avec de belles nuances de couleur.

Une coupe très simple, avec de belles nuances de couleur.

La coupe en elle-même est droite, ajustée à la taille et aux manches par un côtelé parfaitement réalisé. C'est un modèle qui peut se porter légèrement "loose" en terme de fitting.

Il ne fait presque aucun pli aux endroits où la maille se resserre, et se retend parfaitement et régulièrement ! C’est un très bon point, car il n’y a rien de pire qu’un bord côtelé qui se détend sans récupérer sa tension initiale par la suite.

cotelés

Bords côtelés réguliers et sans vrille, malgré le port.

Les emmanchures sont parfaitement régulières, sans aucune petite bosse ou volume disgracieux, comme on peut le voir parfois.

Idem pour les coutures sur les flancs, quasi invisibles à l'oeil nu d'ailleurs : l'aspect duveteux de la matière vient estomper les contours de la couture, également imperceptibles à l'intérieur lors du port. Remarquez au passage la régularité du tissage, bien serré et homogène.

L'emmanchure est nette, et la courbe de l'épaule laisse à peine entrevoir la jointure.

L'emmanchure est nette, et la courbe de l'épaule laisse à peine entrevoir la jointure à la tête de manche.

La patte de boutonnage est aussi irréprochable, les boutonnières étant finement surpiquées pour en assurer la robustesse : jusqu'à maintenant, je n'ai pas encore de petit fil qui aurait cédé, ou quoi que ce soit d'autre. Vous remarquerez les boutons en nacre véritable - bien sûr - à ce propos sélectionnés pour leur teinte proche de celle du pull. Il sont gravés "Loro Piana", mais cette minuscule griffe est la seule "visible" de l'extérieur.

De près comme de loin, rien à dire... si ce n'est peut être le bouton du milieu, ayant un peu tourné à force de boutonner/déboutonner. Il suffit de le replacer délicatement pour qu'il se ré-axe.

De près comme de loin, rien à dire... si ce n'est peut être le bouton du milieu, ayant un peu tourné à force de boutonner/déboutonner. Il suffit de le replacer délicatement.

Le col avait retenu mon attention lors de l'achat, du fait de sa grande netteté : malgré une belle épaisseur lui permettant de parfaitement se tenir, les coutures dessinent les pointes avec une grande précision, ce qui finit de façon très nette le pull.

Je porte toujours une barbe de 3 jours, et d'une façon assez étonnante, le col n'en pâti quasiment pas ! Inutile de vous dire combien la sensation du baby cashmere dans le cou est agréable.

La pointe est nette, et on voit bien en regardant la tranche du col que le travail est régulier et très soigné !

La pointe est nette, et on voit bien en regardant la tranche du col que le travail est régulier et très soigné !

Pas de critique alors ? En toute objectivité, non, vraiment aucune... Les artisans Piana seraient-ils des thaumaturges ? Je dois bien dire que chaque port me procure le même plaisir, et que plus je le porte, plus j'ai l'impression qu'il devient doux. C'est une pièce que je vais garder encore très longtemps. N'est-ce pas la définition du luxe ?

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