Test : Le costume sur-mesure Gilles Masson

12 min

Test : Le costume sur-mesure Gilles Masson

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Publié le : 17 septembre 2014Mis à jour le : 13 décembre 2016

Il y a quelqu’un qui est rapidement devenu important pour Benoît et moi, mais qu’on ne vous a jamais vraiment présenté (quoiqu’on le recommande souvent).

Il s’agit de Gilles Masson, qui nous conseille sur le développement de BonneGueule et qui est toujours là quand on a un coup de barre (ça nous arrive aussi).

On surnomme d'ailleurs nos dîners les réunions franc-massoniques (ou les ateliers massonerie, vu qu'on construit encore et inlassablement BonneGueule). Vous verrez que l'interview est également haute en couleurs 😉

Note : Vous pouvez directement prendre rendez-vous avec Gilles et son frère François-Xavier sur le site de leur boutique, Atelier Mesure.

Introducing : l'incroyable Gilles Masson

Gilles, c’est un entrepreneur en série, qui a toujours travaillé dans le textile.

gilles masson

L'incroyable Gilles Masson, c'est lui.

Mannequin Lanvin quand il était très jeune, puis rapidement responsable commercial dans des maisons de luxe, avant de sauver un atelier de confection français de la faillite, et de monter sa propre échoppe de costume pour homme dans le quartier Saint-Germain où de nombreux ministres venaient s’habiller.

Gilles a ensuite tenté l’aventure américaine quelques années, et il est revenu s’installer à Paris où il lance aujourd'hui, petit à petit, sa vision à lui de la boutique de costume sur-mesure (concrètement, c'est de la demi-mesure traditionnelle, la grande mesure n'étant pas accessible à moins de mettre plusieurs milliers d'euros).

boutique gilles masson

Gilles Masson et sa devanture de boutique du 44 rue de la Tour Maubourg à Paris... très spéciale (elle est encore en travaux). On la voit un peu dans la vidéo.

Gilles Masson et BonneGueule

Gilles nous a donc contacté il y a environ 1 an. En effet, cela l'étonnait beaucoup que des sites Web puissent connaître le succès en exposant des détails hyper techniques sur les vêtements.

Des détails qui n’en sont pas, mais qui ont eu tendance à se perdre durant ces dernières décennies, car le consommateur n’y portait plus attention : terribles années 80 et 90 où le non-style régnait accompagné de la non-qualité qui allait avec.

Mais revenons-en à Gilles. Les presque 30 ans qui nous séparent sont une grande manne d’expérience pour notre équipe de jeunes adultes, tous au cœur de la vingtaine.

C’est ainsi qu’on a pu mieux s’organiser, et optimiser notre gestion financière (très important quand on achète des stocks... et éviter les sold outs : le fameux besoin de fond de roulement ne pardonne pas !). Et Gilles nous a aussi tiré de quelques belles embuches juridiques, en nous présentant son grand ami Pierre, qui est un avocat très renommé (et quelqu’un qu’on apprécie aussi beaucoup).

De notre côté, on file aussi quelques tuyaux à Gilles, à notre niveau. Mais soyons clairs : il est loin de tomber dans le cliché du cinquantenaire qui redoute les Inter-ouaibes : c’est impressionnant à quel point il est organisé et connecté.

Mais on échange quand même quelques astuces sur la conception et la gestion d’un site Web, ce qui est un peu notre point fort.

Une vision saine et durable du commerce

Mais ce qui rend vraiment Gilles unique (et nous rapproche aussi beaucoup), c’est sa vision du métier de détaillant.

Je recommande régulièrement Gilles Masson à ceux qui me demandent où faire un costume, et des lecteurs nous envoient spontanément leurs témoignages (parfois assez drôles).

Mais au-delà, je ne compte plus les anecdotes qu’on m’a racontées, où Gilles ferme sa boutique en plein après-midi, et emmène en quatrième vitesse un de ses clients à la Gare, juste pour le dépanner, comme ça.

Ou lorsqu’il accueille et sert un lecteur BonneGueule en fauteuil roulant, là où d’autres tailleurs se défaussent parce que ce n’est pas rentable par rapport aux efforts consacrés.

Ou quand il explique pendant une heure et demi, les détails de confection à d’autres lecteurs, simplement curieux cette fois-ci…

Ou quand il ouvre sa boutique dimanche à 23h pour une commande urgente d'un monsieur qui se marie, qui s'est fait planter par un autre tailleur, et à qui Gilles offre un bouquin de poésie orientale.

C’est assez peu courant, mais Gilles trouve ça parfaitement normal : c’est simplement sa vision du commerce.

Alors bien sûr, quand on fait du e-commerce, on doit adapter un peu la manière de faire pour servir au mieux un nombre plus élevé de personnes : fixer des horaires pour passer au bureau, demander de ne pas passer par nos numéros de portables persos pour demander un échange de taille, et quelques trucs comme ça, mais chaque discussion avec Gilles reste un moment où on se demande « comment aurai-je pu mieux écrire cet article ? », « comment améliorer encore le service de réponse gratuite aux questions des lecteurs ? », « comment mieux informer les clients de où en est leur commande ? ».

On a donc fait un interview de Gilles, où il nous explique tout ça avec sa voix de bariton, et sa poigne digne des tontons flingueurs :

Interviewer : Gilles, salut ! Comme je l'ai écrit dans l'article, t'es quelqu'un qu'on connaît depuis un petit moment parce que tu nous aides beaucoup sur plein de choses liées à l'organisation de Bonne Gueule. Et puis aussi, à travers les discussions qu'on a eues, tu nous as beaucoup conseillés sur tout ce qui a été valeur du commerçant.

Gilles Masson : Aujourd'hui, tu as une marque, un style, un prix. Voilà. Ça, c'est le gros du marché. Et tu peux acheter tout ce que les gens te vendent dans cette marque avec le style, avec le prix. Sachant que la marque est une vraie reconnaissance sociale. Tu t'habilles « chez », un vrai bénéfice. Je ne suis pas du tout là-dedans, je trouve que les choses ont changé, qu’aujourd'hui, il faut commencer par de la qualité, ce que j'ai toujours fait. Mais aujourd’hui, il faut l'exprimer. Et permettre à celui qui va se faire un vêtement de comprendre ces histoires de qualité. Or, c'est un job que j'ai fait pendant 20 ans, donc je connais bien la qualité des matières. Ce qui veut dire que aujourd’hui, au lieu de faire des choses et de les vendre, je les fais avec le client qui vient. Et je lui dis : « C'est votre vêtement ». Mon truc, c'est de leur dire : « Vous savez ce que vous voulez ? J’exécute. Vous ne savez pas ? On discute. » Et on commence par la qualité des matières. Je pensais que ce n'était pas jouable. Mais en fait, tous les gens de votre génération, vous êtes assoiffés, ce qui me surprend et ce qui me ravit, de comprendre ce que c'est que de la qualité, et les questions qui me sont posées m'hallucinent. J’ai toujours travaillé ça. La clientèle que j'avais et qui est plutôt de ma génération ne s'y intéressait pas tellement. Et votre génération s'y intéresse beaucoup plus. Je suis absolument ravi. J'essaie de vendre du très, très haut de gamme puisque je prends les meilleurs en Italie et les meilleurs en Angleterre. En fonction du client, on va sur des matières italiennes ou des matières anglaises mais je ne me casse pas la tête. J'ai les deux meilleurs.

Interviewer : Et d'après toi Gilles, qu'est-ce qui fait que les gens de notre génération s'intéressent davantage aux tissus, à la qualité, à la technicité alors que ceux qui venaient avant avaient plutôt délaissé ça au fil des années ?

Gilles Masson : Ma génération, c'était les costumes et rien d'autre. Vous, vous avez la liberté, c'est-à-dire que tu peux aller travailler dans la tenue que tu vas choisir. Un mec chic aujourd'hui, jean chic, chaussures chics, veste chic, t-shirt ou cravate chic, il est parfaitement élégant, il peut aller bosser. Dans toute cette notion de costume qui était ma culture d’hier, qui a commencé à être parti en déliquescence, j’étais convaincu que votre génération n’allait pas s’y intéresser. Il n’y avait aucune raison. Et qu’est-ce que je découvre ? Des gens de 25 ans qui me disent : « Explique-moi, je veux comprendre. Je veux comprendre ce que j’achète. » Je m’occupe d’un client comme s’il est unique. Donc, le système de rendez-vous, ce n’est pas un job. J’ai mis : Je suis ouvert 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7. Et chaque personne, je la veux seule une heure. Voilà. Pendant dix, quinze, vingt minutes, suivant la personne, on discute de ces fameuses histoires de tissus, de qualité, pour qu’il comprenne. Il sort, il est armé dans son choix. Et c’est un choix fait en toute connaissance de cause.

Interviewer : Dans nos discussions, on parlait souvent des valeurs du commerce, est-ce qu’elles sont un peu perdues ? Déjà, c’est quoi les valeurs du commerce ?

Gilles Masson : Ecoute, si tu poses la question « C’est quoi le plus important dans un commerce ? » il y a trois réponses. D’une certaine génération, on va dire, un commerce c’était l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement. Aujourd'hui, c’est fini. Le plus important dans un commerce, c’est le vendeur, le vendeur et le vendeur. Donc, on peut faire des magasins de destination, où les gens vont ; et non pas des magasins de passage pour attirer la foule. A contrario, le plus important, c’est le vendeur. C’est miser sur l’homme. Parce que lui, quand tu lui expliques six mois de travail de gens qui vont chercher des matières, créer des tissus, créer des vêtements, il faut leur expliquer pour qu’ils puissent transmettre tout ça. Et le client final est ravi de savoir tout ça.

Interviewer : Et alors, si toi, tu devais recruter aujourd'hui un vendeur, ce serait quoi ses grandes qualités ?

Gilles Masson : Quand j’engage un vendeur, je lui demande pourquoi ? S’il me dit pour vendre, je le vire. Peut être qu’il croit que je suis fou, il n’a pas tort, je suis un peu taré. Mais la première chose que je lui dis, c’est ça : « vous êtes engagés pourquoi ? Pour vendre ? » Viré. Carton rouge.

Interviewer : Donc,  il faut qu’il réponde pour conseiller ?

Gilles Masson : Non. Pour donner de l’amour au client. Mais oui ! Quand t’as un client, tu ne t’occupes que de lui, c’est un prince. Tout est à ta dis… Voilà, le client est roi. Ben traite-le comme un roi. Donc, personne d’autre pendant une heure. Toutes les compétences du collaborateur de vente ou les miennes ne doivent être que pour cette personne.

Interviewer : Quand un client a des envies qui, en fait, ne vont pas son intérêt, qu’il a peut-être mauvais goût ou bien qu’il veut des choses qui seraient trop grandes ou trop petites pour lui, c’est quoi à ce moment-là le rôle du vendeur ?

Gilles Masson : C’est très facile. Regarde ce qui est marqué, l’essentiel c’est d’être bien dans votre style. T’as des idées ? Tu les communiques. C’est lui laisser le choix et donner ton avis. Par exemple, il veut des trucs qui ne sont pas à sa taille, comme tu viens de le dire, dans des couleurs qui ne sont pas du tout dans la tendance et qui plus est ne vont pas du tout avec sa peau et sa pigmentation et ses cheveux, tu le laisses faire. Et ensuite, tu lui montres que tu peux faire autre chose. Et c’est lui qui choisit. Et l’essentiel c’est qu’il soit bien dans son style. C’est ma basic line.

Interviewer : Alors t’exerces un métier où en fait, tu ne choisis pas forcément ta clientèle. La plupart du temps, les gens sont très cools. Mais parfois, il y en a aussi sans doute qui sont moins sympas ou qui manquent de manières. Est-ce que c’est aussi le rôle du vendeur de rappeler à un client qu’il dépasse les limites ?

Gilles Masson : Non. Tu le blacklistes, c’est tout. 100% des clients qui sortent d’un établissement commercial doivent avoir la banane. Ils doivent sourire. Même les CC. Tu sais ce que ça veut dire CC ? Casse-couilles. Il est mauvais partout, ce n’est pas grave, c’est un client. Donc, tu fais ce qu’il te demande. Tu gagnes, tu perds, peu importe, mais il s’en va avec le sourire. En revanche, il est tellement de mauvaise foi, il est tellement mal élevé, tellement compliqué, tu le blacklistes. Et quand il revient, t’as pas, tu ne peux pas, t’es pris, et puis il s’en va tout seul. Il faut refuser le conflit.

Interviewer : Et ça t’arrive de sympathiser avec des clients et ensuite, boire des verres avec ou ?

Gilles Masson : Si t’étais venu hier soir, on a pété trois bouchons avec trois clients. Comme je fais un peu de vin, comme tu le sais, ils ont voulu goûter. On a passé une heure et demie à faire les costumes. On a passé une heure et demie à parler de vin. Comme les tissus et le vin, il y a beaucoup de parallèle. Ils sont partis, on avait tous un peu…, ils ont dit : « on a passé un super moment, qu’est-ce qu’on a rigolé ! » Si tu veux, on était sérieux pour la partie vestimentaire et puis, on a déliré sur la partie vin. C’était drôle.

Interviewer : Ça fait un petit moment que t’as des boutiques. Est-ce que t’as des anecdotes marrantes à partager sur des clients qui étaient souvent chiants, soit un peu bizarres, soit…

Gilles Masson : Ben au début, je n’avais pas toutes ces connaissances. Donc, j’avais la main un peu leste. Quand il y en a un qui voulait prendre quelque chose et pas le payer, par exemple, ça pouvait me mettre légèrement en colère. Il prenait son bourre-pif et on mettait les choses au clair. Par exemple, oui, oui, il y a beaucoup. Il y a au début, c’était au début. Maintenant, je suis beaucoup plus policé.

Interviewer : Sur le site, on a un article où on donne en fait nos adresses préférées sur les tailleurs, le sur-mesure, le prêt-à-porter, etc. Et puis forcément, je t’ai mis dedans parce que je porte un de tes costumes et j’en suis très content, et ça fait que ça te ramène souvent des gens dans ta boutique. Et là où tu m’as beaucoup étonné, c’est que tu me répètes régulièrement que c’est des gens plutôt de 40-50 ans. Pourtant, ce n’est pas forcément l’âge du lecteur typique d’un blog. Qu’est-ce que t’en penses ?

Gilles Masson : Ce qui est très surprenant, c’est que la génération des quadras et quinquas et plus, beaucoup vont sur des blogs maintenant. Ils lisent des blogs de jeunes pour aller chercher un avis et pour aller chercher des adresses. Sachant que beaucoup de marques qui sont les vôtres sont totalement inconnues de notre génération. Ils y vont, ils veulent voir, ils veulent comprendre. Combien de gens viennent en disant : j’ai lu sur un forum, j’ai lu sur un blog le tien, d’autres, qui ne sont pas du tout dans la cible.

Interviewer : Donc finalement, ce n’est plus du tout un média de jeunes quoi.

Gilles Masson : Non. Ça commence à être un média de tous. Voilà, des gens de 40-60 ans qui disent maintenant qu’ils vont d’abord avant d’aller acheter sur les sites, sur les forums, sur les blogs, voir de quoi il retourne, pour se faire des idées. Ça, c’est formidable.

Interviewer : Merci beaucoup Gilles.

Gilles Masson : Mais je t’en prie.

Interviewer : Dans la suite de l’article, je fais le test du costume avec des idées de look. Et puis si vous êtes de passage à Paris, même si c’est juste pour discuter avec quelqu’un qui va vous expliquer toutes les caractéristiques d’un vêtement de qualité, n’hésitez pas à passer chez Gilles et…

Gilles Masson : A prendre rendez-vous.

Interviewer : A prendre rendez-vous. Il vous l’expliquera avec sa voix de baryton si caractéristique.

Le test des costumes Gilles Masson

Dans mon article sur la visite de la filature Cerruti, je ne vous ai pas tout dit. Je m’étais très bien entendu avec Julian Cerruti, qui est vraiment un type très cool, et qui m'avait ensuite choisi personnellement une coupe de tissu, sur un motif que je n'arrivais pas à trouver !

J'ai fait monter cette coupe par l'atelier de Gilles, qui a en fait trois ateliers sous-traitants, selon le niveau de finitions demandé. J'ai volontairement opté pour le moins cher des trois, de manière à avoir un aperçu réaliste du travail de Gilles.

C'est un costume semi-entoilé qui sort à 850 € (du moins si je n'avais pas moi-même fourni le tissu : j'ai juste payé le service et la confection). Et il y a une offre à 780 € pour les moins de 25 ans.

Silhouette générale du costume Gilles Masson

Une bonne silhouette générale : on est sur une coupe un poil ample, ce que j'ai appris à apprécier.

Une bonne silhouette générale, à part mon épaule un peu basse : on est sur une coupe un poil ample, un style français que j'ai appris à apprécier. Costume Gilles Masson, chemise Office Artist, cravate gauffrée Natural Born Elegance, lunettes Randolph Engineering, bottines Jean-Baptiste Rautureau.

En rajoutant un trench en toile cirée Cacharel, on est au top pour l'automne (hélas la marque ne distribue plus sa ligne homme qu'en Turquie !).

En rajoutant un trench en toile cirée Cacharel, on est paré pour l'automne... ou le deux-roues (hélas la marque ne distribue plus sa ligne homme qu'en Turquie !).

costume-homme-assortiment-cravate

Un tombé d'épaule très élégant, avec un padding (rembourrage de l'épaule) modéré. Notez le col bien plaqué sur la nuque, et le gaufrage de la cravate (contraste de matière !).

Focus sur la chemise Office Artist, jeune marque française que nous allons bientôt tester :

J'ai la chance d'avoir une bonne adéquation avec leurs coupes de chemises.

J'ai la chance d'avoir une bonne adéquation avec leurs coupes de chemises.

Des finitions haut de gamme

On retrouve les choses qu'on aime, et certaines autres finitions que je n'attendais pas sur cette gamme de prix :

costume homme boutonniere ouverte

Des boutonnières ouvertes bien finies, ce qui est normal sur du haut de gamme. Avec des boutons qui se chevauchent, ce qui est un petit détail tailleur.

costume demi lune poche passepoilee

Des poches passepoilées avec finitions en demi-lune : c'est également quelque chose que vous devez impérativement retrouver sur cette gamme de prix. Les coutures sont bien nettes, c'est propre. Avec zoom sur la très belle matière de Lanificio Cerruti.

costume homme ardillon

Plus rare : un ardillon de ceinture. Ce petit détail permet de bien fixer la boucle de la ceinture, très pratique quand on doit resserrer sa ceinture après avoir un peu maigrit.

costume protege chemise

Des doublures aux aisselles pour protéger votre costume de l'usure et éviter d'apercevoir la transpiration en été. La doublure est en viscose (il aurait été impensable de retrouver du polyester sur cette gamme, d'autant que ça fait transpirer).

On retrouve également le fond de propreté dans le pantalon, les finitions bien comme il faut, des passants de ceinture parfaitement exécutés. Rien à voir avec un truc thermocollé tout engoncé de la cabine bionique des Nouveaux Bidules, dont j'ai déjà croisé plusieurs fois le travail... perfectible.

Au-delà, vous avez un service et une vraie sécurité avec un commerçant comme Gilles, quelqu'un qui n'hésitera pas à vous expliquer les tenants et aboutissants des choix stylistiques, matières et finitions pendant deux heures. Son frère François-Xavier, avec qui il travaille, s'inscrit dans sa continuité !

Leur boutique Atelier Mesure est située 44 Boulevard de la Tour Maubourg à Paris, dans le 7ème arrondissement (et vous pouvez les appeler de notre part, ils vous bichonneront encore un peu plus : 01.45.50.21.09).

Et juste pour rire...

Entre les anciens copains d'études que j'ai envoyé chez Gilles pour choisir un costume de mariage, ceux qui se sont retrouvés à déjeuner avec lui, et les lecteurs qui se font raccompagner à la gare par Gilles, je suis curieux de connaître les anecdotes des autres qui sont déjà passés dans sa boutique.

Je suis certain qu'il y a des histoires intéressantes connaissant le personnage ! Racontez-nous !

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